LE DÉBUT DE LA GUERRE
Adolf Hitler
Né en Autriche et soldat pendant la Première Guerre mondiale, il devient le chef du parti nazi en 1921. Après un putsch manqué (1923), il expose la doctrine national-socialiste dans « Mein Kampf » et la met peu à peu en application après son arrivée au pouvoir en 1933 comme chancelier du Reich.
Il transforme L’Allemagne en un État totalitaire dont il se proclame le guide (Führer) et sa politique extérieure mène à la Seconde Guerre Mondiale, guerre totale marquée par la domination allemande sur l’Europe et le génocide des Juifs. (p. 9)
La déclaration de la guerre
Le dimanche 3 septembre 1939, plusieurs gouvernements sont lassés des agressions répétées de l’Allemagne nazie, à la recherche d’un espace vital européen.
En France, le président du conseil, Édouard Daladier, et son ministre des Affaires Étrangères, Georges Bonnet, demandent au président de la République, Albert Lebrun, de déclarer à son tour la guerre au nom des engagements internationaux de la France (et cela sans consulter le parlement).
C’est chose faite à 11 heures puis à 17 heures : l’Angleterre et la France déclarent la Guerre à l’Allemagne hitlérienne. (p.10)
À quoi bon lutter encore ?
Le 17 mai 1940 les Allemands traversent l’Oise ; dès le 25 mai les Alliés se font acculer dans la nasse de Dunkerque. Le siège dure jusqu’au 3 juin, période pendant laquelle 300 000 hommes dont 100 000 Français, réussissent à évacuer vers l’Angleterre.
Paris, dès le 13 juin, est déclarée « ville ouverte » et occupée dès le lendemain. Le gouvernement français s’enfuit à Bordeaux. (p. 16)
LA FIN DE LA GUERRE
Espoir en 1944 dans les environs de Broualan
En ce début 1944, la garnison de Dol s’est vue renforcée de Russes appartenant à l’armée du général traître Vlassof ainsi que de déserteurs mongols utilisés aux corvées. Des travaux de défense sont encore entrepris tout autour de Dol.
L’hôtel des Trois Marchands, réquisitionné, est devenu le quartier général de l’armée hitlérienne, défendu par des palissades. Le buffet de la gare est la "maison du soldat" (Soldatenheim) avec une enseigne en ciment sur le pignon, un aigle et la croix gammée. À côté, le kiosque, souvenir de l’exposition de 1889, est démoli.
Il n’y a guère maintenant plus de quarante Allemands à Dol, mais on fait croire à une garnison plus forte en procédant à toutes les sonneries réglementaires. (p.180)
À Broualan en juillet 1944
À Broualan, depuis plusieurs semaines, la Milice a repéré le maquis de Buzot et prépare avec les Allemands une opération d’envergure.
La journée du 6 juillet se passe sans nouvel incident. On ne croit plus à l’imminence d’une attaque. Aussi le soir, Lambert et quatre de ses hommes vont coucher au bourg. À minuit on entend des coups de feu du côté de Buzot. Un dur combat s’engage.
Mais bientôt, attaqués à la grenade, les F.T.P (Francs Tireurs et Partisans) décrochent et se replient vers Antrain. Le docteur Depasse les guide vers les gués du Couesnon tandis que le vicomte de la Villarmois, de Vieux-Viel, donne 10 000 francs pour les maquisards se repliant vers la Normandie.
Au matin, la Milice et les Allemands maintiennent leur dispositif autour du bois de Buzot, complètement entouré. Ils accentuent leur pression.
À la ferme de la Lopinière, qui sert de cuisine aux patriotes, cuisiniers et ravitailleurs se tiennent sur le qui-vive, mais ils ne disposent ni de grenade ni d’arme automatique. Bientôt, la ferme où se trouve seulement quelques hommes désarmés est surprise par plus de 150 miliciens, parmi lesquels le bourreau et pillard Schwaller.
Au bourg, c’est le ratissage. Les bourreaux multiplient les interrogatoires, capturent les maquisards disséminés chez les habitants, traquent les hommes.
René Capitain est abattu ainsi que Jean Lebois et Joseph Hue. Madame Billet, sœur de Lebois, enceinte, est grièvement blessée. Elle mourra 15 jours plus tard après d’horribles souffrances. (p. 191)
La libération de Saint-Malo
La IIIe Armée Patton qui a fait son entrée en Bretagne, balayant toute résistance, arrive sans grande difficulté le 6 août 1944 dans l’agglomération malouine. Mais prendre la ville s’avère un exercice bien plus difficile.
Dans les ruines, les GI’s doivent se battre rue par rue, maison par maison pour déloger les Allemands qui finissent par se rendre le 14 août. Du moins ceux qui sont encore dans la cité corsaire. Les autres, barricadés dans la cité d’Alet, vont capituler le 17 août. Quant à la garnison allemande de l’île voisine de Cézembre, elle va tenir jusqu’au 2 septembre.
Il faudra 3 ans pour enlever les briques et 10 ans pour reconstruire la ville.
Des traces de la Seconde Guerre Mondiale dans la forêt de Villecartier
Evan a apporté à l’école les restes d’une bombe que son père a trouvée dans la forêt de Villecartier, qui jouxte Trans-la-Forêt. Elle pèse encore 1,065 kg !