Voici le plan des exposés sur les animaux :

Exposé sur un animal

1 - Description

Comment est-il ? (en utilisant la classification) :

Exemple pour un insecte :

  • Il a une tête, des yeux, et une bouche : c’est un ANIMAL.
  • Il a un squelette externe et des pattes articulées : c’est un ARTHROPODE.
  • Il a six pattes, 2 antennes et le corps en 3 parties : c’est un INSECTE.
  • taille, poids, couleur, …
  • différentes espèces
  • Où habite-t-il ?

2 - Locomotion

Comment se déplace-t-il ?

3 - Alimentation

Que mange-t-il ?

Comment se procure-t-il sa nourriture ?

4 - Reproduction

Comment se reproduit-il ?

Comment grandit-il ?

Comment s’occupe-t-il de ses petits ?

5 - Ses relations et ses comportements

Ce qu’il fait :

- avec les animaux de son espèce : vie en société, communication …

- avec les animaux des autres espèces : proie, prédateur, parasite …

- avec l’environnement physique : température, humidité …

L’orque

réalisé par Elzéar et Brewenn

En français, l’orque est un nom commun féminin : on dit : « UNE orque » et pour désigner le genre on dit « une orque mâle » ou « une orque femelle ».

L’orque fait partie de la famille des cétacés, comme la baleine et le dauphin : leurs lointains ancêtres avaient 4 membres et vivaient sur la terre ferme.

Description

  • Elle a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Elle possède un squelette intérieur et un crâne, c’est un vertébré.
  • Ses ancêtres ont eu 4 membres avec des doigts.
  • Elle a des mamelles : c’est un mammifère.
  • Taille : mâles jusqu’à 9,50 m, femelles jusqu’à 8,50 m ; la nageoire dorsale peut mesurer jusqu’à 2 m de long.

Il n’existe qu’une espèce, qui habite dans les eaux glacées de l’Antarctique et de l’Arctique.

L’orque mâle pèse en moyenne 4,50 T.

L’orque femelle : 2,5 T.

Certains individus peuvent atteindre jusqu’à 10 T.

Locomotion

Longévité : de 40 à 60 ans

Elle se déplace en groupes familiaux : la mère, ses petits de l’année, et ses précédents petits. Pour avancer, leur queue fait des mouvements de de haut en bas comme les dauphins.

Elle respire toutes les 10 à 35 secondes ; elle va à 55 km/h.

Elle peut aller de 100 à 300 m de profondeur.

dessin de Brewenn

Alimentation

Les orques sont carnivores : elles mangent soit des lions de mers, des pingouins, des éléphants de mers, soit des poissons, des baleineaux, et des dauphins, des pieuvres, des calmars, des oiseaux… Les orques qui mangent des proies à terre (phoques…) ne savent pas chasser les proies en mer (poissons…) et inversement. À force de se nourrir différemment, les scientifiques pensent que cela pourrait conduire à la séparation des orques en deux espèces différentes.

Elle chasse en groupes familiaux : si une orque n’apprend pas à chasser avec son groupe (par exemple si elle nait dans un parc aquatique), elle ne saura jamais se nourrir. C’est la famille qui apprend à chasser au petit.

un groupe d’orques - dessiné par Elzéar

Reproduction

Elle peut faire un seul bébé tout les trois ans.

Maturité sexuelle : 15 ans pour les mâles et 9 ans pour les femelles.

Mais elles ne se reproduisent en réalité que vers l’âge de 30 ans.

Ses relations et ses comportements

On trouve des orques dans tous les océans, mais notamment sur les littoraux pacifiques et atlantiques du Canada, le pays de nos correspondants.

Elles communiquent en émettant des ultrasons.

Elles n’ont pas de prédateur à l’exception de l’homme.

Image gracieusement autorisée par la rédaction d’Espèces

Avant la découverte de l’Amérique par les Européens, des peuples amérindiens considéraient l’orque comme un animal sacré.

Idem

SOURCES :

  • Espèces numéro 42 - article de Jean-Pierre Sylvestre, sur les orques et les peuples amérindiens
  • Avec les orques, d’Emmanuelle Zicot
  • Mammifères marins du monde, guide Delachaux, de Hadoram Shirihai illustré par Brett Jarrett

L’ours polaire

réalisé par Violette

1. Description

  • L’ours polaire a une tête une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Il a aussi un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré, il a également un squelette osseux.
  • Il a quatre membres avec des doigts et un corps recouvert de poils et des mamelles c’est donc un mammifère.

La tête de l’ours polaire a souvent des poils teintés d’ocre et de jaunâtre. Son pelage est d’un blanc sale.

À l’âge adulte les ours polaires sont grands d’environ 2 m à 2,5 m et pèsent de 400 kg à 800 kg.

Sa langue est violette !

2. Locomotion

Il habite sur un très vaste territoire au pôle Nord. Il peut parcourir des centaines de kilomètres sur la terre ferme ou en dérivant sur des blocs de glace. Il n’hésite pas à plonger et nager sur de longues distances.

Il peut rester 2 min sous l’eau sans respirer.

3. Alimentation

Il mange surtout des phoques annelés et rarement des morses, des bélougas, des narvals et des oiseaux de mer. Pour chasser, un ours polaire attend à côté d’un trou creusé par des phoques pour respirer. Dès qu’il y en a un, il l’assomme d’un coup de patte.

4. Reproduction

Les combats de mâles ne sont pas rares à la saison des amours. Les accouplements on lieu vers avril-mai.

Chez les ours polaires, les mises bas ont lieu tous les trois ans. Les oursons (un ou deux) quittent leur tanière vers fin mars - début d’avril. Les ourses les allaitent et les gardent au chaud durant trois mois.

5. Relations et comportements

Les ours polaires sont solitaires mais il arrive qu’ils se rassemblent autour d’une carcasse de baleine et ils tolèrent la présence des autres. Il vit dans des milieux humides et froids.

SOURCES :

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La loutre

Réalisé par Shinesse et Valérie-Anne

1.Description

La loutre est une excellent nageuse.
  • Elle a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal .
  • Elle a un crâne et un squelette osseux.
  • Elle a 4 membres avec des doigts.
  • Elle a un corps recouvert de poils. Elle a des mamelles : c’est un mammifère .

Comme les dauphins et les phoques (deux autres mammifères), la loutre est bien équipée pour vivre dans l’eau.

  • Taille : de 80 cm à 1,40 m dont 35 à 55 cm pour la queue.
  • Poids : elle peut peser de 5 à 12 kg.

Le mâle est plus grand que la femelle.

Couleur : Marron

  • Son pelage est très imperméable.
  • Sa queue poilue est épaisse et longue. Elle lui sert de propulseur.
  • Il existe deux espèces, la loutre d’Amérique, et la loutre d’Europe

Elle vit dans des gîtes appelés "catiches".

2. Locomotion

Elle se déplace avec ses pattes, en marchant mais le plus souvent en nageant.

Elle passe presque tout son temps dans l’eau.

  • Son corps est long et fuselé (épais au milieu et fin aux extrémités).
Toutes ses pattes sont palmées.

Elles savent plonger, mais elles aiment bien flotter sur le dos aussi.

3. Alimentation

Elle se nourrit principalement de poissons. Elle choisit l’espèce de poissons la plus abondante et elle capture ce qui est le plus facile à attraper ou les animaux malades.

Les crocs de la loutre

La loutre est en haut de la chaine alimentaire.

La loutre est tout en haut de la pyramide, c’est pour ça qu’on dit qu’elle est un SUPER PRÉDATEUR.

Elle mange environ 15 % de son poids par jour. Elle pêche de manière active : elle fouine, elle cherche. Elle peut aussi manger des grenouilles, des écrevisses et même des petits rongeurs et des oiseaux.

Cette loutre mange un poisson sur la rive.

4. Reproduction

Deux jeunes loutres.

Comme (presque) tous les mammifères, la loutre porte ses bébés dans son ventre. Les loutres sont des animaux solitaires. Elles se rapprochent pendant la période d’accouplement au cours de laquelle mâle et femelle acceptent plusieurs partenaires.

L’accouplement a lieu dans l’eau.

La loutre peut avoir des petits dès l’âge de trois ans, mais en réalité c’est plus tard.

Elle n’a qu’une seule portée par an.

La reproduction a lieu à n’importe quel moment de l’année.

Les jeunes accompagnent leur mère qui les élève seule pendant environ un an, avant de chercher leur propre territoire.

5. Ses relations et ses comportements

Une loutre se reposant après son repas.

La loutre est un animal protégé. Elle a failli disparaitre. On trouve des loutres dans le monde entier sauf en Australie, en Nouvelle Zélande et en Antarctique. Il y en a même en Bretagne, en Finistère !

6. D’autres animaux de la même famille : les mustélidés.

  • L’hermine a la peau blanche.
  • Le blaireau a la peau blanche sur le dos et marron sur le ventre.
  • La martre, un peu orange.
  • La fouine, toute brune.
  • Le putois, marron foncé et blanche.

SOURCES :

La raie manta

exposé réalisé par Thiago et Victor

1- Description

  • Elle a une tête, une bouche et des yeux.
  • Elle possède un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré.
  • Elle un squelette de cartilage : c’est un chondrichtyen, ce qui veut dire « poisson cartilagineux ».

Sur 500 espèces de raies, la raie manta est la plus grande.

  • Taille (en envergure) : de trois à six mètres, certains individus peuvent atteindre neuf mètres.
  • Poids des adultes : 1 t, Certains individus peuvent atteindre 1,4 t.
  • Couleurs : Elles sont de couleurs noirs ou bleu foncé sur le dos, avec des taches claires à la base des nageoires pectorales.
  • - Habitat : eaux chaudes

Les raies de ce genre se caractérisent par des nageoires pectorales triangulaires, des nageoires céphaliques (sur la tête) qui font penser à des cornes et une grande gueule orientée vers l’avant du corps.

Manta vient de l’espagnol qui veut dire « couverture ».

Raie manta par Thiago

2 - Locomotion

Elle se déplace comme un oiseau pour voler.

Les raies manta nagent différemment suivant l’habitat dans lequel elles évoluent : quand elles voyagent en eaux profondes, elles ont une vitesse constante en ligne droite.

3 - Alimentation

Pour se nourrir, les raie manta ouvrent grandement leur gueule et filtrent l’eau de mer de laquelle elles récupèrent crevettes, krill, crabes et autre animaux microscopiques.

On dit quelle sont suspensivores.

4 - Reproduction

La raie manta ne pond pas d’œufs, mais elle met bas tous les 2 à 3 ans.

Les périodes de reproduction varient en fonction de la situation géographique. Elles atteignent leur maturité sexuelle entre 6 et 10 ans, voir 20 ans dans certains cas.

Ce sont des espèces ovovivipares, donc après l’accouplement, l’œuf formé se développe dans le corps de la femelle jusqu’à l’éclosion. Pendant tout ce temps le petit se nourrit des réserves de sa mère.

La gestation dure plus d’1 an et c’est un petit (rarement deux) qui est expulsé. Dès ce moment, sa mère cesse de le nourrir et il est donc indépendant.

Mais les petits restent souvent auprès de leur mère.

À la naissance, la petite raie mesure entre 1,30 et 1,50 m.

5 - Ses relations et ses comportements

Elles vivent seules ou en groupe, pouvant atteindre une cinquantaine d’individus.

SOURCES :

Wikipédia et

Le calmar géant

exposé réalisé par Théo

1- Description

  • Il a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Il a un corps mou protégé par une coquille interne cachée : c’est un mollusque.

Sa coquille cachée est comparable au fameux « os de seiche ».

  • Il a 10 tentacules (=pieds) sur la tête, c’est un céphalopode (podos, ποδος = pied en grec).
  • Il a une poche à encre céphaloïde, en forme de képhalé (κεφαλη= tête en grec).

Il peut mesurer de 10 mètres (mâle) jusqu’à 13 mètres (femelle) ou plus. Un œil de calmar géant de la même taille qu’un ballon de football, 40 cm de diamètre, a été retrouvé dans l’estomac de son prédateur, le cachalot : c’est le plus grand œil trouvé dans le monde.

Le calmar géant est le plus grand invertébré du monde, après le calmar colossal qui vit au pôle sud mais comme il vit dans les eaux profondes, les humains ne l’ont pas vu souvent en vrai : ils ont plus souvent vu des traces de son existence (cicatrices laissées par les tentacules sur les corps des cachalots). De ce fait, on ne sait pas grand-chose de lui.

Calmar géant dessiné par Aodren

Lieux de vie : partout dans le monde, d’après les endroits où on l’a trouvé.

Habitat  : il vit dans l’eau entre 500 mètres et 2 000 mètres de profondeur, c’est-à-dire des eaux profondes.

2 - Locomotion : comment se déplace-t-il ?

Pour aller vite, il crache des salves d’eau. Il semble qu’il parvient ainsi à se propulser à 40 km/h sur de courtes distances.

3 – Alimentation : que mange-t-il ?

On pense que ses deux grands tentacules lui servent à attraper ses proies. Il est luminescent dans les eaux sombres et attire les poissons.

Ses ventouses sont entourées de dents en anneaux qui découpent sûrement ses proies.

4 – Reproduction

Aucune information disponible à ce jour.

5 – Ses relations et ses comportements

Lorsqu’il est attaqué par son principal prédateur connu, le cachalot, il se défend à l’aide de ses tentacules bien entendu, mais aussi de son bec crochu.

SOURCES :

Wikipédia et

Le chien

réalisé par Gabrielle et Essya

1. Description

  • Il a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Il possède un squelette intérieur osseux et un crâne : c’est un vertébré.
  • Il a 4 membres avec des doigts : c’est un tétrapode.
  • Il a un corps recouvert de poils, des mamelles : c’est un mammifère.
  • Il existe 400 races de chiens.

On classe le races de chien en 7 catégories selon leur fonction :

  1. chiens de chasse (exemple : golden retriever)
  2. chiens courants (ex : beagle)
  3. chiens d’utilité (ex : husky sibérien)
  4. terriers (ex : terrier écossais)
  5. chiens d’appartement
  6. chiens de compagnie
  7. chiens de berger

Le berger-allemand de pure race peut peser 36 kg et peut mesurer 70 cm au garrot.

Les parties du corps du chien.

2. Locomotion : comment se déplace-t-il ?

Il se déplace à 4 pattes. Il peut courir, sauter et nager.

Les coussinets du chien.

3. Alimentation : Que mange -t-il ? Comment se procure -t-il sa nourriture ? (chasse, affut)

Le chien est un carnivore. À l’état sauvage, le chien mange de la viande. Aujourd’hui, on le nourrit souvent d’aliments préparés qui se composent de viande, de céréales et de légumes.

Le crâne et les dents du chien.

4. Reproduction : comment se reproduit- il ? Comment s’occupe-t-il de ses petits ?

Le mâle féconde la femelle.

La mise bas a lieu après 2 mois de gestation.
Les chiots après quelques heures.

Les chiots mordillent avec leurs dents de lait qui apparaissent entre trois et cinq semaines. Ils n’auront leurs dents définitives que vers quatre mois. Mordiller des objets durs facilite la chute des dents de lait.

Il faut apprendre le plus vite possible aux chiots à être propres et à marcher près de leur maitre.

À trois mois, les chiots peuvent déjà obéir à des ordres simples. Leur instinct les pousse à faire plaisir à leur maitre. Il semble que cet instinct provienne du temps où les chiens vivaient en groupe et obéissaient au chef de la meute.

5. Ses relations et ses comportements

Comment un chien de sauvetage sent-il une personne qui s’est perdue ?

Chaque personne a une odeur qui lui est propre et, quand elle se déplace, elle laisse des traces de cette odeur ; ce sont les effluves. C’est en flairant ces effluves que le chien suit la piste de la personne et finit par la rejoindre.

Quand le chien s’élance vers son maitre, ce n’est pas seulement parce qu’il l’a vu, c’est surtout parce qu’il l’a senti.

En effet, le chien est myope : il ne distingue que les mouvements dans un rayon de 100 mètre au plus. En revanche, la nuit, le chien a une meilleure vue que la nôtre grâce a une membrane de l’œil qui capte la moindre lumière. C’est pour cela que ses yeux brillent dans la pénombre. L’odorat du chien de chasse, par exemple, peut suivre la trace d’un lapin au milieu de toutes les odeurs d’une forêt, même si d’autre lapins ou d’autres animaux traversent son chemin, car le chien sait distinguer les odeurs. Un chien devenu aveugle peut continuer à vivre normalement chez lui en se repérant grâce à ses propres odeurs laissées sur ses différents passages. Le bout du nez, appelé truffe, reste toujours humide chez un chien en bonne santé. Cette humidité lui permet de mieux capter les odeurs.

L’ouïe du chien est, elle aussi, très développée et bien meilleure que la nôtre. Pour appeler un chien, il existe des sifflets produisant des sons très aigus que nous n’entendons pas. Le chien, lui, les perçoit, même à grande distance.

6. Le langage du chien

Le chien aboie, gémit et grogne mais il s’exprime aussi avec son corps : ses attitudes, ses regards, la position de ses oreilles et celle de sa queue peuvent traduire des sentiments différents.

Les chiens grognent violemment.

Parfois, le chien a l’air de nous exprimer sa tendresse, son amitié, sa joie. Néanmoins, sommes-nous sûres de bien le comprendre ?

les attitudes
Gabrielle
Essya

Le faisan

1 Description

Un coq faisan
  • Il a une tête, une bouche, et des yeux : c’est un animal.
  • Il possède un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré.
  • Il a un squelette osseux.
  • Il a 4 membres avec des doigts.
  • Il a un corps recouvert de plumes : c’est un oiseau.

Noms :

  • le faisan ou coq faisan
    Le mâle est plus grand que la femelle.
  • la faisane ou la poule faisane
    Une poule faisane dans l’herbe
  • les petits : les faisandeaux.
  • Taille : Mâle : 76-89 cm, Femelle : 53-64 cm soit environ 80 cm pour le mâle et 60 cm pour la femelle.

Poids : maximum : coq 1500 g : poule 1000 g

Couleurs : Plumage aux couleur vives et variées, différentes selon le sexe.

Un faisan et deux faisanes

Où habite-t-il ? : Il vie en Asie, en Europe : introduit en Amérique du nord.

Queue : Longue et pointue (surtout pour le mâle).

  • Bec : Puissant, légèrement recourbé.
    La tête d’un poule faisane et son bec puissant
  • Pattes : très robustes.
    Les pattes robustes du faisan

Cri : Il criaille

Différentes espèces : Il y a d’autre faisans que ceux de nos bois. Tu les verras dans les zoos ou chez des éleveurs d’oiseaux. Ce sont : le faisan à collier, le faisan obscur (noir foncé), le ténébreux (très sombre), le faisan doré, le faisan argenté.

Le faisan vénéré est le plus beau de tous les faisans.

Mais surtout, le faisan vénéré on l’appelle aussi le faisan américin , admirable oiseaux dont la longue queue à reflet dorés atteint parfois deux mètre ; il vit rarement en liberté.

2 Locomotion : comment se déplace-t-il ?

Le faisan vole et court. Il vole quand on lui fait peur ou quand il y a de la chasse. Quand il court c’est qu’il nous a vus.

3 Alimentation : que mange-t-il ?

Le faisan mange : des graines (blé noir, maïs), des petit fruits sauvage, des glands, des insectes, des vers, escargots et des limace.

4 Reproduction : comment se reproduit-t-il, comment fait-il ses petits ?

Les oeufs de la poule faisane

Au printemps, la faisane fait son nid à terre, dans des buissons épais, dans les fougères, dans l’herbe haute des prairies où parfois, les œuf sont détruits par la faucheuse. Le nid est fait de menus brins de bois et tapissé de feuilles ou de plante sèches.

Le nid et les oeufs de la poule faisane

La faisane y pond en avril ou mai dix à vingt œuf vert et tachés de brun, moins gros que ceux d’une poule de bassecour. Les faisandeaux sortent des œuf que la mère a couvés toutes seule, au bout de 23 à 25 jour et ils trottent immédiatement.

La longévité du faisan dépend de ce qu’il lui arrive…

5 Relations : proie et prédateurs…

Le faisan est élevé puis chassé.

SOURCES :

Le Golden Retriever

réalisé par Layanna, qui a un nouveau chiot Golden Retriever : Sun !

1 : Description

  • Il a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Il possède un squelette intérieur osseux et un crâne : c’est un vertébré.
  • Ces chiens ont un corps recouvert de poils, les femelles ont des mamelles : ce sont des mammifères.
Ce chien de chasse a une allure générale très sympathique !
  • Le Golden Retriever est l’une des races de chien les plus populaires au monde. Originaire de Grande-Bretagne, il est apprécié pour son attitude joviale, son intelligence et son caractère affectueux.

Caractéristiques physiques

Pelage Son poils est mi-long, et peut-être ondulé ou plat. La couleur du pelage varie du blanc crème au doré foncé.

Taille au garrot

  • la hauteur moyenne au garrot d’un Golden Retriever adulte mâle peut varier de 56 à 61 cm.
  • et celle des chiennes Golden Retriever est comprise entre 51 et 56 cm.

Poids

  • mâles : de 29,5 kg à 34 kg environ
  • femelle : de 25 kg à 29,5 kg environ
La queue du Golden Retriever a des poils plus longs que sur le corps.

Yeux Les Golden Retriever ont une variété de couleur d’yeux, mais la plus courante est marron foncé.

Museau Le museau du Golden Retriever est assez large et il est de même longueur que le crâne.

Oreilles Taille moyenne et « pendantes », à hauteur des yeux ; l’attache de ses oreilles doit être à la même hauteur que ses yeux.

On voit bien les cils blancs de Nouchka, une Golden Retriever de notre connaissance.
On voit bien l’attache des oreilles de Sun !

Sens Le Golden Retriever est un chien réputé pour son excellent sens de l’odorat. Il a été élevé pour localiser rapporter des oiseaux de gibier aux chasseurs, une tâche qui nécessite un nez très développé.

Un Golden retriever s’entraine pour rapporter un canard à la chasse.

Espérance de vie du Golden : 10 à 12 ans.

Pour en apprendre encore plus sur les chiens en général, Essya et Gabrielle ont fait un exposé sur le chien.

2 - Locomotion : Comment se déplace-t-il ?

Le chien se déplace au pas, au trot et au galop. Quand il marche il pose ses doigts et ses coussinets sur le sol.

Les doigts se terminent par des griffes qui empêchent le chien de déraper. Elles ne sont pas rétractiles. Elles s’usent au fur et à mesure. Si cela ne se produit pas naturellement, par exemple pour les chiens vivant en appartement, il est nécessaire de les couper.

Le Golden a les pattes palmées : il peut nager efficacement en cas de besoin.

Ces chiens peuvent être utilisés pour le sauvetage dans l’eau.

3 - Alimentation

Le chien est un carnivore. À l’état sauvage, le chien mangerait de la viande. De nos jours, on le nourrit souvent d’aliments préparés qui se composent de viande, de céréales et de légumes.

4 - Reproduction

Les femelles ont leurs premières chaleurs entre 9 et 15 mois. Il est recommandé d’attendre jusqu’à l’âge de deux ans pour commencer la reproduction, afin de réduire les risques de complications.

Les femelles ont leurs chaleurs deux fois par an, jusqu’à leur sixième année. Leur capacité reproductrice est la meilleure entre 2 et 5 ans. La durée de gestation d’une femelle Golden Retriever est en moyenne de 63 jours (environ 2 mois). Une chienne Golden Retriever peut faire de 4 à 12 chiots par portée.

5 Ses relations et ses comportements

Les Golden Retriever ont un pelage imperméable qui les protège du froid. Ils peuvent supporter des température assez basses.

Le Golden retriever est doux, affectueux et généreux. Il est toujours à l’écoute de sa famille ; il est le chien le plus gentil au monde s’il est bien dressé.

Sun est facile à dresser : il sait déjà s’asseoir, ne pas bouger et ne pas se précipiter sur sa nourriture !

Ils sont aussi connus pour être excellents accompagnateurs de personnes handicapées.

Ils sont intelligents, doux et patients.
Sun dans la classe : il est adorable, tout le monde a pu le caresser…

Après l’exposé, Sun est venu nous rendre visite, comme un gentil cadeau… merci Layanna et sa maman !

Layanna et Sun dans la cour de l’école : quelle tendresse !

Le grand requin blanc

exposé réalisé par Yannis et Inaya

1 - Description

  • Il a une tête, une bouche, et des yeux : c’est un animal.
  • Il possède un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré.
  • Il a un squelette de cartilage : c’est un poisson cartilagineux.
  • Taille : de 4 à 6 m.
  • Poids : entre 700 et 2 000 kg, 3320 kg = record.
  • Couleur : Gris dessus et blanc dessous, d’où son nom.
    Grand requin blanc : est-il vraiment blanc ?
    Non, le grand requin blanc est gris dessus, blanc dessous.
  • Où habite-t-il ? Partout dans le monde, sauf dans les mers polaires.

2 – Locomotion : comment se déplace -t-il ?

Il se déplace en nageant.

3- Alimentation : que mange-t-il ?

Poissons, phoques, tortues, oiseaux et bébés baleines, mais pas les humains.

Comment se procure-t-il sa nourriture ?

Grâce à son museau il peut détecter les décharges électriques produites par des organismes vivants. Ainsi, il arrive à trouver des proies, y compris dans les eaux sombres.

Lorsqu’il attrape une proie, il la mord puis il arrache un morceau de chair. Puis lorsque la proie est suffisamment affaiblie (du fait de la perte de sang à cause de la morsure) il la mange par petits morceaux.

4- Reproduction : comment se reproduisent-t-ils ?

Le requin blanc est ovovivipare. Les petits naissent dans des œufs qui restent dans le ventre de la femelle. Ils éclosent et sortent vivants du ventre de la femelle.

Comment ses petits grandissent-t-ils ?

Ils grandissent en mangeant du poisson.

Comment s’occupe-t-il de ses petits ?

Il les garde dans le ventre. Une fois sortis du ventre il ne s’en occupe plus.

5- Ses relations et ses comportements avec les animaux des autres espèces

Il est appelé «  super prédateur » parce qu’aucun animal ne le chasse.

SOURCES :

Le husky de Sibérie

exposé réalisé par Layanna

1.Description

  • Il a une tête, une bouche et des yeux.
  • Il possède un squelette intérieur osseux et un crâne : c’est un vertébré.
  • Il a un corps couvert de poils, les femelles ont des mamelles : ce sont des mammifères.
  • Nom scientifique (en latin) de l’espèce : Canis lupus
  • Longueur (sans la queue) : les femelles de 51 à 56 cm et les mâles de 53 à 60 cm
  • Poids : entre 20 et 30 kg
  • Couleur du pelage : gris et blanc
  • Museau : allongé
  • Yeux : marron ou bleu, ou vairons (un œil marron et l’autre bleu).
    Les yeux d’un husky de Sibérie : il ressemble à ma chienne Lëika.
  • Oreilles : courte, arrondies, écartées
  • Dents : 72 dents
  • Queue : environ 45 cm
  • Doigts : pattes antérieures : 5 doigts / pattes postérieures : 4 doigts reposant sur le sol et 1 atrophié.
  • Sens : odorat très développé ; ouïe exceptionnellement fine ; vue identique à celle de l’homme.

Caractère : chien d’utilité, observateur, prudent

Durée de vie : environ 13 ans, jusqu’à 18 ans en captivité.

2. Locomotion : comment se déplace-t’il ?

Le chien se déplace au pas, au trot et au galop.

Quand il marche il pose ses doigts et ses coussinets sur le sol.

Les coussinets d’un chien.

Les doigts se terminent par des griffes qui empêchent le chien de déraper. Elles ne sont pas rétractiles. Elles s’usent au fur et à mesure. Si cela ne se produit pas naturellement par exemple pour les chiens vivant en appartement, il est nécessaire de les couper.

3. Alimentation

la nourriture

Il mange en principalement des croquettes, ou de la viande crue.

4. Reproduction

Dès l’âge d’un an, et deux fois par an, la chienne est apte à s’accoupler : on dit qu’elle est en chaleur. Son odeur particulière avertit et attire alors les mâles. Après l’accouplement, les chiots se développent dans le ventre de leur mère. Cette période s’appelle la gestation, elle dure environ 60 jours.

la reproduction

La veille de la naissance de ses petits la chienne refuse souvent toute nourriture : c’est le signe qu’elle va mettre bas.

Une chienne avec son petit.

5. Ses relations et ses comportements

Le husky supporte une température jusque vers -40°C.

Deux huskies sur leur niche : ils ne craignent pas le froid !

Attention les huskys sont aussi très fugueurs !

un husky s’enfuie

SOURCES :

Le narval

exposé réalisé par Violette

1. Description

Le narval a une tête, une bouche et des yeux c’est donc un animal, il a aussi un squelette osseux et un crâne : c’est un vertébré. Le narval est un cétacé de taille moyenne.

Les adultes ont sur leur dos une cape sombre avec des taches grises et noires.

Ils sont grands : de 4 à 6 m sans la défense, plus les 1,50 à 3 m de la défense.

Narval dessiné par Violette

Il pèse à peu près 1 250 kg. Son espèce la plus proche est le bélouga.

Le narval vit en Arctique dans les eaux froides.

2. Locomotion

Le narval nage, il fait surface à faible hauteur avec la tête. Les sauts complétement en dehors de l’eau sont très rares.

3. Alimentation

Le narval mange : des calamars, des crevettes, et des petits poissons de toute sorte.

4. Reproduction

La défense du narval est beaucoup utilisée pour séduire les femelles. Le narval s’accouple de mars à mai. Il fait des petits tous les 2-3 ans, les petits naissent surtout vers juillet-août. Il reste de 14 à 15 mois dans le ventre de sa mère mais reste dépendent encore de 8 à 12 mois. Le narval vit de 25 à 50 ans.

SOURCES :

Le poisson volant

réalisé par Matis D et Maëlan

1.Description

  • Il a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Il possède un squelette intérieur et un crane c’est un vertébré.
  • Il a un squelette osseux et des nageoires à rayons : c’est un poisson osseux.
  • Poids : 500 g
  • Taille (en longueur) : de 25,30 à 45 cm.
  • Lieux de vie : Océan Atlantique

Il y a 64 espèces de poissons volants, dont l’Exocoetus volitant (poisson volant commun).

2. Locomotion

Pour se préparer à un vol plané, le poisson nage rapidement près de la surface de l’eau, ses nageoires près du corps. Lorsqu’il sort de l’eau il déploie ses nageoires.

La nageoire caudale est en général très hérissée, avec le lobe inferieur plus long que le supérieur. Le poisson déplace rapidement le lobe inferieur pour se propulser ; il peut planer à 60 km/h et si le vent est favorable, il peut sauter suffisamment haut pour passer au-dessus d’un bateau.

Le vol plané d’un poisson volant

3.Alimentation

Le poisson volant mange du plancton (plancton : ensemble de très petits animaux qui vivent dans l’eau).

4. Reproduction

Il est ovipare donc il pond des œufs et les bébés se développent dans l’eau.

5. Le poisson volant et l’homme

Le poisson volant (souvent conservé par séchage) est la nourriture de base du peuple Da’o de l’ile des Orchidées (Taïwan). Leurs œufs (Tobiko) sont utilisés dans la cuisine japonaise pour confectionner certains types de sushis.

SOURCES : wikipédia et

Le porc-épic

"C’est mon papi qui a trouvé un piquant de porc-épic en Afrique.

Il me l’a rapporté, je l’ai présenté à la classe quand j’étais en maternelle.

En CE2, je l’ai présenté à nouveau, et Ethan m’a aidé à faire l’exposé."

Ewen

On dit aussi des aiguilles de porc-épic.

1. DESCRIPTION

Il est recouvert de piquants et possède de longues moustaches. Son dos est couvert de piquants longs de 30 cm. Les piquants sont des poils durs qui restent droits tout seuls, sans gel !

Dessin de porc-épic

Taille : 70-85 cm.

Où il vit ? Cet inoffensif rongeur vit en Afrique, en Asie et dans le sud de l’Europe.

Le terrier des porc-épics.

2. ALIMENTATION

Les porcs-épics mangent proprement. Ce sont des rongeurs, donc des herbivores.

Avec leurs pattes avant ils maintiennent la nourriture contre le sol et y plantent leurs grandes dents pointues.

3. REPRODUCTION

Les petits naissent avec des piquants tout mous qui ne deviennent durs que quelques jours plus tard.

4. DÉFENSE

Les piquants du porc-épic se détachent facilement et pénètrent dans la peau de l’ennemi. Si la blessure s’infecte même un gros animal comme le lion peut mourir.

Lorsqu’il est menacé, il se hérisse et charge sur son assaillant à reculons.

Dans le manuscrit du Livre des Merveilles de Marco Polo (Bibliothèque Nationale de France).

Le renard polaire

1.Description

  • Il a une tête, une bouche et des yeux.
  • Il possède un squelette intérieur et un crane : c’est un vertébré.
  • Il a un squelette osseux. Il a 4 membres avec des pattes.
  • Il a un corps recouvert de poils et des mamelles : c’est un mammifère, cela veut dire que la femelle porte ses petits dans son ventre. Après la naissance, elle les allaite.

Le renard est de la famille des canidés comme le loup et le chien.

  • Taille : entre 50 et 75 cm hauteur 30 cm
  • Poids : entre 2 et 9 kg
  • Couleurs :
  • en hiver : complètement blanc
  • en été : brun rougeâtre, mélangé de gris (sur le dos) et de blanc (sur le ventre)
Un renard polaire en été avec sa fourrure brun rougeâtre.
  • Longévité : entre 3 et 6 ans

Il existe beaucoup de différentes espèces de renards.

Les renards polaires habitent, comme l’indique leur nom, au-delà du cercle polaire. Ce sont des endroits froids comme le Groenland, l’Amérique du nord, l’Islande, dans les toundras d’Eurasie (toundra : zone où ne pousse que de l’herbe rase).

Le renard polaire se met en boule pour plus tard dormir.

Son nom en latin est Alopex lagopus.

Le renard polaire dort dans sa foururre gris blanc.

2.Locomotion : comment se déplace-t-il ?

Il se déplace en marchant et quand il chasse, il court sur ses proies. Il peut aussi les guetter en se mettant à l’affut à côté de l’entrée d’un terrier, et bondir dessus.

3.Alimentation

Le renard polaire est un carnivore, il mange des lièvres polaires, des lemmings et des oiseaux. Pour les attraper, il se camoufle dans la neige pour ensuite sauter sur sa proie.

Le renard creuse pour attraper un lemming.

Parfois, il vole de la nourriture à un ours polaire : poissons, restes de phoques…

Son principal prédateur est l’homme.

4.Reproduction

La renarde peut faire 4 à 5 renardeaux, qui naissent au printemps. Les renardeaux restent avec leurs parents jusqu’à l’automne. La mère porte les renardeaux pendant 52 jours.

Le printemps est là et les renardeaux tètent leur mère.

À la naissance les petits sont aveugles et sourds. À trois semaines les petits ne mangent que de la viande que leur mère mâche d’abord pour eux. Au mois d’octobre les petits sont capables de se débrouiller tout seuls et quittent définitivement leurs parents.

5.Ses relations et ses comportements

Les renards creusent un trou sous la neige pour s’y abriter : ça s’appelle une renardière.

Le renard polaire résiste jusqu’à -50°C.

Ils vivent en groupe.

Le renard polaire n’est pas toujours solitaire ! Au printemps, surtout, il lui arrive de vivre en groupe et de partager son territoire.

Quand il y a un prédateur il se camoufle sur la neige.

Les renards attendent que l’ours prenne un poisson pour lui chipper un morceau.

SOURCES :

Le requin baleine

Requin baleine dessiné par Elzéar

Le sanglier

réalisé par Corentin

1- Description

  • Il a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Il a un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré.
  • Il a un squelette osseux.
  • Il a quatre membres.
  • Il a un corps recouvert de poils et des mamelles : c’est un mammifère.

Nom scientifique : Sus scrofa. De la famille des suidés. On l’appelle aussi le cochon sauvage.

Taille : il peut mesurer 1 mètre jusqu’aux épaules.

Longueur du corps : 2 mètres environ.

Le sanglier fuit le chasseur.

Poids :

  • Le mâle peut peser jusqu’à 150 kg.
  • La femelle pèse jusqu’à 100 kg environ.

Tête : on l’appelle aussi la hure. La hure porte le groin (= nez) qui lui sert à fouiller la terre.

Crinière : elle est faite de poils hérissés et noirs, garnissant le dos. Avec ces poils, on fait des brosses et des pinceaux. On appelle ces poils des soies.

Queue : elle mesure 25 cm environ.

Pattes : courtes mais puissantes elles sont terminées par 4 ongles (ou sabots) noir et durs dont 2 seulement se posent sur le sol.

Dents : Il a 40 dents. Les deux paires de canines du mâle sont appelées les défenses, elles peuvent mesurer jusqu’à 30 cm.

Le petit s’appelle le marcassin.

Son nom change avec son âge, on l’appelle ragot à 2 ou 3 ans, quartanier à 4 ans, quintannier à 5 ans, vieux sanglier à 6 ans.

Longévité : il peut vivre jusqu’à 20 ans.

Son cri : on dit qu’il grommelle ou bien qu’il nasille.

Traces : ces empreintes mesurent de 6 à 7 cm de large.

2- Locomotion

La plupart du temps ils sont en groupe, ils sortent la nuit pour se nourrir, ou le jour quand il y a des battues.

Il peut courir jusqu’à 70 kilomètres/heure.

Le sanglier court très vite !

3- Alimentation

Il est omnivore : le sanglier mange aussi bien des végétaux que des animaux : il aime tout.

Un sanglier qui retourne la terre avec son groin.

Mais il est plus végétarien : il mange des glands, de l’avoine, du maïs, des topinambours (tubercule utilisé surtout pour la nourriture du bétail), des châtaignes…

Le sanglier arrache des pieds de pomme de terre d’un coup de boutoir. Puis il les retient entre ses mâchoires et les secoue violemment pour en détacher les pommes de terre. Ensuite il les croque goulument.

Il aime beaucoup les champignons, les truffes (champignons souterrains) , les raisins, les faines (fruit du hêtre)…

Un groupe de sangliers, qui peut causer des dégâts dans les champs.

On dit aussi qu’il est « saccageur de champs » d’avoine, de maïs…

Il mange également des couleuvres, des œufs d’oiseaux et des mulots.

L’hiver il déterre des racines de fougère, et des pissenlits pour s’en nourrir.

4 - Reproduction

La femelle sanglier est appelée la laie. En mars, elle donne naissance à une portée de 6 à 10 petits : les marcassins. Le sanglier, la laie et les marcassins forment une harde.

Un marcassin âgé de quelques mois.

La laie est une bonne mère. Elle donne naissance à ses petits dans une bauge bien cachée et souvent recouverte de feuillages. Elle apprend à ses marcassins à se nourrir, à suivre une piste et à sentir le moindre danger. Pour les défendre, elle se dévoue jusqu’à la mort. Elle entraine volontairement les chasseurs en plaine afin de les éloigner de la bauge.

Une laie avec des marcassins.

Il n’est pas rare de voir une laie adopter des orphelins et les caresser du groin tandis qu’ils la tètent.

Le pelage du marcassin est zébré, brun et roux jusqu’à l’âge de six mois. Ensuite, il perd ses raies pour devenir brun-roux uni.

5- Ses relations et ses comportements

Il est méchant lorsqu’il se sent en danger ou quand il est blessé. Alors il charge et les chiens ont peur de lui.

Le sanglier est prêt à charger.

Son front lui sert de bélier. Il avance au trot, fonce devant lui et traverse les fourrés sans s’arrêter, en baissant simplement la tête quand le taillis est épais. Le sanglier n’a pas peur des autres animaux sauvages.

Il a l’habitude de prendre des bains de boue pour se débarrasser des parasites dans une mare appelé la souille.

SOURCES :

  • BTj n° 55, Le sanglier
    couv55
  • Le sanglier, collection « Je vis dans la forêt »
  • Les animaux de la forêt (collection l’imagerie animale, Fleurus)
Ce jour-là, les chasseurs de Broualan ont tué trois sangliers !

Le sapin

exposé réalisé par Aodren, avec la relecture de Lola. C’est le premier exposé du site sur un VÉGÉTAL !

1-Description

C’est un végétal : il a un tronc, des branches, des aiguilles et des pommes de pins, c’est un arbre c’est un conifère. Contrairement aux feuillus, qui ont des feuilles, les conifères ont des aiguilles. De plus, les feuillus perdent leurs feuilles, les conifères conservent leurs aiguilles tout l’hiver.

Sapin

On peut définir leur âge en fonction de la largeur de leur tronc. Une plante – on dit aussi un végétal – est un être vivant qui trouve dans la lumière du soleil l’Énergie dont il a besoin pour vivre. Le gaz carbonique de l’air et l’eau du sol complètent sa nourriture.

Le sapin en bonne santé

Observons l’extrémité d’une branche de sapin. Chaque petit rameau est terminé par un bourgeon et porte des aiguilles plates, non pointues.

Au printemps, les bourgeons gonflent, les écailles se desserrent et trois petits rameaux vert clair avec des petites aiguilles tendres apparaissent. Ces rameaux grandissent jusqu’à l’automne. Les aiguilles qui se sont formées cet été sont sur les derniers petits rameaux. Les aiguilles les plus vieilles sont le plus près du tronc.

Lorsque les aiguilles sont trop vieilles (8 à 12 ans), elles meurent et tombent.

Aodren a représenté la croissance d’un sapin

Le sapin malade

Lorsque le sapin est malade, ses aiguilles vivent moins longtemps. Elles jaunissent, sèchent et tombent prématurément. Quelquefois, il ne reste plus que des aiguilles qui n’ont pas plus d’un an.

Puis les branches qui ont perdu trop d’aiguilles meurent. Le sapin se dégarnit à partir du bas. De nouvelles branches courtes se développent à partir du tronc.

Le sapin, affaibli, devient plus sensible aux maladies et à la sécheresse. En même temps, beaucoup de petites racines meurent. Le sapin ne grandit plus. Seules les branches hautes continuent encore à pousser alors qu’elles se dénudent à leur base.

Le sapin fait beaucoup de cônes mais ses graines sont souvent stériles (qui ne peut plus donner de fruits).

Enfin, l’arbre meurt et est attaqué par les insectes et les champignons qui se nourrissent de bois mort.

sapin mourant

2- Locomotion

Il ne peut pas se déplacer, mais il bouge avec le vent, ses graines elles peuvent se déplacer avec le vent.

3- Alimentation

Il se nourrit de soleil et il boit avec ses racines. Il mange aussi de la terre, plus précisément des nutriments.

4- Reproduction

Il se reproduit avec des graines. Le sapin fait des pommes de pin et quand elles tombent, les graines se dispersent avec le vent.

5- Ses relations et ses comportements

La coutume de l’Arbre de Noël est signalée pour la première fois en Allemagne vers 1605. À Strasbourg et en Alsace on cueille, à cette époque, les jouets accrochés aux branches du sapin. Cette coutume se répand brusquement à partir de 1870 quand des familles alsaciennes se réfugient en France à cause de la guerre. Attention ! On vend souvent sous le nom de sapin de Noël un autre conifère : l’épicéa.

On dit, qu’aux États-Unis, il est vendu chaque année plus de 25 millions d’arbres de Noël. Pour éviter la déforestation maintenant les arbres de Noël sont souvent en plastique, en France et dans le monde.

Le voilier de l’Atlantique

1- Description

  • Il a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Il possède un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré.
  • Il a un squelette osseux et des nageoires à rayons : c’est un poisson osseux.
Voilier de l’Atlantique dessiné par Aodren
  • Taille : 3,50 m maximum.
  • Il pèse 60 kg.
  • Couleur : gris et noir.
  • Habitat : Océan Atlantique (eaux tropicales tempérées).

2- Locomotion

Il se déplace avec ses nageoires, comme tous les poissons, en ondulant. C’est le poisson le plus rapide du monde, qui peut atteindre 110 km/h : sa nageoire en forme de voile coupe l’eau, fend l’eau et lui permet d’atteindre ces pointes de vitesse, ainsi que sa queue très musclée et rigide.

3- Alimentation

Il mange du poisson et du calamar. Il assomme le poisson et il le mange.

4- Reproduction

Il se reproduit dans le golfe du Mexique.

La femelle pond plusieurs millions d’œufs.

Les petits du voilier de l’Atlantique grandissent, ils flottent près de la surface jusqu’à leur éclosion. Ils grandissent avec leur mère pour qu’elle leur apprenne à chasser.

SOURCES : Vikidia et :

Les chevreuils

réalisé par Corentin, relu par Marie-Line M, de l’INRAE

1- Description

Le chevreuil a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.

Il a un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré.

Il a des poils, des mamelles : c’est un mammifère.

Hauteur au garrot : 60 à 70 cm

Cette image montre la hauteur au garrot.

Longueur : 1,20 m

Le chevreuil n’a pas du tout de queue ; il a une touffe de poils sur les fesses en forme de haricot chez le mâle, de laquelle pend une touffe de poils vulvaires (qui peut faire penser à une petite queue), seulement chez la femelle.

Poids : entre 15 et 35 kg

Couleur du pelage : brun roux en été, brun gris en hiver.

Comme beaucoup d’animaux, on rencontre des individus albinos. Dans le sud de l’Ille-et-Vilaine, il y en a un très beau qui s’est laissé photographier.

Brocard albinos photographié en Ille-et-Vilaine.
Le même, vue de face : on aperçoit bien ses bois.

Le mâle s’appelle le brocard, la femelle la chevrette, et le petit le faon.

Comme la plupart des femelles, la chevrette est plus légère que le mâle, elle a la tête plus fine.

Ils habitent dans presque toute l’Europe : très commun dans les bois d’Europe du Nord, moins au Sud. Il y en a partout en France.

Le chevreuil peut vivre jusqu’à 12 ans. C’est un cervidé : les cervidés, au moins les mâles, portent des bois sur la tête.

Il existe différentes espèces de cervidés. Les 5 espèces les plus connues au monde sont le cerf élaphe, le daim, le muntjac, le caribou, et l’élan.

2- Comment se déplace-t-il ? (c’est la locomotion)

Les traces d’une chevrette et d’un brocard.

Ils se déplacent avec leurs quatre pattes articulées, en sautant et en courant.

La plupart du temps ils se déplacent en bondissant.

Le faon saute beaucoup, il fait de nombreuses cabrioles.

3- Alimentation

Il mange des fleurs, des herbes, des bourgeons, des glands, des écorces, des feuilles. II préfère les végétaux feuillus comme les ronces, les framboisiers, les lierres.

C’est un ruminant, comme la chèvre et la vache.

Comme elles, il n’a pas de canine ; il n’a que des incisives (8 sur la mâchoire du bas, aucune sur celle du haut).

Denture d’un herbivore ruminant.
L’estomac des ruminants est composé de quatre poches dans lesquelles la nourriture circule. Celle-ci revient dans la bouche.

4- Reproduction : comment fait-il des petits ?

Les bois du brocard sont en train de repousser sous une peau appelée le velours.

En juillet–août, au moment du rut (période d’activité sexuelle pendant laquelle les mammifères cherchent à s’accoupler), on peut apercevoir les traces des brocards et les entendre aboyer : c’est le verbe qu’on utilise pour les chevreuils (mâles et femelles), et cela ressemble effectivement à un aboiement de chien (pour les cerfs on dit : bramer. Pour les daims, on dit : réer, et pour les ânes, on dit : braire).

L’été est le temps des amours. Le mâle racle les arbres encore plus fort.

À l’odeur, le brocard repère une chevrette. Il parade près d’elle en faisant des ronds et des huits qui laissent des traces parfois assez profondes dans le sol.

Après l’accouplement chacun repart de son côté.

La gestation des chevrettes a une particularité : elle a une phase de « diapause ».

Peu de temps après la fécondation (juillet ou août), l’œuf ralentit son développement à l’extrême sans s’implanter dans la paroi utérine pendant environ 5 mois ; il ne s’implante dans l’utérus de la mère qu’au tout début de l’hiver (fin décembre, début janvier) et poursuit normalement son développement pendant les 5 mois suivants ; cette particularité permet aux faons de naître au printemps malgré un rut en été.

La gestation « vraie » ne dure pas plus de 5 mois.

Deux faons dans l’herbe.

Pour mettre ses petits au monde, la chevrette s’isole. Elle met au monde deux faons et les allaite pendant 5 mois. Ses faons sont capables de se lever peu de temps après leur naissance.

Au milieu du printemps, la chevrette sort des hautes herbes avec ses petits mais fait attention au renard, à la martre, et à l’aigle royal. De même le sanglier, omnivore, peut manger les restes d’un cervidé mort.

5- Ses relations et ses comportements

À l’origine, les chevreuils étaient des animaux forestiers.

Le chevreuil est solitaire au printemps et en été. Le mâle défend un territoire contre les autres mâles, et la femelle ne vit pas en groupe, ni même en permanence avec ses faons, qui restent le plus souvent seuls et cachés jusqu’en fin d’été.

Ils ne forment des groupes qu’en automne et hiver, quand les mâles ont perdu leurs bois et que les faons sont assez grands pour suivre leur mère ; ces groupes dépassent rarement 4-5 individus en forêt mais peuvent être beaucoup plus grands en paysage ouvert (grandes cultures), où les animaux se voient de loin et tendent à se regrouper ; ces groupes ne sont pas stables.

S’il entend un bruit, le chevreuil fixe avec attention la direction où il a détecté des craquements, lève les narines vers le vent et essaie de comprendre ce qui se passe.

Le chevreuil a des prédateurs : l’humain, l’ours, le loup, et le lynx. Le renard et le chat sauvage peuvent dévorer les faons juste après leur naissance. Quand il est seul, le faon se protège en restant couché, immobile, camouflé dans les feuilles sèches.

Un faon peut se camoufler grâce à sa robe mouchetée

Il peut aller dans la neige grâce à sa robe épaisse.

À la chasse, on peut tuer aussi bien les mâles, les femelles (suitées ou non) et les jeunes de l’année.

Sources :

  • BTj, Sur les traces du chevreuil n°473
  • Guide de la nature milieu par milieu
  • Le chevreuil, Mini Patte, Milan
  • Les mammifères d’Europe
  • Marie-Line Maublanc, Comportement et Ecologie de la Faune Sauvage (CEFS), INRAE, CS 52627, 31326 Castanet-Tolosan, France Blog chevreuils

Les loups

réalisé par Inès et Manon

1. Description

  • Il a une tête, une bouche et des yeux.
  • Il possède un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré.
  • Il a un squelette osseux.
  • Il a 4 membres avec des doigts : c’est un tétrapode.
  • Il a un corps recouvert de poils et des mamelles : c’est un mammifère, la femelle allaite ses petits.

Le loup est de la même famille que le chien, le renard, le chacal, et le fennec. Il est très proche du chien domestique. Une louve et un chien peuvent avoir des petits ensemble.

Longueur (sans la queue) : 1 m à 1,40 m

Poids : 25 à 45 kg.

Couleur de la fourrure : elle varie suivant l’habitat, la saison et les individus exemple du gris, blanc ou beige clair jusqu’au noir.

Nom du mâle : loup

Nom de la femelle : louve

Nom du petit : louveteau

Le loup vivait partout en Europe, il était très répandu. Ensuite, il a été chassé et il a disparu. Maintenant qu’il est protégé, il revient lentement dans toute la France.

2- Locomotion

Le loup se déplace avec une meute, c’est-à-dire un groupe de loup, on dit aussi un clan. Il court avec ses pattes, il peut parcourir de grandes distances dans une journée, parfois jusqu’à 100 km.

3-Alimentation

Le loup chasse pour se nourrir : il est carnivore, il a des canines puissantes.

Le loup se nourrit de viande.

Ses proies varient selon la saison et son territoire de chasse. L’hiver, ce sont des élans, des cerfs, des chevreuils.

L’été, des animaux plus petits : castors, lièvres, souris. Exceptionnellement, il mange des charognes, des fruits et des insectes.

Il avale aussi de l’herbe pour se purger. Son estomac peut contenir jusqu’à 5kg de nourriture.

Chasse

Dans un troupeau d’animaux herbivores, les loups savent repérer les moins résistants (jeunes, malades, âgés, qui sont plus faciles à poursuivre et à tuer). Ils se mettent à plusieurs pour cerner celui qu’ils ont choisi comme proie. Ils attaquent aux pattes, puis, quand il est épuisé ils l’égorgent. Comme tous les prédateurs, en éliminant des animaux faibles et malades ils ralentissent la propagation des maladies.

Le loup est un super prédateur, tout en haut de la chaine alimentaire.

4. La reproduction

Le mâle et la femelle restent généralement ensembles pour toute la durée de la vie. Ils s’accouplent à la fin de l’hiver (février, mars ou avril suivant les pays).

Ils creusent leur tanière dans la terre, sous des broussailles ou des rochers, mais toujours près d’un point d’eau. C’est souvent une galerie de plusieurs mètres de longueur qui mène à l’endroit où la naissance aura lieu.

La femelle met bas environ deux mois après l’accouplement.

3. Les louveteaux

Le nombre des petits varie de trois à huit. A la naissance, ils pèsent 400 grammes. Ils ouvrent les yeux vers le dixième jour.

Entre 10 et 20 jours, ils apprennent à marcher.

Les louveteaux têtent avant le sevrage.

Ils se passent peu à peu du lait de leur mère et vers 5 semaines, ils mangent de la viande que les adultes ont mâchée pour eux. Ils sont très joueurs.

A l’âge de 4 à 6 mois, leurs dents de lait sont remplacées par les dents définitives. Ils commencent alors l’apprentissage de la chasse.

Les adultes du clan participent tous à la garde et à l’éducation des louveteaux.

Le loup vit en société

A la queue leu leu : les loups se déplacent à la queue leu leu. En ancien français, le mot « leu » veut dire « loup ».

Les loups vivent en bande ce qui correspond souvent à une grande famille qu’on appelle un clan.

Une meute de loups

Dans un clan, il n’y a pas d’égalité entre les loups. Le chef est un mâle dominant. Lui seul et sa femelle peuvent s’accoupler et avoir des petits. Les autres loups adultes et jeunes sont soumis totalement au mâle dominant. Ce mode de vie en société leur permet de capturer à plusieurs des proies de grandes tailles.

Le hurlement du loup est un appel.

5 - Ses attitudes pour se comprendre

Dans une bande, on reconnait le loup dominant à la position de sa queue.

Le loup dominant a la queue dressée.

Les loups ne sont pas dangereux pour les humains : ils sont timides, ils craignent l’homme.

Pour eux, l’homme est un animal dominant. Ils ne l’attaquent pas sauf s’ils sont atteints d’une grave maladie, la rage, qui peut les rendre très dangereux.

Autrefois, quand ils s’approchaient trop près de leurs moutons, les petits bergers chassaient les loups à coups de pierre.

Les chiens patou sont élevés avec les brebis : ils sont des gardiens efficaces dont l’odeur suffit souvent à fait fuir les loups.

Voici ce qu’écrit un spécialiste des loups qui les a observés et étudiés passionnément : « Le loup est aussi discret que farouche, en particulier avec l’homme envers lequel il n’est pas agressif ». Il y a de nouveau des loups dans nos forêts, mais ils ont peur de nous et on les voit peu. En tout cas on n’a rien à craindre d’eux.

Sources : Nous avons cherché dans les bibliothèques de l’école tous les livres documentaires sur les loups.

  • Connais-tu les loups ? BTJ n°306

La baleine

Exposé réalisé par Violette et Luna, à deux en plein confinement, par téléphone et par mail : bravo !

Luna a dessiné 2 cétacés : un cachalot et un dauphin.

1- Description

Baleine à bosse
  • La baleine a une tête, une bouche est des yeux : c’est un animal .
  • Elle a un squelette intérieur et des nageoires articulées : c’est un mammifère .
    Squelette baleine
  • Elle a 2 nageoires sur le côté plus une nageoire dorsale, et le corps en un seul partie.
  • Ses dents s’appellent des fanons (ça ressemble à un peigne).
    fanons
  • Couleurs : bleu, blanc, gris
  • Poids : Plus de 100 tonnes
  • Taille : Jusqu’à 30 mètres

Différentes espèces :

  • La baleine de Biscaye
  • La baleine à bosse
  • La baleine franche
  • La baleine grise
  • La baleine du Groenland

Où habite-telle ?

L’été les baleines vivent dans les eaux froides.

L’hiver dans les eaux chaudes.

2 – Locomotion

Comment se déplace-t-elle ?

La baleine avance en battant lentement la queue de haut en bas.

3 – Alimentation

Que mange la baleine ?

Elle se nourrit principalement de petites crevettes et de krill.

Petite crevette

Le krill est constitué de petits animaux, du plancton et de crustacés mesurant chacun quelques centimètres et peut peser plusieurs millions de tonnes.

Plancton

C’est la nourriture des géants.

Comment se procure-t’elle sa nourriture ?

Pour manger elle ouvre la bouche, puis elle plaque sa langue contre son palais et laisse sortir l’eau sur les côtés de sa bouche. Seules les crevettes sont retenues par les fanons.

4 - Reproduction

Où se reproduit la baleine ?

Autour de l’équateur, dans les eaux tièdes.

Comment se reproduit elle ?

La baleine porte son bébé dans son ventre pendant 10-12 mois.

Elle s’isole pour donner naissance à son premier bébé. Il sort de son ventre la queue la première. Doucement elle le pousse vers la surface pour que le bébé respire.

La baleine ne donne pas naissance à son bébé en pleine mer mais dans les eaux tièdes et peu profondes.

Comment s’appelle le bébé des baleines ? Il s’appelle le baleineau.

Comment grandissent les baleineaux ?

Les bébés grandissent très vite, en moyenne de 3 à 4 centimètres de longueur et de 80 kg par jour !

Ils remontent régulièrement à la surface pour respirer.

Baleineau

Que mange le baleineau ?

Sa maman l’allaite. Il boit donc du lait.

Comment la baleine s’occupe t’elle de ses petits ?

Elle reste généralement près de son baleineau. Elle l’aide à remonter à la surface pour respirer et le défendre.

5 – Ses relations et ses comportements

Avec les animaux de son espèce : vie en société, communication …

Le chant de la baleine peut parcourir des centaines de kilomètre. Ici vous pouvez écouter un chant de baleine On pense qu’elles s’échangent des informations sur l’endroit où elles se trouvent, sur la nourritures et des bateaux.

Avec les animaux des autres espèces : proie, prédateur, parasite…

Orque

Les prédateurs de la baleine

Requin

Les prédateurs de la baleine sont l’orque et le requin mais ils ne mangent que les baleineaux.

Par contre, l’homme est un terrible prédateur de la baleine, des millions de baleines ont été tuées par l’homme. Avant les baleines n’étaient pas protégées mais maintenant elles sont protégées Maintenant c’est la loi, on ne peut plus tuer de baleine ! Mais les Japonais, les Coréens et les Norvégiens veulent toujours en tuer…

Les parasites de la baleine

La baleine a des parasites qui s’appellent :

  • Diatomées : des plaques dorées sur le côté de la baleine.
    Diatomées
  • Balanes : ce sont des crustacés qui se collent sur la peau de la baleine.
    Balanes
  • Poux de baleine : petits crustacés qui se collent au niveau des yeux, des lèvres.
    Poux de baleine
  • Lamproie : petit poison carnivore.
    Lamproie

SOURCES :

mes premières découvertes

La chèvre

réalisé par Aline et Pauline

Une chèvre dans une grange.

1. Description

Elle a une tête, une bouche et des yeux : c’est un ANIMAL.

Elle a un squelette intérieur et un crâne : c’est un VERTÉBRÉ.

Elle a un squelette d’os : c’est un OSTÉICHTHYEN.

Elle a 4 membres : c’est un TÉTRAPODE.

Elle a des poils et des mamelles : c’est un MAMMIFÈRE.

Poids : de 15 à 80 kg pour la femelle adulte et de 20 à 120 kg pour le mâle ayant plus de 2 mois, avant c’est de 14 à 16 kg.

Taille : de 80 cm à 1 m.

Couleurs : blanc, marron, noir, gris, beige.

La chèvre peut avoir une robe d’une seule couleur, de deux, de trois ou même de quatre couleurs.

Il existe 272 espèces différentes de chèvres, voici quelques races de chèvres en France :

  • la chèvre alpine
  • la chèvre corse
  • la chèvre angora
  • la chèvre poitevine
  • la chèvre boer
  • la chèvre lorraine
  • la chèvre des fossés
  • la chèvre pyrénéenne
  • la chèvre du Massif Central

Ses cornes sont creuses. Elles font partie des os de son crâne. Les chèvres ont la plupart du temps des cornes mais il en existe sans. Il y a des éleveurs qui, le plus souvent, coupent leurs cornes pour ne pas qu’elles se battent entre elles. Les boucs peuvent aussi ne pas en avoir.

1- le mufle 2 - le chanfrein 3 - le front 4 - la corne 5 - l’encolure 6 - le garrot 7 - l’épaule 8 - le dos 9 - le rein 10 - le flanc

Schéma chèvre

11 - la croupe 12 - la cuisse 13 - la mamelle 14 - le jarret 15 - le pied 16 - le trayon 17 - l’abdomen 18 - le coude 19 - le boulet 20 - le paturon 21 - le boulet 22 - le genou 23 - le bras 24 - la pampille

Habitat : la chèvre est le plus souvent élevée, nous la mettons dans une chèvrerie ou dans un pré. Nous faisons en sorte que les barrières soient hautes puisque la chèvre pourrait s’échapper si la barrière était à moins de 1,50 m.

2. Locomotion

C’est une grimpeuse adaptée aux escarpements rocheux, aux murailles et aux arbres si leur feuillage est convoité. Poussée par son instinct d’exploratrice, elle se retrouve parfois dans des positions délicates. Ses sabots sont de la même matière que ses cornes. Ils sont constitués de deux onglons coupés de temps en temps.

3. Alimentation

La chèvre est un ruminant ; elle a donc quatre estomacs.

Voici comment se déroule la rumination pour les chèvres.

Quand elle broute, les aliments broyés et imprégnés de salive descendent dans la panse. Ils sont mixés par les mouvements de la poche.

Lorsque la chèvre se repose, les aliments reviennent dans sa bouche en petites quantités. De nouveau, la chèvre les broie avec ses dents et les imprègne de salive.

Puis les aliments passent une deuxième fois dans la panse, où ils sont mixés. Les aliments sont triés dans le bonnet. Les gros morceaux retournent dans la panse, les morceaux petits et fluides vont vers les deux autres poches.

Dans le feuillet, les aliments sont asséchés : l’eau qu’ils contenaient part dans le sang. La caillette est la seule poche qui secrète des sucs digestifs.

Schéma de l’estomac d’un ruminant.

Les chèvres raffolent des ronces, des buissons, du maïs et de l’orge. Elles mangent toutes sortes de végétaux sauvages ou cultivés, elles doivent boire environ 10 L d’eau par jour.

Si la chèvre est élevée, nous lui donnons 2 kg de foin par jour. Elle peut monter aux arbres juste pour manger de l’écorce ou croquer une ou deux petites feuilles.

La chèvre adulte a 32 dents, 8 incisives inférieures qui s’appuient sur la gencive supérieure qui forme un bourrelet résistant (elle n’a pas d’incisives supérieures). Le fond de la bouche est garni de 24 molaires (12 à chaque mâchoire).

La dentition et la mâchoire d’une chèvre.

4. Reproduction

La chèvre avec ses deux petits chevreaux.

Le bouc peut se reproduire dès l’âge de sept mois. Il possède des petites glandes entre ses cornes ; ses glandes fabriquent une odeur qui attire les femelles. En général les chaleurs ont lieu entre le mois d’août et de décembre. Pour la gestation, le bouc libère des spermatozoïdes, qui fusionnent avec l’ovule, ce qui donne un œuf.

L’œuf se divise en deux, puis en quatre, en huit et en seize… Le chevreau est bien formé en cinq mois.

La fécondation dans le ventre de la chèvre.

En France, la chèvre peut se reproduire une fois par an.

Durant les heures qui suivent la naissance, la mère produit un lait particulier : le colostrum. Le colostrum contient beaucoup de vitamines et des anticorps qui protègent le chevreau contre les maladies. Ce lait est interdit à la vente car on ne peut pas en faire du fromage.

La chèvre donne naissance en général à 2 chevreaux, si elle en fait un troisième, on lui donnera le biberon, car elle n’a que 2 trayons.

Au bout de deux mois, le chevreau est sevré. À l’âge de sept mois il devient un adulte.

5. Ses relations et ses comportements

Les chèvres sont des mammifères domestiqués ou sauvages.

Avant la chèvre était élevée pour :

  • son lait
  • sa viande
  • ses boyaux, qui servaient à faire des cordes de violoncelle
  • sa peau, pour fabriquer des instruments de musique
  • ses poils, pour faire des cheveux de poupée, des pinceaux

Maintenant on l’élève plutôt pour son lait car elle donne de 500 à 900 L de lait par an. La vache laitière donne 2 à 3 fois plus de lait que la chèvre.

La chèvre, pour se défendre, a assez de force pour tuer un chien d’un coup de tête. La chèvre peut être domestiquée, comme un chien. Les chèvres sont très proches des moutons, mais moins massives.

Elle peut vivre environ une douzaine d’années.

La chèvre est un animal relativement intelligent, s’attachant volontiers au soigneur.

Sources :

  • Univers nature
  • Wikipédia
  • BTJ n°522 le fromage de chèvre

La chouette effraie

exposé réalisé par Lisa

1 Description

  • Elle a une tête, une bouche et des yeux c’est un animal.
  • Elle a un squelette intérieur et un crâne c’est un vertébré.
  • Elle a 4 membres c’est un tétrapode.
  • Elle a des plumes c’est un oiseau.

Poids : Une chouette adulte pèse environ 300 g. Ses ailes déployées ont 82 cm d’envergure et 20 cm de hauteur. Une grande plume mesure 22 cm et une petite 5 cm. Les pattes mesurent 14 cm.

Couleur : Marron clair et foncé, beige et blanc.

Elle a un bec crochu (tranchant, pointu, recourbé). Il mesure 2 cm et demi. Elle possède des pattes aux pieds nus, avec quatre griffes dures, pointues et recourbées comme son bec : on les appelle des serres.

Avec son bec crochu et ses serres, on la classe dans la famille des oiseaux de proie.

C’est un rapace nocturne.

Autres espèces : La chouette chevêche, la chouette hulotte.

Où habitent les chouettes ? Elles peuvent nicher sur une tour de château, le faîte d’un vieux moulin, un pigeonnier, une cabane abandonnée, une grange ou un grenier, une maison en ruines, ou le clocher d’une église. La chouette effraie est souvent appelée « chouette des clochers ».

2 Locomotion

Comment se déplace-t-elle ? Elle se déplace en marchant, et en volant.

3 Alimentation

Que mange-t-elle ? Elle se nourrit souvent de petits animaux (souris, lapins, insectes et oiseaux) qu’elle avale entiers. Plus tard, elle régurgite ce qu’elle est incapable de digérer (os, poils, plumes). Ces boules de déchets sont appelées pelotes de réjection.

Comment se procure-t-elle sa nourriture ? La nuit descend lentement , l’effraie sort de sa cachette et plane sans bruit sur la campagne à la recherche d’un gibier … Soudain, telle une pierre , s’abat sur sa proie pattes avant les serres se referment vivement sur la bête et pénètrent dans les chairs.

4 Reproduction

Comment se reproduit-elle ?

En avril ou mai, la mère pond 4 ou 6 œufs blancs, plus arrondis que les poules et plus petits : 4 centimètre sur 3,2 cm. Elle les couve pendant un mois environ sans jamais les quitter : le mâle la nourrit. Puis voilà un poussin qui sort de l’œuf avec son long duvet jaunâtre ; ses yeux sont fermés ; ils ne s’ouvriront que 5 ou 6 jours plus tard. Papa et maman effraie leur donnent la becquée à tour de rôle. Le père va chercher à manger le soir. Dans le jour, il dort sur les pierres à côté de la mère.

5 Ses relations et ses comportements

La mère ne laisse pas le père s’occuper de ses petits.

Son nid  : Il a un peu une forme de brioche, de trente cm de diamètre. Il est fait de brindilles, de plumes et d’herbes sèches. Sur le tour, il est garni de grandes plumes de la queue de la chouette pour que les petits n’aient pas froid.

Sources :

  • BTj chouettes et hiboux n°13.
  • Wakou Les princes de la nuit n°215.
  • Wakou La chouette reine de la nuit n°92

Le faucon pèlerin

réalisé par Kenzo et Nathan

1- Description

  • Il a une tête une bouche et des yeux : c’est un ANIMAL.
  • Il a un squelette intérieur et un crâne faits d’os : c’est un VERTÉBRÉ.
  • Il a quatre membres : c’est un TÉTRAPODE.
  • Il a des plumes : c’est un OISEAU.
  • -* Différentes espèces de faucons : faucon crécerelle, faucon crécerellette, faucon kobez, faucon hobereau, faucon d’Éléonore ; faucon concolore, faucon de Barbarie, faucon émerillon, faucon gerfaut, faucon sacre, faucon lanier
Falco peregrinus, Par Carlos Delgado, CC BY-SA 4.0

Le pèlerin est le plus grand des faucons, il a la taille d’un gros pigeon.

Son envergure* est de 80 à115cm et sa taille, de la tête au pied, est de 38 à 50cm.

Poids de la femelle : 1 kg

Poids du mâle : 550 g

Couleurs : blanc, gris et noir

Où habite-t-il ? Il habite tous les continents du monde sauf les régions froides.

2- Locomotion

Il se déplace en volant. Les faucons pèlerins se déplacent à de hautes altitudes et descendent en piqué pour capturer une proie. Lorsqu’ils plongent, leurs ailes pointues sont plaquées au corps pour pénétrer l’air plus facilement et augmenter la vitesse : elles sont plus rigides et minces.

Faucon pèlerin en vol Par Glaurent, CC BY 3.0

Ces oiseaux peuvent voler à plus de 380 km/h.

3- Alimentation : Que mange-t-il ?

Le faucon pèlerin se nourrit essentiellement d’oiseaux qu’il capture en vol. Les pigeons et les étourneaux sont les proies favorites du faucon pèlerin.

4- Reproduction

Chez le faucon pèlerin, c’est normalement la femelle qui couve. Le mâle, qui lui apporte de la nourriture pendant l’incubation*, la relaie parfois.

Faucon pèlerin et son petit, par Georges Lignier, CC BY-SA 3.0

À un peu plus d’un mois, les jeunes sont capables de voler.

MOTS à expliquer :

• envergure :

• incubation :

SOURCES :

  • Bibliothèque de Travail junior n°394

  • Wikipédia

Les gazelles

1-Description

  • La gazelle a une tête, une bouche et des yeux : c’est un ANIMAL.
  • Elle a un squelette intérieur et un crâne : c’est un VERTÉBRÉ.
  • Elle a un squelette d’os : c’est un OSTÉICHTHYEN.
  • Elle a 4 membres : c’est un TÉTRAPODE.
  • Elle a des poils et des mamelles : c’est un MAMMIFÈRE.

Les gazelles sont des mammifères herbivores de la même famille que les bovins, les moutons et les chèvres.

Taille : de 80 cm à 1,20 m (longueur de queue non inclue)

Poids : de 15 à 35 kg.

Couleurs : elle est plutôt brune, noire et blanche

Les mâles portent des cornes de toutes sortes mais pas toutes les espèces de femelles ni les petits.

Différentes espèces :

  • l’impala
    Impala mâle
  • la gazelle de Thomson
    La gazelle de Thomson
  • la gazelle de Grant
  • la gazelle blanche
    Gazelle blanche
  • l’élan du Cap
    Elan du cap
  • l’addax
    Addax
  • la gazelle girafe ou guérénouk, qui peut se mettre sur ses pattes arrière et atteint la hauteur d’une girafe
    Gazelle girafe
  • l’algazelle,
  • le cervicapre,
  • le saïga, qui a le nez en trompe (une mini-trompe)
  • la gazelle Dorcas
    IMG 20170630 0001
  • l’oryx du Cap
  • le soni

Elles vivent principalement en Afrique de l’Est et du Sud, mais aussi en Inde et dans les steppes d’Asie.

Différentes espèces de gazelles

Longévité de 10 à 11 ans.

2- Locomotion

Elle se déplace en marchant et en courant. La gazelle est l’une des proies favorites du guépard. Elle est capable de courir à 80 km/h, elle lui échappe parfois grâce à son endurance, car le félin, plus rapide, ne peut soutenir la vitesse aussi longtemps qu’elle.

Troupeau d’algazelles

Elle sait aussi faire des virages brusquement, plus vite que le guépard.

Elle peut sauter jusqu’à 3 mètres de haut et 9 mètres de long, notamment pour esquiver une attaque de prédateur.

3- Alimentation

Elle se nourrit d’herbe ou de buisson.

Comme la température de son milieu de vie est plutôt chaude, et le climat sec, elle peut rester longtemps sans boire.

4- Reproduction

Pour protéger leur territoire, les mâles se livrent à des combats acharnés et se reproduisent ensuite avec les femelles qui traversent ce territoire.

La femelle donne chaque année naissance à un petit, au printemps ou en automne.

Chevreau de gazelle

Le petit faon n’est pas capable de se lever immédiatement. Il n’a pas d’odeur, comme ça il n’attire pas les prédateurs. Les jeunes sont regroupés en « crèche » et se déplacent tous ensemble.

Le chevreau reste quelques jours couché dans les hautes herbes tandis que sa mère vient le nourrir.

5- Ses relations et ses comportements

Les femelles vivent avec leurs petits en troupeaux de plusieurs centaines d’individus.

Troupeau de gazelle au point d’eau : elles sont particulièrement vulnérables à cet endroit-là, c’est là que les prédateurs peuvent les guetter.

Les jeunes mâles et les adultes qui ne se reproduisent pas forment eux aussi des troupeaux.

Les prédateurs des gazelles sont : les lions, les léopards, les hyènes et les guépards.

SOURCES :

Le hérisson

Exposé réalisé par Joan et Nolan, inspirés par l’exposé sur le porc-épic : le hérisson, c’est notre petit porc-épic européen !

1. La description

Un hérisson tout piquant !

Les parties du corps : il a une tête, 4 pattes, il a aussi un nez, des oreilles, des piquants et des griffes.

Le hérisson a un bon odorat.

C’est une espèce protégée, parce qu’il se fait souvent tuer sur la route, et il y a de moins en moins de haies, les endroits où il aime vivre.

2. La nourriture

Le hérisson tue le serpent.

Il mange : des insectes, des escargots, des souris, des serpents, des fruits, des racines, des œufs de poule, et des mille-pattes.

3. La reproduction

Ils naissent aveugles et nus. À la naissance, une fine membrane recouvre leurs piquants, ils sont aveugles et leur peau est rose pale. Après quelques heures des piquants blancs et mous apparaissent. Les bébés hérissons ne savent pas se rouler en boule.

Les bébés tètent.

La mère nourrit ses petits en les allaitant. Si elle est dérangée pendant les premières heures qui suivent la naissance, elle quitte le nid en abandonnant ses petits. Parfois même elle les mange !

Dès qu’ils ont trois ou quatre semaines, les jeunes hérissons quittent le nid pour accompagner leur mère en promenade.

4. Le déplacement ou la locomotion

Le hérisson nage.

Il marche avec ses pattes.

Il peut grimper et il peut nager.

Le hérisson se met en boule.

Il peut aussi se mettre en boule, lorsqu’il sent un danger, ou pour attaquer un serpent.

5. Le comportement

Il vit seul ou la femelle avec ses petits. Le prédateur du hérisson est la chouette.

SOURCES :

  • Larousse junior animaux 1000 animaux du monde entier
  • Nous dormons jusqu’au Printemps Susanne Riha
  • Grand J n°7 Le hérisson
Au revoir !

Le renard

réalisé par Maëlwenn

1. DESCRIPTION

  • Il a une tête, une bouche et des yeux. C’est un animal.
  • Il a un squelette intérieur, un crâne. C’est un vertébré.
  • Il a quatre membres. C’est un tétrapode.
  • Il a des poils, des mamelles. C’est un mammifère.

Des cris variés se font entendre dans les bois : le renard glapit (cri de joie), aboie (cri de chasse), hurle ou grogne (cri de lutte).

Les petits naissent 52 jours plus tard, ils pèsent de 80 à 150 grammes. Le renard adulte mesure de 57 à 80 cm et pèse de 6 à 10 kg. Leurs yeux sont de couleur marron-jaune et leur pelage gris-noir ne prend sa couleur rousse qu’au bout d’un mois. Les portées sont de 4 à 8 petits.

On aperçoit 4 renardeaux dans le donjon d’un terrier.

À l’âge de 6 semaines, les renardeaux s’entraînent à chasser avec des souris vivantes apportées par leurs parents.

Les renardeaux aiment jouer ensemble.
Des jeunes renards curieux.

Sa queue est longue de 30 à 55 centimètres, lui sert de contrepoids lorsqu’il poursuit sa proie. Elle lui sert aussi de couverture pour se réchauffer en hiver !

Les renards sont de très bons coureurs.
Un renard bondit sur sa proie.

Il existe plus de 20 espèces différentes de renards dans le monde. Voici quelques espèces : le renard gris argenté, le renard polaire, le fennec et le renard roux, l’espèce la plus connue.

Il habite dans un terrier :

  • I : la galerie principale : couloir sous terre, qui mesure 25 centimètres de diamètre.
  • II : le maire : c’est ici que le renard s’arrête pour observé, les environ, il sent et écoute…
  • III : le donjon : c’est la chambre à coucher.
  • IV : la fosse : c’est le garde-manger dans un coin du donjon.
  • V : la cheminée d’aération : c’est une cheminée pour aérer.
  • VI : une autre galerie : c’est une issue de secours.

2. LOCOMOTION

Il se déplace en marchant, mais il peut aussi courir pour attraper une proie ou pour échapper à un danger. Il se sert de sa queue pour s’équilibrer quand il court.

3. ALIMENTATION

Le renard mange des animaux, des fruits et des déchets.

La chasse a été bonne : ce renard a deux proies dans sa gueule, une perdrix et une marmotte.
Un renard chipe une poule dans un poulailler.

Comme animaux, il mange : des oiseaux, des poules et autres volailles, des rongeurs : lapin, lièvre, souris, mulot, rat et le campagnol qui est l’une de ses proies préférées, mais aussi à l’occasion des grenouilles, des lézards, des insectes, des vers de terre etc., donc il chasse.

Mais il mange aussi des fruits : il mange des baies.

Comme déchets, il mange nos déchets alimentaires jetés.

Pour manger les animaux, le mâle s’occupe de chasser pour sa famille. Pour manger les baies, il va les chercher dans les petits buissons et pour manger nos aliments, le soir, il va les chercher dans les poubelles. Par exemple à Londres il y a un très grand nombre de renards en plein ville qui se cachent dans les parcs le jour.

4. REPRODUCTION

Pour se reproduire il se bat d’abord avec un autre mâle pour savoir qui va s’accoupler avec la femelle.

Ses petits grandissent en étant de plus en plus forts pour pouvoir partir quand il seront grands.

Le mâle s’en occupe en allant chercher à manger, en les protégeant et en les couvrant. La femelle s’en occupe en les allaitant, en leur mâchouillant les morceaux que le mâle a apportés.

5. SES RELATIONS ET SES COMPORTEMENTS

Les renards aiment bien jouer ensemble. Ils vivent en société. Le renard utilise les odeurs et la queue pour communiquer.

Il est un chasseur mais aussi une proie, il est par exemple, la proie de l’homme, des ours, des loups, des aigle royaux, des grands-ducs, des vautours et des lynx.

À partir du mois de novembre le renard a un pelage plus épais pour affronter l’hiver.

Les cochons d’Inde

Les grands-parents de Gwénola élèvent des cochons d’Inde, elle a décidé de nous présenter ces rongeurs, qu’on appelle aussi des cobayes. Elle a demandé de l’aide à Noémie.

1- Description

Il a des yeux et une bouche : c’est un animal.

Il a des mamelles et des poils : c’est un mammifère.

Famille : Caviidae

Le cochon d’Inde (Cavia porcellus) est un rongeur de taille moyenne, appartenant à la famille des Caviidae. On l’appelle aussi le cobaye. Il est originaire de la cordillère des Andes (Amérique du Sud). D’abord élevé pour sa chair dans les pays andins, puis comme animal de laboratoire, le cobaye est aussi souvent adopté comme animal de compagnie par ceux qui apprécient son caractère calme et sa facilité d’élevage.

Les cochons d’Inde sont de grande taille pour des rongeurs.

  • Sa taille adulte :15 à 20 cm À la naissance, aucune taille définie.
  • Poids à la naissance : de 50 à 140 g
  • Une semaine après : de 100 à 180 g
  • Un mois après : de 300 à 400 g
  • Six mois après : 700 g environ
  • Un mâle adulte : de 900 g à 1 kg 400 g
  • Une femelle adulte :de 700 g à 1 kg 300 g.

Longévité : de 8 à 10 ans maximum.

  • Ils peuvent être multi-couleurs : lilas, bigarré, ambre, tri-couleurs, hollandais, rouan, dalmatien, himalayen, , arlequin, pie…
C’est un mâle et il s’appelle Gasper.
  • Ils peuvent avoir deux couleurs : doré, cannelle, gris, saumon, argenté
Ces quatre cochons d’Inde sont tous de couleurs différentes : tricolore, bicolore à dominante noire bicolore à dominante roux, et pie noir.
  • Il y en a aussi qui n’ont qu’une seul couleur : noir, chocolat, beige, rouge, bisqué, crème, albinos, blanc, safran et satiné.

Les races : le Teddy, le Skinny (sans poils), le Péruvien, le Texel, le Rex, le Shelty, l’Himalayen, l’Abyssinien…

Voici l’un des cochons d’Inde de Louise, Caramel.

Ils peuvent avoir les poils courts, longs ou ébouriffés, comme celui de notre stagiaire, Louise.

2- Locomotion

Le cochon d’Inde est très rapide, il court toujours en ligne droite, le ventre collé à terre.

Le grand-père de Gwénola soulève la cabane des femelles.

Il est capable de sauter assez bien mais, contrairement à de nombreux rongeurs, il n’est pas doté d’une queue lui permettant de se maintenir debout ou de grimper on peut le mettre dans un parc ou dans une cage sans couvercle, c’est pratique pour le caresser !

3- Alimentation

Il faut varier les assiettes d’un jour à l’autre et en fonction des légumes de la saison. Le cochon d’Inde est un herbivore qui digère tout au long de la journée et de la nuit puisque son transit intestinal est en activité permanente.

Caramel et son plat du jour : des patates germées.

Le cochon d’Inde est un herbivore strict. Son alimentation doit lui permette de couvrir les besoins de son organisme en protéines, glucides, lipides, minéraux (calcium, phosphore, magnésium) et vitamines.

Au premier plan, des carottes et deux cochons d Inde qui disposent d’un très grand parc pour vivre heureux.

Il peut manger les épluchures de banane, des salades, des carottes, etc.

4- Reproduction

Gasper dans sa cage tout seul, à l’ombre : parfois, il faut séparer les mâles qui peuvent se battre entre eux.

La mise-bas, assez rapide, dure entre 10 et 30 minutes. La femelle se tient sur ses quatre pattes, et environ 5 minutes séparent la naissance de chaque bébé (entre 1 à 15 minutes.)

5- Ses relations et ses comportements

Le cochon d’Inde n’a pas beaucoup de prédateur. Ses prédateurs sont l’humain, surtout les Américains du Sud, qui les mangent grillés, et les renards.

Les individus communiquent entre eux par différents cris et couinements, allant du cri d’alarme strident aux petits cris de reconnaissance et aux roucoulements. Habituellement, ils crient ou sifflent.

Deux cochons d’Inde cachés sous une branche : pas facile de les photographier de près quand ils sont en liberté !

Il vit plus souvent en groupe de 5 à 10 individus.

Moi je trouve que le cochon d’Inde fait un bruit assez spécial mais super mignon. C’est à cause de ce bruit, qui ressemble à un couinement, qu’on les a appelés « cochons », alors qu’en fait ce sont des rongeurs. Au début, Christophe Colomb a crû qu’il avait débarqué en Inde, c’est pour cela que le cobaye s’appelle cochon d’Inde.

Un exposé présente les cobayes, à partir d’un document écrit.

Les tigres

1. Description

Il a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.

Il a un squelette intérieur, et un crâne : c’est un vertébré.

Il a 4 membres : c’est un tétrapode.

Il a des poils, et des mamelles : c’est un mammifère.

Les tigres sont en voie de disparition.

Nom : tigre

Nom latin : Pantera Tigris ou Felis Tigris.

C’est un félin, de l’ordre des carnivores.

Les tigres sont de couleur jaune très foncé, qui s’éclaircit sur les flans, avec des rayures sombres.

Les tigres sont très lourds, ils pèsent en moyenne de 100 à 200 kilos, parfois 280 kilos.

Ils vivent environ 20 ans.

Le tigre est très étonné.

2. Locomotion

Il marche sur ses 4 pattes. Ses mouvements sont très rapides et souples.

Quand il chasse, il peut parcourir de grandes distances et courir très vite, jusqu’à 80 kilomètres à l’heure.

3. Alimentation

Ses proies préférées sont les sangliers, les cerfs, les antilopes. Il lui arrive aussi de dévorer les porcs-épics, les singes, les paons. Il ne s’attaque au buffle, et à l’éléphant, que s’il est affamé.

Il tue sa proie en lui brisant les vertèbres du cou d’un coup de pattes et il lui saisit la gorge avec ses dents très puissantes. Le tigre peut rester plusieurs jours sans manger.

4. Reproduction

La naissance des petits a lieu dans un endroit caché. La mère a généralement 2 ou 3 petits qu’elle a portés 105 à 109 jours environ. Les petits sont gros comme des chats et ils ont les yeux fermés. Ils sont « tigrés », mais leur pelage est plus clair que celui de leur mère.

Les petits ont trois petites semaines, ils marchent à peine.

Le père ne vit pas avec la mère. La femelle rencontre le mâle quand elle veut avoir des petits, puis l’accouplement fini, elle le chasse.

Les mâles se battent entre eux pour avoir la femelle. Même si le mâle reste avec la femelle, elle le chasse, après la naissance, de peur qu’il ne dévore ses petits.

5. Ses relations et ses comportements

Les tigres chassent la nuit, en solitaire, souvent des cerfs ou des sangliers. Ils évitent généralement les gros animaux (ours, éléphant, etc.…)

Ils se tiennent le plus souvent à l’écart de l’homme. Mais ils peuvent l’attaquer pour se défendre.

Le tigre a repéré sa proie…

Les tigres sont les plus grands félins du monde. Comme les lions, ce sont des chasseurs puissants et féroces.

On les trouve à l’état sauvage dans certaines régions de Russie, de Chine et d’Asie de Sud et du Sud-Est.

Ils vivent dans les forêts et les marécages.

Les tigres sont de très bon nageurs.

Différentes espèces :

Il existe 5 espèces. Le plus connus est le tigre du Bengale, surtout présent en Inde.

Le tigre de Sibérie, rare, est plus grand, et possède une fourrure plus longue et plus soyeuse.

Ces deux espèces sont les plus représentées dans les zoos.

Sources :

  • BTJ les tigres
  • Encyclopaedia Universalis junior

Quelques races de chiens

Exposé réalisé pendant le confinement par Matis, avec l’aide de toute sa famille, et la complicité de Doggi (photographié par la famille de Malo !) et Lockness : un exploit !

1 - Description

  • Le chien a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Il possède un squelette intérieur en os et un crâne : c’est vertébré.
  • Il a un corps recouvert de poils et des mamelles : c’est un mammifère.

Il existe environ 400 races de chiens. Les chiens que j’ai choisis de décrire sont harmonieux, actifs, puissants et robustes.

Le golden retriever

C’est un chien qui vient du Canada.

Lockness
Doggi

Taille :

  • Mâle : de 56 à 61 cm
  • Femelle : de 51 à 56 cm

Poids :

  • Mâle : de 28 à 32 kg
  • Femelle : de 24 à 28 kg

La couleur des poils varie du rouge à l’orange.

Le bouvier bernois

Taille :

  • Mâle : de 56 à 61 cm
  • Femelle : de 51 à 56 cm

Poids :

  • de 50 à 60 kg

Le berger allemand

Vigoureux, son dos est solide, son rein est large et sa poitrine bien descendue. Il a la truffe noire, les yeux en amande de couleur brun foncé, des oreilles triangulaires de grandeur moyenne, et une queue touffue.

Taille d’environ 60 à 65 cm au garrot pour les mâles et les femelles entre 55 et 60 cm au garrot. Le poids varie de 22 à 32 kg pour la femelle et de 30 à 40 kg pour le mâle.

Nous avons reçu chez nous un Berger allemand pure race. Il mesurait 70 cm au garrot et pesait 36 kg. Nous étions bien contents que son maitre le tienne en laisse ! Il s’est couché près de son maitre et il s’est laissé caresser. Il avait l’air content.

Couleurs :

 : noir et feu

2 - Locomotion

Il se déplace avec ses pattes, il marche, il court et il saute.

patte palmée

Le golden retriever, qui a les pattes palmées, est particulièrement doué pour nager, mais toutes les races de chiens peuvent nager.

3 - Alimentation

Le chien mange des croquettes à la viande, et des friandises. Comme c’est un animal domestique, il n’a pas besoin de chasser.

4 - Reproduction

Un mâle s’appelle un chien, une femelle s’appelle une chienne. Quand on les met ensemble, ils font des petits.

Une fois nés, les chiots tètent les mamelles de la chienne.

Les petits ont besoin de manger, de dormir beaucoup et de jouer.

5- Ses relations et son comportement

Retriever, ça veut dire « rapporteur » en anglais.

Le golden retriever était au départ un chien qui rapportait ce que le chasseur humain avait tiré : par exemple, si l’humain chasseur a tué un canard, le chien le rapporte à l’humain en le portant dans sa gueule. Même si le canard n’est que blessé et qu’il continue de courir dans les bois, le chien va le pourchasser jusqu’à ce qu’il l’attrape, et le rapporte à son maitre.

Le labrador retriever (ou labrador, c’est la même race) est un proche cousin du golden retriever, donc un chien de chasse au départ. Depuis, grâce à son excellent caractère, on l’utilise souvent comme chien d’aveugle, chien de travail dans la police ou dans l’armée…

Dans le nom bouvier bernois, le mot « bouvier » veut dire « berger de gros bétail, de vaches notamment ». Il est plutôt un chien de compagnie de nos jours.

De même, le berger allemand est un chien de berger au départ, qui est devenu un chien qui sert à beaucoup de choses : chien de garde, chien d’aveugle, chien de travail avec la police ou l’armée…

Le paon

Exposé réalisé par Ethan et Ewen

1. La description

Le paon est un oiseau très ancien.

Il vit encore à l’état sauvage dans certaine région d’Asie et particulièrement en Inde, ou c’est un oiseau sacré pour les Hindous. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des paons perchés sur les arbres près des temples.

Le paon bleu mâle est l’un des oiseaux les plus magnifiques qui soient. Son plumage est vivement coloré et sa queue, ornée d’ocelles, se déploie pour former une roue quand il se pavane pour attirer la femelle.

Il existe aussi le paon du Congo.

Il y a des paons domestiques en France.

2. L’alimentation

Il mange des végétaux : graines, fruits, plantes, et des insectes.

3. La reproduction

Le paon bleu peut pondre jusqu’à 6 œufs qui vont éclore en 1 mois. Le bébé du paon s’appelle le paonneau.

4. Le déplacement ou la locomotion

Le paon sait marcher - il marche un peu comme les poules - et grimper (et sauter) dans les arbres ou sur des rochers. Il ne peut pas voler, mais il peut planer en décollant d’un arbre par exemple.

5 - Le comportement

Le cri du paon est très strident. Joséphine en a entendu au Sri Lanka, on dit que ça fait « Léon ! Léon ».

SOURCES :

  • Larousse junior les 1000 animaux du monde entier
  • Vie sauvage, Animaux.

Le shih-tsu de Gabriel

1- Description

  • Il a une tête une bouche et des yeux c’est : un animal.
  • Il a un squelette intérieur et un crâne en os : c’est un vertébré.
  • Il a 4 membres : c’est un tétrapode.
  • Il a des poils et des mamelles : c’est un mammifère.

Couleurs : blanc, noir, marron, gris et fauve.

Poids : environ 5 kg.

Longueur : de 30 à 50 cm.

Le shih tzu est une race de chien très particulière parce qu’il est petit et son poil et très long.

2- Locomotion

Il se déplace en marchant.

3- Alimentation

Il est omnivore : il mange de tout.

4- Reproduction

Au début de la période de chaleur, les chiennes repoussent les avances du mâle puis au bout d’une dizaine de jours finissent par céder. Une chienne peut avoir des petits à partir de 7 mois.

5- Ses relations et ses comportements

Il vit dans des climats tempérés. Il vit en société, il est très sociable mais aussi très caractériel.

D’habitude les shih tzu ont des poils très longs mais ma mamie appelle le toiletteur : il lui coupe les poils partout sauf sur la queue et les oreilles.

Gibouille vu de côté, il fait le beau en se faisant gratouiller.
Gibouille avec sa mignonne tête vue de face.
Gibouille vu d’en haut.

Les abeilles domestiques

Exposé réalisé par Léa, seule en plein confinement : un exploit !

1. Description 

Comment est–elle ?

  • Elle a une tête, une bouche et 5 yeux : c’est un animal.
  • Elle a un squelette extérieur et des pattes articulées : c’est un arthropode.
  • Elle a 6 pattes, 2 antennes et le corps en 3 parties : c’est un insecte.
Schéma d’une abeille et les différentes abeilles dans une même ruche

La bouche de l’abeille est équipée de 2 mandibules servant à la mastication.

Elle comporte aussi 1 trompe - ou proboscis - dans lequel coulisse une longue langue pour aspirer le nectar, élaborer le miel, travailler la propolis ou la cire.

L’abeille possède deux gros yeux sur les côtés de la tête et trois petits, appelés ocelles (ou yeux simples), au sommet du crâne.

La troisième paire de pattes des ouvrières est équipée pour recevoir le pollen avec :

  • sur la face interne, un peigne et une brosse,
  • sur la face externe, des petits réceptacles : les corbeilles.

Lorsque l’abeille butine, les milliers de grains de pollen s’accrochent à son corps velu. Avec ses pattes outillées, elle forme de petites pelotes de pollen qui se logent dans les corbeilles.

Du pollen qui se loge dans les corbeilles d’une butineuse

2. Locomotion 

Comment l’abeille se déplace-elle ?

Les abeilles se déplacent soit en volant, ce qui arrive le plus souvent, soit en marchant.

Comment les abeilles retrouvent–elle leur ruche ?

C’est par ses premiers vols que l’abeille va mémoriser l’emplacement de sa ruche.

L’abeille ne reconnait pas la ruche, mais elle reconnait les endroits qui sont autour de la ruche. Grâce à cette mémoire d’éléphant, l’abeille peut aller butiner jusqu’à 6 km et 9,5 km pour les plus tenaces quand il n’y a pas de fleurs assez près.

Mais les abeilles évitent le plus possible les longues distances.

L’abeille peut aller jusqu’à faire 200 battements d’ailes à la seconde ! Impressionnant, n’est-ce pas ?

3. Alimentation 

Que mange l’abeille ?

Cela dépend de l’âge des abeilles.

Les 3 premiers jours de leur vie, toutes les larves abeilles ne se nourrissent que de gelée royale. La gelée royale est un aliment très riche en protéines fabriqué par les jeunes ouvrières.

Par la suite, seule la future reine continue d’être nourrie de gelée royale, et elle le sera toute sa vie. Les autres futures abeilles se nourriront de pollen, d’eau et de miel.

Comment l’abeille se procure-t-elle sa nourriture ?

Les nourrices donnent à manger de la gelée royale aux larves. Les abeilles butineuses vont chercher le nectar et le pollen dans les fleurs. Les ouvrières fabriquent du miel à partir du nectar.

Butineuses en train de déposer du nectar dans une alvéole pour en faire du miel

4. Reproduction 

Comment l’abeille se reproduit-elle ?

En fait, dans chaque ruche, il y a des abeilles capables de se reproduire. Elles sont de deux sortes : des mâles appelés faux-bourdons et une femelle appelée reine.

La reine est la plus grosse des abeilles. Elle ne s’accouple qu’une seule fois dans sa vie avec des mâles d’une autre colonie, au cours d’un vol nuptial. Ensuite, elle revient dans la ruche et peut pondre jusqu’à 1 500 œufs par jour en été. Elle est ainsi la mère des 20 000 à 50 000 abeilles ouvrières qui constituent la colonie !

Les ouvrières nourrissent, nettoient et protègent la reine. Mais elles ne peuvent pas se reproduire. En effet, dès leur plus jeune âge, elles vivent au contact de la reine et la lèche. Elles avalent alors une substance qui les rend stériles.

Adultes, les ouvrières vivent au plus 3 semaines, alors qu’une reine peut vivre 3 à 5 ans.

5. Ses relations et ses comportements

Quelle est la durée de vie d’une abeille ? Voici les périodes de la vie des abeilles ouvrières :

  • Elle commence par faire le ménage dans la ruche.
  • Nourrice, elle fournit de la gelée royale aux larves.
  • Puis elle sort de la ruche (premiers vols de reconnaissance).
  • Elle est ensuite productrice de cire.
  • Puis gardienne : elle défend l’entrée de la ruche.
  • Et enfin butineuse : elle apporte nectar et pollen à la ruche, butine du matin au soir.

La cire est le matériau de construction des cellules (le « nid » des larves). C’est un liquide fabriqué par les ouvrières et qui durcit à l’air. Pour produire 1 kg de cire, les jeunes abeilles vont consommer 10 kg de miel.

Sur le rayon d une ruche

Sources :

  • BTj Les abeilles
  • Site de l’U.N.A.F (Union Nationale de l’Apiculture Française)
  • Site « Une ruche en Provence »
  • « Le guide Terre Vivante de l’Autonomie au jardin », édition Terre Vivante

Les poules

exposé réalisé par Lisa et sa maman, en plein confinement, mais avec la complicité de tout leur poulailler ! Un exploit !

Rourou, une poule de Lisa, photographiée par Lisa, comme toutes celles de cet article.
Description de la poule
Un coq, baptisé Omelette…
Ce coq a des plumes jusqu’au griffes ; c’est le plus grand coq, Lisa l’appelle l’Amoureux.
La locomotion des poules
Les poules au premier plan, le poulailler au dernier plan.
L’alimentation des poules
On dit que les poules PICORENT.
Le coq est en hauteur, il écarte les ailes.
La reproduction des poules
Ma poule préférée, Grizzli, couve dans mon poulailler.
La communication entre les poules
Le coq Reno se gonfle, il est très doué dans les faux combats d’intimidation.
Il n’impressionne pas toujours les poules ! Même pas la plus petite poule, l’Amoureuse.
La vie sociale dans mon poulailler : on dirait parfois une cour de récréation !

SOURCES :

  • Mon poulailler et mes belles poules
Une poule aux couleurs magnifiques…
Une grise élégante, elle s’appelle Étoile.

Le lérot

réalisé par Maëlyss et Gwénola

1. Description

Le lérot a une tête, deux yeux une bouche et quatre pattes : c’est un animal.

Comme le lapin, le cobaye et le castor, le lérot est un rongeur : ses quatre dents de devant (les incisives) poussent toute sa vie, alors il doit ronger pour les user.

La tête du lérot est allongée et elle a le museau rose et pointu.

Ses moutaches mesurent 5 cm.

Il a des yeux marron comme des billes.

Nous voyons bien ses yeux ronds comme des billes, et ses moustaches de 5 cm.

Ses oreilles sont longues, 1,6 cm, fines et arrondies.

Les lérots ont un corps gros et arrondi qui peut mesurer de 10 à 17 cm.

Ils pèsent de 45 à 120 g.

La couleur : le dos du lérot est gris roux et le ventre blanc.

Le lérot a une longue queue de 13 cm couverte de poils ras et terminée par un pinceau blanc.

Le lérot a des petites pattes rose. Les pattes de devant ont quatre doigts, celles de derrière en ont cinq.

Où habitent-ils ?

Sur cette carte d’Europe, on voit en orange et en marron les endroits où il y a des lérots.

Ils habitent dans la plus grande partie de l‘Europe du centre et du sud et on les trouve dans les forêts, les vergers, et les jardins.

Le lérot niche dans les maisons abandonnées et dans les granges.

2. Locomotion

Il peut se déplacer en groupe mais le plus souvent on ne le trouve pas en groupe.

C‘est un bon grimpeur, rapide et habile grâce à ses bonnes griffes.

Voilà la preuve en image que c’est un bon grimpeur !

Il se sert de ses pattes de devant comme des mains.

3 - Alimentation

Un jeune lérot dégustant une orange.

Le lérot, comme le loir, se nourrit en partie de fruits (dans certaines régions, le lérot est appelé rat fruitier), de baies, des graines (glands, noix…).

Mais il se nourrit aussi :

  • d’insectes
  • d’escargots
  • d’oeufs
  • d’oisillons
  • de petits mammifères.

4 - Reproduction

Après une gestation de 23 jours, la femelle du lérot peut faire de 3 à 7 petits, qui naissent au printemps (en mai et en juin).

Voici des bébés lérots qui viennent de naître, ils sont nus, sans poils.

Ils naissent nus et aveugles. Au bout de 18 jours ils ouvrent les yeux.

Les petits se débrouillent seuls à 2 mois. Ils sont adultes à 1 an. Ils vivent de 5 à 6 ans.

5 - Ses relations et ses comportements

En automne, le froid s’installe, les jours raccourcissent… Certains mammifères vont alors vivre dans une sorte de semi-sommeil qui peut durer des semaines, voire des mois. On dit qu’ils hibernent.

Lérot endormi dans un grenier, sur de la paille.

Les lérots dorment pendant 7 mois enroulés sur eux-mêmes, la tête entre les pattes.

Les lérots ont beaucoup de prédateurs. Tous les petits carnivores, par exemple les hiboux, les chouettes… mais aussi les chats, les fouines, …

SOURCE :

BTJ 108

Les criquets

Natacha a observé des criquets l’été chez son tonton dans l’herbe. Elle a eu envie de les attraper, mais c’était difficile. Alors elle a fait un exposé pour mieux les connaitre.

1- Description

Ce criquet pèlerin vit en solitaire.
  • Le criquet il a une tête, une bouche, et des yeux : c’est un animal.
  • Il a un squelette extérieur et des pattes articulées : c’est un arthropode.
  • Il a 6 pattes, 2 antennes courtes et le corps en 3 parties : c’est un insecte.

À la naissance, à la sortie de l’œuf, il mesure 4 mm.

Après avoir mué une fois, il mesure 1 cm.

Il mesure 4 cm à l’âge adulte, après la 6ème mue.

Longévité : 3 à 4 mois

2 - Locomotion - Comment se déplace-t-il ?

En plus de sauter, comme la sauterelle, il vole (il a des ailes).

3- Alimentation - Que mange-t-il ? Commet se procure-t-il sa nourriture ?

Les criquets mangent de l’herbe, des feuilles, des bourgeons, des fruits… Ils sont végétariens.

Ces deux criquets mangent une feuille.

Un criquet pèlerin consomme environ 55 g d’herbe fraîche pendant ses 3 à 4 mois de vie.

4- Reproduction Comment se reproduit-il ? (= comment fait-il des petits ?)

Les criquets vivent en solitaire mais ils se réunissent pour s’accoupler. La majorité des femelles pondent dans le sol.

Des œufs de criquets.

Après huit à neuf mois passés dans le sol, les œufs pondus en été vont éclore vers la fin du printemps de l’année suivante.

Voici les différentes étapes de la mue d’un criquet : pour grandir, il sort de sa vieille peau, comme un chevalier sortirait de son armure, et sa nouvelle peau commence à durcir.

5 - Ses relations et ses comportements

Le chant du criquet : ses pattes arrières remuent au rythme de son chant qu’on appelle aussi stridulation.

La stridulation : le criquet ne chante pas vraiment, il frotte un morceau de patte contre un autre, ça fait un bruit.

Les criquets sont des proies faciles pour de nombreux carnivores.

Les araignées et les mantes religieuses sont des prédateurs, mais il y a aussi tous les oiseaux, et tous les autres insectivores…
Les criquets pèlerins vivent souvent en groupe, on dit qu’ils sont grégaires.
Quand les criquets pélerins sont nombreux, on dit qu’il y a un nuage de criquets.

Un de leur moyen de défense est la fuite, mais c’est surtout leur faculté d’adopter les couleurs du milieu où ils se trouvent.

SOURCES :

  • BTj Criquets, sauterelles, et grillons
  • BTj n°197

Criquet ou sauterelle ?

Le mot « criquet » est court, le mot sauterelle est plus long. Les antennes du criquet sont courtes, celles de la sauterelle sont longues.

De plus, le criquet est strictement végétarien, tandis que la sauterelle est omnivore.

Les hirondelles rustiques

Exposé réalisé par Violette, à la maison, en plein confinement : un exploit !

1. Description

  • Elle a une tête, un bec, deux ailes, deux yeux : c’est un animal.
  • Elle a un squelette intérieur : c’est un vertébré.
  • Elle a 2 pattes, 2 ailes. Elle a un corps fuselé. Elle peut plaquer ses ailes et là, rien ne dépasse !
  • Elle a un corps recouvert de plumes : c’est un oiseau.

Elle peut atteindre 20 g et faire 19 cm environ.

Elle est de couleur bleu, blanc, noir et rouge. Elle peut vivre 16 ans !!

Espèces

  • Hirondelle de fenêtre,
  • Hirondelle de rivage,
  • Hirondelle Rousseline,
  • Hirondelle rustique (c’est celle-ci que nous voyons dans nos jardins).

Où habite-t-elle ?

En été elle vit en Europe dans notre jardin et en hiver elle vit dans la moitié sud du continent africain. C’est un oiseau migrateur. Le mâle arrive le premier et son chant signale son retour.

Le mâle a une plus grande queue que la femelle.
Photo prise par papa dans mon jardin.

2. Locomotion :

Comment se déplace-t-elle ? Elle se déplace en volant. Elle peut atteindre 97km / heure !! Pendant la grande traversée elle parcourt 430 kilomètres par jour !!!

Type d’aile : étroite.

Les hirondelles aiment bien se poser en hauteur. Avant le grand départ elles se réunissent sur les fils électriques.
Photo prise par papa dans mon jardin.

3. Alimentation

Elle mange des petits insectes volants (plancton aérien).

Pour chasser, elle ouvre grand son bec et attrape les petits insectes qui passent par là. Le plus souvent elles chassent près de l’eau.

4. Reproduction

Il faut un mâle et une femme, le mâle donne sa petite graine à la femelle.

L’œuf commence à grandir dans le ventre de sa maman.

Quand il sort il faut le couver à peu près 2 semaines.

Le nid et l’apprentissage

Au début les parents s’en occupent pendant 1 mois et en une journée les oisillons réussissent à voler !

Ils savent voler mais les parents s’en occupent quand même pour le reste du mois. Les oisillons observent bien l’endroit où ils sont, pour revenir les années suivantes.

Pour nourrir les petits oiseaux les parents effectuent 200 voyages par jour !

La mère (en haut) vient donner la nourriture dans le fond de la gorge du petit.
Photo de David Niqhtinqale en Australie.
Les petits oiseaux ont faim !
Photo de Monika Helmecke en Allemagne

Le mâle et la femelle font le plus souvent des nids dans les étables car il fait bien chaud. Le nid forme une moitié de courbe d’environ 22 cm et 11 cm de profondeur. On peut y mettre de 3 à 6 œufs blancs avec des marques rougeâtres.

Le nid est construit à l’aide de boue humide malaxée, mélangée avec de divers végétaux (brindilles, radicelles, herbes, paille…) et parfois d’un peu de plumes et de duvet. Elles tapissent leur nid avec de la mousse et de l’herbe sèche. Elles font leur nid à plusieurs. Elles mélangent des petites boulettes de boue et de salive dans leur bec. Parois elles sabotent les nids de leurs copines !

Dès que les petits sont grands, ils partent et la femelle refait une deuxième couvée. Parfois une troisième et très rarement une quatrième.

Elle choisit les plus costauds. Les plus faibles, elle les jette par-dessus bord !

L’Hirondelle va chercher des brindilles pour faire son nid.
Photo de Gorges Wiescchorke en Allemagne
Voici les oisillons dans leur nid.
Photo de Jocken Sahaft en Allemagne.

5. Relations et comportement

Les hirondelles n’ont pas peur des hommes.

Mais durant la période en Afrique des villageois les chassent pour les manger.

Les parasites de l’Hirondelle

Crataerina pallida : une espèce de mouche noire ou jaune à 6 pattes jaunes.

Ce n’est pas beau !
Photo d’Angela Duyster en Allemagne

Sources

C’est le printemps on peut commencer à les observer !

Les libellules

Pendant l’été 2016, Vanessa a trouvé une mue de libellule, elle l’a donnée à Hugo et ça lui a donné envie de faire un exposé sur les libellules.

Antoine a voulu le faire avec Hugo.

1- Description

  • La libellule a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Elle a un squelette extérieur et des pattes articulées : c’est un arthropode.
  • Elle a 6 pattes, 2 antennes, et le corps en 3 parties : c’est un insecte.

En plus du noir, leurs principales couleurs sont : bleu, vert, parfois rouge. Elles sont élégantes.

Petite nymphe au corps de feu (zygoptère)

Il y a 2800 espèces de libellules ; les plus grandes mesurent 10 cm de long.

Elles vivent au bord des étangs, des rivières et des fleuves.

Les larves vivent dans l’eau, elles restent larves de quelques mois à plusieurs années.

2- Locomotion

Elles se déplacent avec leurs 4 ailes (vol) ou leurs 6 pattes quand elles se déplacent sur les herbes et les plantes aquatiques.

En vol, les plus rapides atteignent 80 km/h. Leur vol est silencieux.

3- Alimentation

Elles mangent des vers, des larves d’insecte (guêpes, abeille, mouche et papillons). Elles chassent à l’affût.

Une eschne (on dit aussi un agrion) dévore une mouche.

La larve de libellule, qui est aquatique, est un des plus féroces prédateurs des mares : elle déplie son masque buccal et dévore tout ce qui passe à sa portée, surtout les têtards.

Une larve de libellule vue de dessous : on voit son masque.
Une larve de libellule vue de profil.

4- Reproduction

Deux agrions s’accouplent.

Pendant l’été les libellules volent par couples : le mâle pince derrière la tête de la femelle.

Deux libellules s’accouplent sur une feuille de roseaux.

Une fois fécondée, la femelle se met au dessus de l’eau. Ensuite elle pond sur une plante aquatique à un rythme incroyable : elle pond un œuf chaque seconde.

5- Ses relations et comportements

Certaines espèces vivent en groupe.

Un groupe d’agrions indiens.

Les prédateurs de la libellule sont :

  • des oiseaux : les martin-pêcheurs, les guêpiers
  • les mantes religieuses,
  • les sauterelles,
  • des araignées…

Parfois aussi les guêpes attaquent la libellule pendant la mue finale. La mue finale, c’est la dernière mue, au cours de laquelle elle passe de l’état de larve aquatique à celui de libellule qui vole : on l’appelle aussi la métamorphose.

Un guêpier a attrapé une libellule.

SOURCES :

Les lions

réalisé par Baptiste et Laura G en 2015, et revu en 2023 par Inès et Layanna

1. Description :

  • Ils ont une tête, une bouche et des yeux : ce sont des animaux.
  • Ils ont un squelette intérieur et un crâne, ce sont des vertébrés.
  • Ils ont un squelette d’os, et 4 membres.
  • Ils ont des poils et les femelles ont des mamelles : ce sont des mammifères.
  • Ils appartiennent à la famille des félins, comme le chat.

Taille : Longueur du corps : 2 m plus 90 cm de queue.

Hauteur à l’épaule : 1 m pour le lion, 80 à 90 cm pour les lionnes.

Poids : de 180 à 200 kg mais un mâle peut atteindre 250 kg. La lionne pèse environ 150 kg.

On peut facilement distinguer les mâles des femelles parce qu’ils ont une belle crinière tandis que les femelles n’en ont pas.

Couleur : uniforme, fauve plus ou moins brun.

La crinière du lion est un puissant bouclier qui le protège des crocs et des griffes de ses rivaux.
Sur cette tête de lionne on distingue bien les oreilles.

Oreilles : petites, arrondies et mobiles.

Yeux : brillent dans l’obscurité comme ceux du chat.

Le lion voit bien la nuit car sa pupille ronde est dilatable.

Formule dentaire : (par demi-mâchoire) :

Haut : 3 incisives, 1 canine, 3 prémolaires, 1 molaire Bas : 3 incisives, 1 canine, 2 prémolaires, 1 molaire

Le lion baille, on voit bien sa formule dentaire ! Ses canines s’appellent des crocs.

2. Répartition sur la Terre

Les lions vivent en Afrique, la plupart d’entre eux dans les prairies d’Afrique de l’Est, mais quelques-uns également, plus au sud, dans les sables du désert du Kalahari. Les lions et les lionnes sont les seuls félins à vivre en groupe.

Les lionnes boivent ensemble.

3. Alimentation

Le lion se nourrit surtout de gnous, de cobes (antilopes) et de zèbres. Dans les régions où les buffles sont très nombreux et forment des troupeaux, les lions se nourrissent presque uniquement de leur chair.

Même si ce sont les lionnes qui chassent, les lions sont les premiers à se servir.

Le lion ne tue pas pour le plaisir mais seulement lorsqu’il a faim. Il n’attaque jamais qu’une seule bête à la fois. C’est alors la panique dans le troupeau.

Les lionnes dévorent une antilope.

Cependant, lorsque la victime est égorgée, les autres animaux se calment et viennent même paître tranquillement à quelques mètres du lion.

Un groupe d’onyx près d’un groupe de lions qui se reposent.

Le lion dévore 6 à 7 kg de viande au cours d’un même repas. Il peut rester une semaine sans manger mais ensuite il engloutira de 30 à 40 kg de viande.

Un lion dévore un zèbre.

En général, lorsqu’il a fini de manger, il abandonne les restes de sa victime, qui sont dévorés par les charognards. Cependant, il arrive que le lion cache les restes de sa proie qu’il mangera plus tard s’il ne trouve pas autre chose.

4. Reproduction

Un lion et une lionne se regardent.

Au moment des amours qui durent de 2 à 8 jours, la femelle peut accepter l’accouplement avec plusieurs mâles l’un après l’autre.

Les lionceaux tètent au soleil, leur mère se repose.

La lionne élève seule ses petits à l’écart du groupe. Elle les ramène 10 semaines plus tard.

Les lionceaux jouent.
Les lionceaux sont avec les lionnes.

Elle les allaite encore, et accepte de nourrir les petits des autres femelles ou des lionceaux orphelins.

Le lionceau grimpe à un arbre.

Deux ans plus tard, les jeunes mâles quittent le groupe. La plupart des femelles y restent. Les groupes de lionnes sont donc constitués des mères et de leurs filles.

Seul un petit sur trois deviendra adulte, car les accidents et les prédateurs sont nombreux.

5. Ses relations et ses comportements

Les lions vivent en groupes.

Les groupes de lions se composent de 4 à 12 femelles dominées par 1 à 6 mâles.

Les femelles passent en général toute leur vie dans le même groupe.

Par contre, tous les deux à trois ans, les mâles sont remplacés par d’autres, plus jeunes et plus combatifs. Les nouveaux chefs assurent à leur tour le marquage et la surveillance du territoire.

Le lion regarde l’horizon, il surveille son territoire.

Prédateurs : de nombreux dangers menacent les lionceaux : les fourmis carnassières, les serpents, les hyènes.

Parfois un lion étranger au groupe peut tuer les petits d’une lionne pour les dévorer.

Le lion adulte craint aussi le porc-épic et l’évite. Mais les jeunes lions pensent que ce petit animal leur permettra de faire sans difficulté un bon repas. Malheureusement pour eux, quand il se jette sur lui, le porc-épic dresse ses piques qui s’enfoncent sous leurs pattes. Ces piquants, qui sont de véritables aiguilles, pénètrent de plus en plus profondément et le petit lion est alors incapable de courir et de chasser et il meurt de faim.

SOURCES :

  • BTj 124 Le lion
  • BTj 482 Les félins
  • Grand J 22 Le lion
Dans la tombe de Toutankhamon (Égypte ancienne) on a retrouvé cette tête de lionne en bois doré.

Un autre article réalisé par Emilien parle des félins, entre autres des lions…

Le diable de Tasmanie

réalisé par Matéo et Gabriel

Sarcophilus laniaris Sarcophilus harrisii

1- Description

  • Il a une gueule et des yeux : c’est un animal.
  • Il a un squelette intérieur. Il a un crâne : c’est un vertébré.
  • Il a 4 membres : c’est un tétrapode.
  • Il a des poils et des mamelles : c’est un mammifère.
Par Wayne McLean CC BY-SA 2.5

Taille : 52-80 cm.

Poids : de 4 à 14 kg.

Couleurs : ses oreilles sont roses, pointues, il a une tache blanche sur la poitrine, les flancs et la croupe noirs avec un bavoir ou une tache blanche sous la gorge.

Longévité : 9 ans

Où habitent-t-ils ? Ils habitent dans l’île de Tasmanie.

Depuis qu’il a disparu de la « grande Australie » il y a plusieurs siècles (les hommes l’ont trop chassé), il ne vit plus qu’en Tasmanie, l’une des îles située au sud-est de l’Australie. Il s’adapte à toutes sortes d’habitats, de préférence boisés.

Quelle est la forme des empreintes du diable de Tasmanie ? En diamant.

2- Alimentation

Ils mangent des carcasses de wallaby (petit kangourou), des oiseaux, des reptiles, des charognes (des carcasses), des mammifères, des insectes et ne rechigne pas au cannibalisme (ils se mangent entre eux).

Diable de Tasmanie humant l’air à la recherche d’une proie, Par Mike Lehmann, Mike Switzerland, CC BY-SA 3.0

Il peut parcourir 20 km pour se nourrir. Il peut engloutir l’équivalent de presque la moitié de son poids en 1 seul repas. Il peut manger l’équivalent de sa masse corporelle ½ heure.

Ils mangent en groupe, mais vivent solitaires le reste du temps.

3- Reproduction

Temps de gestation : 22 jours.

Jusqu’à 50 petits naissent en même temps, de la taille d’un grain de riz, aveugles et sans poils. Ils doivent aller très vite jusqu’à la poche marsupiale (là où le bébé grandit) pour avoir accès aux quatre mamelles. Les quatre gagnants restent attaché aux mamelles pendant trois mois, jusqu’à ce qu’ils quittent la poche. Les diables de Tasmanie sont des marsupiaux*, comme le koala, le kangourou…

Combien de petits la femelle diable de Tasmanie élève-t-elle ?

La femelle diable de Tasmanie élève 4 petits au maximum, car sa poche n’abrite que 4 tétines. Les minuscules nouveaux-nés, qui pèsent moins de 30 g, s’y fixent dès leurs naissances pour continuer à se développer pendant 3 à 4 mois encore environ.

4-Ses relations et ses comportements

Ils poussent de gros cris. Ils communiquent dans une langue complexe. Ses prédateurs sont les aigles, les diables de Tasmanie : ils se cachent sous une souche creuse ou un terrier.

Bien qu’il s’agisse d’animaux nocturnes, les diables de Tasmanie aiment se reposer au soleil ; une blessure par morsure est visible près de l’œil gauche. Par Wayne McLean, CC BY 2.0

Pour quelle raison le diable de Tasmanie est une espèce en voie de disparition ? À cause d’une maladie grave : depuis 1996, une maladie grave ravage la population des diables de Tasmanie.

De plus, ils sont souvent victimes d’accidents de la route.

MOTS À EXPLIQUER :

  • un marsupial (des marsupiaux) :

SOURCES  :

  • Vie sauvage : Encyclopédie visuelle des animaux continent par continent, Flammarion
Vie sauvage
  • Espèces n°23, revue d’histoire naturelle
espèces 23
  • Wikipédia

Les panthères

réalisé par Gabriel et Matéo

1- Description

  • Une panthère a une tête, une gueule et des yeux : c’est un animal.
  • Elle a un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré.
  • Elle a 4 membres : c’est un tétrapode.
  • Elle a des poils et des mamelles : c’est un mammifère.
Un léopard d’Amour, ou panthère d’Amour (l’Amour est un fleuve entre la Chine et la Russie). Photo de Willow Grove - Licence CC by 2.0
  • Ordre : carnivores
  • Famille : félidés
  • Longueur du corps : de 90 à 160 cm
  • Longueur de la queue : de 60 à 110 cm
  • Longueur totale : de 1,20 à 1,90 m
  • Poids : de 35 à 90 kg

Elles sont de couleurs différentes : noire, grise, blanche, jaune.

La panthère s’appelle aussi léopard. C’est exactement le même animal. Les panthères sont les plus répandues des grands félins : elle s’adapte en effet à peu près à tous types d’habitats. Elles vivent dans les forêts, les déserts, les montagnes et les plaines herbeuses d’Asie et d’Afrique.
Répartition des panthères dans le monde - Carte réalisée par Dark Attsios Licence CC BY-SA 3.0

La couleur de sa robe (pelage) est variable. Elle ne change évidement pas de couleur d’un moment à l’autre comme le fait le caméléon, mais son pelage diffère selon les régions où elle vit. Il est blanc en montagne, noir en forêt tropicale ou encore jaune tacheté d’ocelles (on dit aussi des rosettes) noires dans la savane. Mais elles ont été chassées pour leur magnifique fourrure deviennent de plus en plus rares.

La panthère noire vit en Indonésie et aux Philippines.

Une panthère noire se repose. Photo de Quilinmon - Licence CC - SA 3.1

Elle appartient à la même espèce que la panthère, mais son pelage est noir et non jaune tacheté. La panthère noire n’est pas une espèce distincte. C’est une panthère dont le pelage est foncé. D’ailleurs, de près, on peut voir les ocelles (taches) sur son pelage.

Il existe une dizaine de « sous-espèces » de panthères :

  • la panthère de Perse,
    Un léopard de Perse dans un zoo, en cage.
  • la panthère de Chine du nord,
  • la panthère de Chine, appelé aussi le léopard de l’Amour,
    Léopard de l’Amour
  • la panthère de Sri Lanka,
  • la panthère d’Afrique, ou léopard d’Afrique,
    Un léopard d’Afrique en Namibie. Photo de Patrick Giraud - Licence CC by 2.5
  • le léopard d’Arabie,
    Un léopard d’Arabie dans une montagne de désert. Photo de יוסי אוד - Licence CC by 2.5
  • la panthère de Java,
  • le léopard indien,
  • la panthère d’Indochine
  • le léopard d’Anatolie.

2 - Locomotion

Les panthères sont très fortes et sont de bonnes grimpeuses.

Les panthères ont des griffes rétractiles : elles peuvent rentrer et sortir à volonté. Quand elles courent, elles les rentrent. Elles les sortent principalement pour chasser.

3 - Alimentation

Un léopard chasse : il charge. Photo de Rute Martins - Licence CC - by SA 3.0

Pour tuer les plus grosses proies, comme l’impala, les panthères utilisent leurs crocs pour les planter dans leur cou.

Une panthère noire à la recherche d’une proie.

Elles hissent toujours leur proie sur un arbre pour éviter que les charognards ne la mangent. En effet, elles peuvent manger de la viande qui n’est pas fraîche.

Un léopard a installé une antilope ou une gazelle dans un arbre, à l’abri des lions, des vautours… Photo de Raphael Melnick - Licence CC-by SA 2.0

4 - Reproduction

Un léopard femelle avec son unique petit. Photo de Joachim Huber - Licence CC-by SA 2.0

5- Ses relations et ses comportements

Un léopard s’étire.

La panthère s’étire tout en bâillant. Puis elle se faufile entre les herbes, sans faire le moindre bruit, avec agilité elle grimpe sur un tronc d’arbre.

SOURCES :

  • BTj n° 482 Les félins
  • La panthère, princesse de la savane, collection Minipattes (Milan)
  • Tout sur les animaux
  • Vie sauvage : encyclopédie visuelle des animaux continent par continent
  • L’atlas des animaux
  • Les animaux sauvages (petit guide de poche - Piccolia)
  • Wikipédia d’où nous avons pris beaucoup de photos
Mosaïque de l’Antiquité qui représente un léopard.
Manuscrit du Môyen-âge : une enluminure représente un léopard qui précède d’autres animaux.

Les chats domestiques

Exposé de PAULINE

Le chat domestique est un mammifère carnivore de la famille des félidés. Il est l’un des principaux animaux de compagnie et compte aujourd’hui une cinquantaine de races différentes : le Chartreux, le Siamois, l’Abyssin, le Chinchilla, le Sphinx, le Persan, le Sacré de Birmanie, le Maine Coon. Le mien est un chat de gouttière. A partir de 9 mois, la femelle peut avoir des petits. La gestation (c’est le temps pendant lequel les chatons grandissent dans le ventre de leur mère) dure 2 mois. Une portée compte en moyenne 4 à 5 chatons. Le chat a une durée de vie de 12 à 18 ans (c’est sa longévité). Le chat dort environ 12 à 16 h par jour. Un chat adulte pèse de 3 à 4 kg.

Minette est née début mai et on l’a eue début juillet.

Voici Minette quand on l’a eue : elle était un chaton.
Maintenant, elle a environ 6 mois.
J’aime cette photo où Noisette a la tête à l’envers.

La peur du chat : hérissant son poil, il commence par se donner une dimension qu’il n’a pas ; c’est un moyen d’impressionner l’adversaire ! Sa queue ayant triplé de volume, ses oreilles se couchent, ses moustaches se plaquent contre ses joues, il retrousse les babines et « crache » bruyamment.

réalisé par Pauline et Clara

1. Description

Ils ont une tête, une bouche et des yeux : ce sont des animaux.

Ils ont un squelette intérieur et un crâne : ce sont des vertébrés.

Ils ont un squelette d’os : ce sont des ostéichtyens.

Ils ont 4 membres : ce sont des tétrapodes, on dit aussi quadrupèdes.

Ils ont des poils et des mamelles : ce sont des mammifères.

La vue Le chat a une vue extraordinaire. Grâce à ses pupilles qui se dilatent beaucoup et laissent ainsi pénétrer beaucoup de lumière, il peut aussi voir dans la nuit.

L’odorat Le chat a un odorat très fort. Il a un petit organe sur le palais. Quand les chats reniflent une nouvelle odeur ils essaient de l’identifier.

Le toucher Il ne faut surtout pas couper les moustaches d’un chat ! Son nez lui sert de thermomètre. Le chat n’aime pas l’eau, il passe beaucoup de temps à sa toilette. Avec sa langue râpeuse il peigne sa fourrure.

De nouveaux amis font connaissance en se frottant le museau et en se reniflant les lèvres.

Une queue dressée à la verticale est un signe de bienvenue. Le chat appose sa signature sur le pantalon de sa maitresse en y frottant sa joue.

2. Locomotion

Le chat sait courir, bondir et marcher.

Les pattes Grâce à ses grandes pattes arrière et à ses muscles puissants, le chat est capable de sauter haut, loin et de courir très vite. Sa vitesse la plus rapide peut être 40 kilomètres à l’heure. Le chat a une démarche souple et silencieuse, tu ne l’entends pas arriver quand il s’approche de toi : des coussinets se trouvent sous ses pattes ; ce sont des sortes de « pelotes » élastiques en peau dure, très épaisse mais très sensibles. Quand un chat a peur, il transpire par ces pelotes. On peut alors le suivre à la trace ; il laisse derrière lui des empreintes humides.

Les griffes Les pattes du chat sont terminées par cinq griffes acérées. Il peut les rentrer ou les sortir, on dit qu’elles sont rétractiles . Elles lui servent à grimper aux arbres, à saisir une proie, à attaquer ou à se défendre si nécessaire. Quand un chat est installé confortablement sur un canapé et qu’il sort et rentre ses griffes on dit qu’il fait « patte de velours ».

La queue La queue du chat sert à conserver son équilibre. Elle lui permet aussi de prendre appui dans certaine positions.

Les chats ont un réflexe étonnant qui leur permet de retomber sur leurs pattes.

3. Alimentation

La plupart des chats préfère chasser seuls, le plus souvent à la tombée de la nuit ou au lever du jour.

Le chat est un prédateur ; il chasse les souris, les mulots, les passereaux et des insectes. Le chat est un chasseur à affût, comme tous les félins.

Il est capable de rester de longues heures à surveiller les trous par où peuvent s’échapper des rongeurs, sachant attendre patiemment à l’abri des hautes herbes qu’une proie passe à sa portée.

Dès qu’il bondit sur sa proie, il l’immobilise avec ses pattes avant, puis il la tue en la mordant sur la nuque ou à la gorge à l’aide de ses 4 crocs qui sont de véritable poignards.

Il dévore ensuite sa victime s’il a faim mais…

… il lui arrive également de l’abandonner après avoir longuement joué avec elle.

Il mange parfois de l’herbe pour faciliter sa digestion ou pour se purger.

Les chats d’appartement mangent des aliments en conserve mais ils retrouvent rapidement leur instinct de chasse s’ils sont abandonnés ou s’ils se perdent par exemple.

Son ouïe fine lui permet de détecter les moindres petits bruits.

Le chat est un excellent chasseur.

4. Reproduction

Les chats ont une attitude très agressive pendant la période des amours. À partir de l’âge de 9 mois, et environ trois fois par an, la femelle cherche à s’accoupler avec le mâle. Au cours de ces périodes, elle est extrêmement agitée et tente souvent de s’échapper de la maison.

Les mâles, attirés par les appels de la chatte et par son odeur très particulière, viennent la rejoindre.

Des batailles cruelles et sanglantes opposent parfois les mâles entre eux.

Après l’accouplement, la gestation dure environ 65 jours : les chatons grandissent dans le ventre de la chatte. Pendant cette période, la femelle mange et se repose d’avantage. Quand la chatte va donner naissance à ses petits, elle cherche un coin tranquille. Les chats sauvages cherchent à cacher leurs chatons à l’abri du vent et de la pluie.

En général, une portée comprend plusieurs chatons qui naissent avec poils, griffes et moustaches mais sont sourds et muets.

Ils ouvrent les yeux entre le deuxième et le douzième jour après la naissance.

À la naissance, la chatte lèche ses petits un à un afin de les sécher et de donner du volume à leur fourrure, ce qui leur permet d’être au chaud.

Dans l’heure qui suit la naissance, le chaton tète le lait de sa mère. Pour cela, il rampe jusqu’aux mamelles qui se trouvent le long de l’abdomen maternel. Lorsqu’il a trouvé une tétine, il la pétrit avec ses pattes et son museau jusqu’à ce que le lait apparaisse. Les chatons peuvent manger des aliments solides dès la cinquième semaine mais continuer à téter le lait de leur mère jusqu’à la neuvième semaine.

5. Ses relations et ses comportements

Les chatons se poursuivent, se cabrent, donnent des coups de pattes, mordent dans des objets, tirent des morceaux de laine ou de ficelle…

C’est ainsi qu’ils apprennent à chasser.

Illustrations de Sullivan, Valentine et Mélanie.

Sources :

  • Bibliothèque de Travail Junior BTj n°353
Un crâne de chat vu de devant. C’est Bosley qui l’a trouvé dans son jardin.
Crâne de chat vu de côté.
Crâne de chat vu de dessous : en bas, les deux bulles tympaniques (du tympan) servent à l’audition du chat.
Ici nous voyons bien le palais du chat.
Là nous voyons bien les mâchoires. On voit le trou qui sert d’attache aux ligaments qui rattachent la mâchoire inférieure au crâne.
Le crâne complet.
Crâne entier vu de profil.
Ce trou permet de relier les nerfs de la colonne vertébrale au cerveau.
Crâne vu de l’intérieur, depuis le trou des vertèbres.

Le hérisson

réalisé par Cloé et Aline

D’où vient le mot hérisson ?

Les Anglais l’appellent hedgehog ce qui signifie « cochon de haie ». Le mot français « hérisson » a donné « hérissé ». Le mot hérisson désigne aussi un outil à pointes métalliques, une brosse à ramoner les cheminées.

Un hérisson de ramonage : le papa de Cloé est ramoneur.
Là, on le voit de face !

1- DESCRIPTION

  • Il a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Il a un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré.
  • Il a 4 membres : c’est un tétrapode.
  • Il a des poils et des mamelles : c’est un mammifère.

La couleur

Il est couvert de piquants bruns foncé, jaunâtres à la pointe et à la base. Sa face ventrale du corps courtaud est velue, gris clair à brun foncé.

Nous voyons bien la couleur du hérisson.

Taille et Poids

  • Taille adulte : entre 20 et 30 cm
  • Taille petit : dès la naissance entre 6 et 8 cm
  • Poids adulte : entre 450 g et 700 g, et peut atteindre les 2,2 kg à l’approche de l’hiver
  • Poids petit : dès la naissance de 10 g à 25 g

Combien de piquants le hérisson a-t-il ?

Le jeune hérisson possède 3000 piquants environ, au moment ou il quitte le nid familial et quant il est adulte, il en possède entre 5000 et 7000 piquants. Plus il est gros, plus il en a. Un piquant ne reste pas plus de 18 mois sur le dos d’un hérisson.

Les origines du hérisson

La famille du hérisson aurait vu le jour il y environ 60 millions d’années avant notre ère.

Voici un hérisson dans l’herbe.

Les différentes espèces

Il y a le Paraechinus Hypomelas, le Hémiechnus Auritus, l’Albinos, un hérisson à piquants blancs, le hérisson de Chine, le hérisson algérien, le hérisson européen, le hérisson à nez court.

Le nid

Son nid est fait de feuilles, de mousses et d’herbes dans les fourrés ou les brindilles.

Un nid d’hérisson.

2 - LOCOMOTION

Comment se déplace-t-il ?

Il avance lentement dans la prairie et se déplace à quatre pattes.

3- ALIMENTATION

Le hérisson chasse. Les 36 dents que portent ses mâchoires lui permettent de briser la carapace dure de ses proies favorites, le insectes. Les incisives et les canines sont aiguës, les molaires hérissées de pointes.

Le hérisson est insectivore, mais il ne se nourrit pas uniquement d’insectes ; il se régale aussi de vers, de petits escargots, parfois même d’un lézard, d’une nichée de mulot ou … d’une pomme bien mûre ou d’une baie.

Si le hérisson ne pèse pas plus de 450 g avant l’hibernation, il mourra. Cela arrive surtout lorsqu’il est né à la fin de l’été ou lorsqu’il est trop vieux ou affaibli par la maladie ou par les parasites.

4- REPRODUCTION

Comment se reproduit-il ?

La saison de l’accouplement commence à la fin de la période d’hibernation et dure jusqu’en septembre.

Après une gestation de 5 à 6 semaines, la hérissonne met bas entre 4 et 7 petits hérissons, parfois 2 fois dans l’année.

Comment ses petits grandissent-ils ?

Pendant 1 à 2 semaines, leur mère continue de les allaiter dans leur nid.

Petits hérissons

Comment s’occupe-t-il de ses petits ?

À l’âge de trois semaines, les jeunes hérissons accompagnent leur mère en promenade nocturne pour apprendre à reconnaitre les proies dont ils se nourriront plus tard. Ils commencent à sortir seuls et à l’âge de 2 mois, ils deviennent indépendants.

5- SES RELATIONS ET SES COMPORTEMENTS

Ce qu’il fait :

  • avec les animaux de son espèce : le hérisson vit seul avec son mâle ou avec ses petits.
  • avec les animaux des autres espèces : Les prédateurs naturels du hérisson d’Europe sont le blaireau européen, le hibou grand duc, la chouette hulotte,le renard, la buse variable, le chien, et le chat].
  • avec son environnement physique : le hérisson vit en Europe, en Afrique du Nord, en Asie.

Le cri du hérisson

Un hérisson qui se protège.

SOURCES :

  • BTj n°15 : Le hérisson
    BTJ Hérisson
  • Vipikédia

La mésange bleue

exposé réalisé par Cloé et Pauline

1. Description

  • Elle a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Elle a un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré.
  • Elle a 4 membres : c’est un tétrapode.
  • Elle a des plumes : c’est un oiseau.

Il existe différentes espèces de mésanges :

  • mésange azurée
  • mésange boréale
  • mésange charbonnière
  • mésange huppée
  • mésange lapone
  • mésange lugubre
  • mésange noire
  • mésange nonnette
  • mésange à longue queue

Ses couleurs : bleu, jaune, vert, blanc et noir

Poids : 11 g

Taille : 12 cm

Où habite-t-elle ?

Le nid est situé dans une cavité d’arbre, de mur ou de roche dont le trou d’accès est étroit, en général entre 1 et 6 m au dessus du sol.

La mésange bleue ramasse des poils.

Elles entrelacent mousse et brindilles de leur logis avec de la lavande, de la menthe, des immortelles, et d’une demi-douzaine d’autres herbes odorantes, plantes connues pour contenir des substances comme le camphre ou l’eucalyptol, et qui possèdent des qualités antiseptiques (qui empêchent les maladies), insecticides (qui tuent les insectes parasites) ou fongicides (qui tuent les champignons parasites).

Pour repérer ces herbes très spéciales, la mésange sont donc capables de se servir de leur odorat, ce dont on doutait pour de si petits oiseaux.

2. Locomotion : Comment se déplace-elle ?

La mésange bleue se déplace en volant.

3. Alimentation : Que mange-t-elle ?

Elles se nourriraient essentiellement d’insectes et de larves en été, de baies ou de bourgeons le reste de l’année.

Puisque les parents ont besoin de nourrir quotidiennement des couvées de plusieurs oisillons, l’éclosion des œufs de mésange bleue se produit souvent en même temps que celle des larves.

Comment se procure-t-elle sa nourriture ?

La mésange bleue tape avec son bec contre les arbres pour attraper sa nourriture : elle chasse.

La mésange bleue mange des mures.

4. Reproduction : Comment se reproduit-elle ?

La mésange bleue couve seule pendant 13 à 15 jours.

voici le nid d’une mésange bleue avec ses œufs.
La mésange bleue couve ses œufs.

Comment ses petits grandissent-il ?

Des enfants ont observé une nichée de mésanges bleues dans le nichoir de leur école : « Cela fait 18 jours que les mésanges nourrissent leurs petits. Ils sont prêts à quitter le nid ! Au bout de 15 jours, ils sont couverts de plumes. Ils sont toujours dans le nichoir. Ils sont peut-être gênés par la pluie. Les deux mésanges leur apportent encore à manger, sinon ils mourraient de faim. Maintenant, ils ressemblent à leurs parents. Le nid devient trop petit pour eux. Ils se poussent, ils se bousculent, l’un d’eux a failli tomber du nichoir par la porte ouverte ! »

Nous aussi nous avons vu une nichée de mésanges, l’année dernière, dans la boîte aux lettres abandonnée de la grand-mère de Clara et Zoé. Nous l’avons raconté dans cet article : c’est le nid numéro 10.

Comment s’occupent-t-elles de leurs petits ? « Aujourd’hui, il y a de la pluie froide. La maman couve ses petits pour les réchauffer, elle écarte bien ses ailes sur eux. »

Une deuxième nichée : « une mésange tourne autour du nichoir : le deuxième nid est commencé. Elle fait la base avec une sorte de grosse mousse. Elle met quelques brindilles au milieu, peut-être pour que ce soit plus solide. Ce doit être lourd à porter pour elle ! Elle a gardé ce qui restait de l’ancien nid. »

5. Quelques informations en plus sur la mésange bleue :

Le chant : Le cri de la mésange bleue est un petit cri aigu « tsi – tsi ». Son chant reprend les éléments du cri en les prolongeant sur le continent, il comporte presque toujours un trille très aigu.

Quelques prédateurs de la mésange bleue : Le chat, la buse, le renard

La mésange bleue en hiver.

Sources

  • BTj n° 456 : Une nichée de mésanges
  • Le guide des oiseaux autour de chez vous, de Gilles Leblais

Les serpents du monde

réalisé par Mathys

Le serpent a une tête une bouche et des yeux : c’est un animal.

Il a un squelette intérieur. Il a un crâne : c’est un vertébré.

Ses ancêtres ont eu 4 membres : c’est un tétrapode.

Il a l’os carré mobile (ce qui se manifeste chez les serpents par une ouverture accrue de la bouche) : c’est un squamate.

Les mues

Les serpents muent au moins une fois par an. En commençant par la tête, leur ancienne peau se détache de leur corps pour découvrir la nouvelle. Le serpent se frotte contre des éléments de son environnement pour quitter cette vieille peau comme une chaussette.

Adaptation

De nombreux prédateurs du désert se tiennent à l’abri pendant les heures chaudes pour ne sortir que le soir, quand la température baisse, la peau épaisse et écailleuse des serpents contribue à réduire leur déshydratation.

Il existe deux grands types de serpents : les serpents venimeux et les serpents constricteurs.

LES SERPENTS VENIMEUX

Les crotales

Les espèces de ce groupe sont très nombreuses : toutes possèdent un venin puissant qui les rend extrêmement dangereuses. Leur morsure très douloureuse est presque toujours mortelle. Le venin est injecté par les deux robustes crochets fixés à l’avant de la mâchoire supérieure ; ceux-ci communiquent avec les deux glandes sécrétrices situées de chaque côté de la tête, derrière les yeux.

La plupart des crotales possèdent à l’extrémité de la queue quelques anneaux de substance cornée, d’où leur nom commun de « serpents à sonnettes ». Lorsqu’ils remuent la queue, ses anneaux s’entrechoquent en produisant un bruit de grelot. Selon quelques naturalistes, ce bruit révèle la présence des crotales aux animaux et aux hommes, leur permettant de prendre la fuite pour se soustraire à la piqûre mortelle.

Les serpents à sonnettes se nourrissent surtout d’oiseaux, de taupes, de rats et de lézards.

Le crotale, un serpent venimeux

Avec sa langue le crotale, ou serpent à sonnettes, capte des odeurs analysées par l’organe de Jakobson situé à l’avant de son palais. Le rongeur est ainsi repéré. S’ensuit alors une attaque foudroyante. Le crotale saisit l’animal avec sa gueule, plante ses crochets, qui sont creux et inoculent aussitôt le venin. Paralysée, la proie meurt peu après. Le serpent l’avale d’un seul coup.Les fossettes sensorielles.

Les crotales, tels que le maître de la brousse ou les serpents à sonnettes, sont équipés de fossettes hautement sensitives de chaque coté de la tête, entre les yeux et le nez. Ils peuvent ainsi localiser leurs proies dans l’obscurité complète et les frapper avec précision.

Le crotale d’Asie centrale

Comme tous les crotales, ce serpent possède une fossette sensorielle de chaque côté de la tête. La nuit, cela lui permet de détecter les proies à sang chaud, comme les souris.

Le serpent du désert

Ce crotale se déplace sur le sable en exerçant une pression au niveau de sa tête et de la pointe de sa queue et en effectuant avec le reste de son corps des mouvements latéraux. Il laisse derrière lui une série d’empreintes parallèles.

Le crotale cornu

Pendant la journée, le crotale cornu échappe à la fournaise du désert en se réfugiant sous la terre.

Le serpent corail et le serpent de lait

En dehors d’être venimeux, la meilleure astuce pour se défendre est d’en avoir l’air. Les rayures de couleurs vives du serpent corail signalent que sa morsure est empoisonnée.Chez l’inoffensif serpent de lait, un membre de la famille des colubridés (couleuvres), les marques colorées constituent un simple avertissement aux prédateurs … Au cas où !

Le mamba noir

L’un des serpents les plus dangereux au monde est le mamba noir dont la morsure est fatale. Capable de se déplacer à 23 km/heure, il est aussi le plus rapide. Seul l’intérieur de sa bouche est noir. On peut le voir quand il l’ouvre s’il se sent menacé.Africain, le mamba noir est arboricole mais aussi terrestre.

Les cobras

Tous les cobras et leurs cousins les mambas, les taipans et les serpents marins sont venimeux et extrêmement dangereux, leurs crochets sont implantés au-devant de la bouche, ce qui leur facilite la capture de proies et l’injection quasi instantanée du venin.

Les crochets sont fixés dans l’os de la mâchoire supérieure. Ils ne sont pas très longs, autrement le serpent ne pourrait pas fermer la bouche sans transpercer sa mâchoire inférieure.

Le roi des serpents

Avec 5,50 m de long, le cobra royal est le plus long de tous les serpents venimeux. Il peut redresser un tiers de son corps pour faire face à un ennemi. Et pour paraître plus impressionnant, il déplace ses côtes cervicale. Sa morsure libère assez de venin pour tuer un éléphant.

Les cobras cracheurs ont une manière très spéciale de décourager leurs agresseurs. Ils crachent leur venin, assez toxique pour les rendre aveugles s’il atteint leur yeux.

Les serpents à lunettes

Lorsque ce serpent dilate son cou, une étrange tache en forme de lunettes apparaît sur sa tête, d’où son nom. Long de 1,50 m environ, ce cobra est gris jaune, très répandu en Asie. Il affectionne particulièrement les rocailles, les murailles délabrées ou les tanières abandonnées.

Son venin est presque toujours mortel : en cas d’empoisonnement grave, l’homme meurt dans les sept heures qui suivent la morsure.

Le serpent à lunettes est effroyable à voir lorsqu’il se jette sur sa proie ; tout d’abord, il dresse la partie antérieure de son corps, dilate son cou au maximum, se balance de gauche à droite, défiant l’adversaire, calcule la distance et se précipite. Ses dents, comme celles de tous les autres cobras sont munies de crochets, les deux dents à venin, placées à l’avant de la mâchoire supérieure communiquent avec deux glandes sécrétrices situées des deux cotées de la tête à l’arrière.C’est un animal sacré dans toute l’Inde.

Le serpent de Cléopâtre

En l’an 30 avant J-C, Cléopâtre reine d’Égypte, préféra, selon la légende la plus accréditée, se faire mordre au sein par un serpent venimeux plutôt que de se rendre aux Romains.

Depuis lors, cette sorte de cobra est appelée « serpent de Cléopâtre ».

On le rencontre fréquemment en Arabie et au nord-ouest de l’Afrique. Sa couleur est variable : généralement jaune – vert sur le dos, jaune sur le ventre ; il peut mesurer jusqu’à 2 m de long. Ses mœurs s’apparentent à celles du serpent à lunettes, dont il a la férocité.

La mangouste

Une mangouste peut vaincre un cobra. Elle se déplace sans laisser au serpent le temps de l’atteindre, puis, comme une flèche, agrippe le derrière de sa tête pour lui infliger une morsure mortelle.

Le serpent volant

Quand le serpent volant se jette dans le vide, son corps s’aplatit pour devenir deux fois plus large. Cela lui permet de planer en douceur jusqu’à la branche voisine.

Le mocassin

Assez répandu dans les marais, les rivières et les zones humides de l’Amérique du Nord, ce gros serpent aux mœurs aquatiques inflige une morsure venimeuse aux poissons, aux grenouilles et aux oiseaux, dont il se nourrit.

Les vipères

Les vipères possèdent l’appareil venimeux le plus sophistiqué de tous les serpents. Leurs crochets sont positionnés sur le devant de la bouche, mais sont repliés vers l’arrière au repos. Lorsque le serpent s’apprête à frapper, les crochets se déplient en même temps que la gueule s’ouvre. Les vipères peuvent donc avoir des crochets plus longs que les autres serpents. La plupart d’entre elles chassent à l’affût, camouflées dans leurs environnement par les motifs leurs écailles. Certains caractères font des vipères de parfaits prédateurs nocturnes.

La vipère du Gabon

À l’affût sous les feuilles tapissant le sol forestier, ce serpent guette ses petites proies :souris, oiseaux, et grenouilles.

Les longs crochets

Les crochets de la vipère du Gabon sont que chez toute autre espèce de serpent. Ils mesurent jusqu’à 5 cm, presque autant que le petit doigt d un humain adulte.

La vipère heurtante

Mesurant jusqu’à plus d 1,80 m, ce gros serpent est un formidable prédateur. Il chasse à l’affût de petits animaux auxquels il inflige une morsure fatale.

La vipère lébétine

Ce serpent du désert atteint 1,80 m de long, et sa morsure est extrêmement venimeuse. Actif à l’aube, au crépuscule et la nuit, il chasse des rongeurs et des oiseaux.

Les colubridés : les couleuvres

Deux tiers des serpents appartiennent à cette famille de plus de 1600 espèces, notamment les serpents jarretières, les couleuvres et les serpents rois. Tous possèdent une large bouche et peuvent ouvrir très grands leurs mâchoires pour avaler de grosses proies. Certains colubridés sont venimeux, mais leurs crochets logés au fond de la bouche les rendent moins dangereux pour les humains que les serpents dont les crochets sont sur le devant.

Le Boomslang africain est l’un des colubridés les plus venimeux. Son poison empêche le sang de sa victime de coaguler, ce qui est très dangereux. S’il se sent menacé, le Boomslang gonfle son cou pour faire passer plus gros qu’il n’est en réalité.

Certains serpents se sont spécialisés dans la dégustation d’œufs d’oiseaux. Les serpents gobeurs d’œufs ouvrent leurs mâchoires assez largement pour engloutir un œuf entier dans leur bouche. Lorsque l’œuf atteint la gorge, il est perforé par de petites protubérances osseuses et le reptile en gobe alors le contenu. La coquille est ensuite régurgitée. Le serpent gobeur d’œufs n’a pas de dents.

La couleuvre à collier

Elle vit en Europe. Non venimeuse, elle se nourrit de grenouilles et de rongeurs.

Le laticauda

C’est un serpent de mer très venimeux mais pas agressif.

LES SERPENTS CONSTRICTEURS

Les boas

Revêtu d’écailles vivement colorées, le boa émeraude vit dans les arbres de la forêt amazonienne. Il s’enroule solidement autour d’une branche et s’y maintient à l’aide de sa queue puissamment préhensile, prêt à bondir sur une proie. Il saisit sa victime entre ses dents pointues, mais la tue par constriction.

Les pythons et les anacondas

L’anaconda est le plus lourd serpent du monde. Il peut peser prés de 250 kg soit autant que trois ou quatre humains. Il passe le plus clair de sont temps dans l’eau et chasse la nuit de grosses proies telles que des cerfs, des cabiais (petits mammifères) et même des caïmans. Ces serpents constricteurs vivent en Afrique, en Asie et en Australie.

Les pythons chassent souvent la nuit et beaucoup sont équipés de fossettes sensibles à la chaleur, le long de leur mâchoire supérieure. Grâce à elles, le serpent peut traquer les proies à sang chaud en détectant la chaleur qu’elles dégagent.

Les pythons sont parmi les rares serpents à couver.. La femelle du python molure s’enroule sur ses œufs pour garder au chaud. Elle élève sa température en produisant des petits mouvements vibratoires par de rapides contractions musculaires.

Chiffres :

3000  : c’est le nombres d’espèces de serpents

600  : c’est le nombre d’espèces venimeux

100 000  : c’est le nombre annuel de décès dus à une morsure de serpent

5 cm  : c’est la longueur des plus grands crochets : ceux de la vipère du Gabon.

SOURCES :

  • Wapiti,
  • Monde sauvage Wapiti,
  • Atlas des animaux Encyclopédie Dokéo+
  • Tout l’univers volume 8

Les hamsters

Voici Peluche, le hamster femelle de Valentine, qui va manger une graine de tournesol.
Peluche a fini sa graine …
Ici on voit une image d’un hamster qui met sa nourriture (une châtaigne) dans ses abajoues.
Voilà une photo de Prisca, le hamster femelle de Sullivan, qui fait sa toilette : peut-être qu’elle se sent mal à l’aise ?
C’est encore une photo de Prisca dans la main de Marina qui n’avait jamais touché un hamster.

Sources :

  • Le hamster, petit curieux, Milan jeunesse, collection Mini Pattes

Les cobayes

réalisé par Cloé et Aline

1. Description

  • Il a une tête, une bouche et des yeux. C’est un animal.
  • Il a un squelette intérieur et un crâne. C’est un vertébré.
  • Il a quatre membres. C’est un tétrapode.
  • Il a des poils et des mamelles. C’est un mammifère.

Il mesure entre 20 et 30 cm de long, son poids, au maximum, peut aller jusqu’à 1 kg et ses poils peuvent atteindre 20 cm de longueur.

Les cobayes ou cochon d’Inde peuvent être unicolores, bicolores ou tricolores. Certains sont entièrement blancs. D’autres sont noir, bleu, gris, rouge, crème, argentés, dorés, tachetés…

Il existe nombreuse sortes de cobayes :

  • le cobaye péruvien
    Le cobaye peut avoir de très longs poils, on peut même croire qu’il a des cheveux !
  • le cobaye abyssinien
  • le cobaye américain
  • le cobaye sauvage
  • le cobaye des Andes
  • le cobaye des rochers
  • le cobaye albinos
Un cobaye albinos.

Les cobayes sont originaires du Pérou, en Amérique du Sud. Les habitants de ce pays les élevaient car ils appréciaient beaucoup leur viande.

Lorsque les Européens arrivent pour la première fois en Amérique au 15ème siècle, ils remarquent, à côté des maisons, des élevages d’un animal inconnu en Europe : le cobaye, plus connu désormais sous le nom de cochon d’Inde.

Au cours de l’année 1500, quelque sorte de cobayes sont envoyés par bateaux vers l’Europe, où leur élevage se développa. Les cochons d’Inde n’ont donc rien à voir avec les cochons ni avec l’Inde.

Quand Christophe Colomb les découvrit en Amérique, il croyait qu’il était en Inde et comme leur cri rappelait celui du cochon, on les nomma les « cochons d’Inde ». En latin on l’appelle « Cavia porcellus ». Le cobaye fait partie de la famille des Cavidés.

Le mot cobaye désigne maintenant l’ensemble des animaux servant aux expériences de laboratoire.

Un corps arrondi :

Le cobaye a le corps ramassé et arrondi. Il n’a pas de queue ni de cou et sa tête prolongé directement son corps. Le cobaye porte des moustaches blanches de chaque côté du nez. Ses yeux sont ronds et presque toujours noirs, excepté chez les albinos où ils sont rouges.

Ses pattes antérieures, se terminent par 4 griffes. Les pattes postérieures n’ont que 3 griffes.

Le cobaye peut vivre en moyenne 7 ans.

2. Locomotion

Le cobaye se déplace lentement. Par contre, si on cherche à l’attraper, il glisse entre tes doigts.

3. Alimentation

Le cobaye est herbivore. A l’état sauvage, il mange de l’herbe, du foin, des feuilles, des fruits, de la salade… Quand il est domestiqué, on peut lui donner du foin, de la salade, du concombre, des pommes, des barres d’alimentation spécifiques, il adore les pissenlits, etc.

Le cobaye a 20 dents soit 4 incisives, 4 prémolaires et 12 molaires. Il n’a pas de canines.

Cette images représente les quatre incisives du cobaye.

L’eau du cobaye doit être toujours fraîche et propre surtout si son alimentation est a base d’aliments secs.

En écartant les deux parties de la lèvre supérieure du cobaye, on voit quatre grandes incisives de couleur blanche. Ces quatre dents lui servent à ronger les aliments comme le pain sec on les légumes. Elles s’usent et poussent continuellement comme chez tous les rongeurs (lapin, lérot, castor, …).

Si on laisse le cobaye se déplacer librement dans la maison, il goutera au tapis… mais il ne s’attaquera cependant jamais aux meubles, sauf quand il n’a rien d’autre à ronger.

4. Reproduction

La mère cobaye porte dans son ventre ses petits durant 60 jours. Elle fait deux à trois portées chaque année. Une portée peut compter de deux à six petits. La mère cobaye ne prépare pas le nid pour accueillir ses petits, comme le font les lapins par exemple.

A la naissance, les bébés sont tout mouillés, leurs yeux sont ouverts et ils ont déjà des dents. Les petits ne savent pas marcher, mais pour avancer ils se trainent par terre. Leur mère les lèche pour les sécher et les réchauffer. Quand le poil des petits est sec, ils commencent à marcher.

La mère a deux mamelles. Elles se trouvent sous son ventre, une de chaque côté, au niveau des pattes arrière. La mère cobaye allaite ses petits pendant deux semaines environ, mais ils mangent également tous seuls dès leur naissance.

Trois petits cobayes sont en train de téter.

5. Ses relations et ses comportements

Les cobayes sont des animaux très sociables. En hiver, on a même vu des cobayes monter sur le dos des lapins pour se réchauffer ! Les cobayes, en effet, craignent énormément le froid.

Les hérissons également sont sensibles à la présence des cobayes et semblent apprécier leur compagnie. Par contre, les tortues les ignorent complètement. Le cobaye, comme de nombreux autres animaux, sert très souvent de sujets d’expérimentation dans les laboratoires de recherche.

Le cobaye est un animal très sociable.

Notre source :

  • BTj n°357 Le cobaye

Les grenouilles

réalisé par Zoé

1. DESCRIPTION

• La grenouille a une tête, une bouche et des yeux. C’est un animal.

• Elle a un squelette intérieur. Elle a un crâne. C’est un vertébré.

• Elle a 4 membres. C’est un tétrapode.

• Elle a 4 doigts à la main. C’est un amphibien.

Elles respirent par la peau mais sentent par les narines.

Il existe 3 800 espèces de grenouilles.

Dans la forêt tropicale où il fait chaud toute l’année, les grenouilles sont actives 12 mois sur 12. Elles sont minuscules.

Chez nous, en hiver, elles hibernent sous la terre pour résister au froid. Elles mesurent entre 1 cm et 5 mm. Leurs couleurs vives annoncent à leurs ennemis : « Attention, ne me mangez pas ! Je suis vénéneuse ! »

À cause de leurs couleurs les grenouilles sont très visibles sur le feuillage vert. Mais en fait, c’est un excellent camouflage : dès que la grenouille saute dans le cœur d’une fleur, ses couleurs se confondent avec les pétales colorés de la fleur. Certaines grenouilles ont sur les cuisses des taches de couleurs qui ressemblent à des yeux. Si elles baissent la tête et lèvent les fesses, elles peuvent effrayer un prédateur qui croit voir surgir un étrange animal !

Les rainettes aux yeux rouges qui chassent les insectes la nuit, agrandissent leurs pupilles pour mieux voir dans l’obscurité.

2. LOCOMOTION

Flottant naturellement, la grenouille se déplace dans l’eau grâce aux mouvements de ses membres puissants. La plupart des sauteurs, comme la grenouille ou le lièvre, ont de longues pattes arrière.

Pour sauter, la grenouille replie ces pattes en Z, ce qui augmente la poussée quand elle les détend. Quand elle nage lentement, les quatre pattes travaillent. Pour nager vite, la grenouille allonge ses pattes avant le long de son corps. Ses pattes arrière, dont les doigts sont écartés et palmés, repoussent l’eau comme une rame.

Pour s’accrocher aux plantes la grenouille se sert des mini ventouses rondes et gluantes situées sous les doigts. Elle sait monter aux arbres.

3. ALIMENTATION

Elles mangent des insectes, mais les têtards sont végétariens.

4. REPRODUCTION

Les grenouilles, comme les crapauds mâles, ont leur chant d’amour, qui diffèrent d’une espèce à l’autre. En inspirant, le mâle gonfle son sac vocal (il y en a parfois deux), qui amplifie le son produit par le passage de l’air sur les cordes vocales.

Rainette verte mâle et son sac vocal.

La grenouille pond ses œufs dans l’eau. Les œufs n’ont pas de coquille. Les œufs se fixent à des plantes ou s’enfouissent dans le sable, mais se développent tout seuls.

Une grappe d’œufs d’une grenouille rousse.

Beaucoup n’éclosent jamais. Certaines espèces de grenouilles ne descendent jamais au sol, même pour pondre. Elles pondent dans les gouttes d’eau dans le creux d’une feuille par exemple. Les eaux paisibles des mares et des étangs sont, pour les grenouilles comme pour de nombreux insectes, un milieu idéal pour pondre : le courant ne risque pas d’emporter les œufs.

Au bout d’une semaine, des œufs des autres grenouilles sortent de minuscules larves appelés les têtards pourvus d’une queue. Les têtards respirent grâce à des branchies, comme les poissons. Les lissamphibiens naissent généralement sous forme de larves aquatiques.

Le têtard commence à avoir ses pattes.

Les pattes postérieures apparaissent après la sixième semaine. Puis viennent les pattes avant.

Le têtard a déjà ses pattes postérieures.
La grenouille est proche : les pattes antérieures sont apparues, il ne reste que la disparition de la queue et c’est une grenouille rousse !

À 9 semaines, le têtard a la forme d’un adulte. Sa queue diminue progressivement.

Plus qu’un tout petit bout de la queue et c’est une grenouille rousse !

À 16 semaines, la queue a disparu, des poumons ont remplacé les branchies. Sa métamorphose achevée, la grenouille quitte aussitôt sa mare. Elle y reviendra chaque année pour se reproduire.

5. SES RELATIONS ET SES COMPORTEMENTS :

La grenouille s’enfouit dans la vase.

Prédateurs : musaraignes, serpents, etc.

Nous avons eu des têtards à l’école.

SOURCES :

  • BTj Les grenouilles n° 69

Les mygales

réalisé par Pauline et Aline

1. Description

  • Elle a une tête, une bouche et des yeux. C’est un animal .
  • Elle a un squelette extérieur. Elle a des pattes articulées. C’est un arthropode .
  • Elle a huit pattes. Elle a des chélicères. C’est un chélicériforme .

Les plus grandes mygales mesurent 18 cm de long.

La plus petite mygale mesure 0,7 mm et vit au Chili.

Il existe à travers le monde près de 2500 espèces de mygales répertoriées.

La mygale est surtout trouvée en Amérique du Sud, mais aussi en Amérique du Nord.

La mygale vit dans un terrier et non dans une toile. Dans son terrier, la plupart du temps il fait chaud

2. Locomotion

La mygale se cache puis sort rapidement et attaque sa proie.

3. Alimentation

Elles se nourrissent de grands insectes, et de petits mammifères (souris mulots,…). Oiseaux et batraciens - voire des serpents - peuvent aussi parfois faire partie de leur alimentation.

Pour les manger, elle leur met un liquide pour les rendre plus mous avant de les avaler.

4. Reproduction

Les mâles vivent beaucoup moins longtemps que les femelles : la femelle a une espérance de vie de 20 ans et les mâles dépassent très rarement 5 ans. Ils doivent alors chercher à s’accoupler le plus vite possible, dans une véritable course contre la mort. Il est possible que lors des rencontres avec les femelles il sera blessé perdant une ou des pattes, pouvant même être tué et dévoré. Sinon il dégénèrera jusqu’à la mort. La gestation dure de trois à cinq semaines. La mère protège ses œufs dans un cocon qu’elle fabrique et déplace entre ses pattes. À leur naissance, les petites mygales qui font à peine 1 cm, restent près du nid pendant deux à trois semaines avant de se disperser.

5. Ses relations et ses comportements

Certaines espèce de mygales émettent un cri appelé stridulation, notamment quand elles se sentent en danger. Le mâle stridule également à la saison de la reproduction, et la femelle choisira en général le mâle dont le chant sera le plus puissant. es mygales peuvent se manger entre elles. Comme prédateurs des mygales, il n’y a pas que les mygales : il y a aussi les guêpes, les scorpions, certains reptiles, les crapauds, des oiseaux, des musaraignes, des singes, des chauvesouris. Mais le plus grand prédateur des mygales est l’homme.

La morsure des mygales est très douloureuse mais pas dangereuse pour l’homme.

SOURCES  :

  • Grand J n° 43
  • sites Internet : insectes.org ; la main à la pâte ; vikipédia ; laviedesmygales

Poules et poussins

rédigé par Mélanie, Valentine et Sullivan

Le lundi 16 juin, nous avons fait un exposé sur les poules et les poussins. Sullivan a apporté une poule et deux poussins, c’était une poule de Barbarie. Les poussins étaient croisés avec une poule pondeuse et un coq de Barbarie, mais Sullivan a mis les œufs sous la poule de Barbarie, qui elle aussi pondait des œufs, mais ils étaient tous mangés par les coqs.

Ce jour-là, la poule de Barbarie et ses deux poussins sont venus à l’école.
Un des deux poussins s’est caché sous l’aile de sa mère poule : elle l’a pris sous son aile.
Ici, il doit se sentir protégé.
Valentine a posé un poussin sur son doigt qui sert de perchoir.
Voici un poussin qui vient de sortir de l’abri protecteur des ailes de sa mère.
Le poussin vu d’en haut : on voit le début de sa crête et le diamant du poussin.

Les vaches

réalisé par Valentin et Romain

Elles ont une tête une bouche et des yeux : ce sont des animaux.

Elles ont un squelette intérieur et un crâne : ce sont des vertébrés.

Elles ont un squelette d’os : ce sont des ostéichtyens.

Elles ont 4 membres : ce sont des tétrapodes.

Elles ont des poils, des mamelles : ce sont des mammifères.

35 races différentes

Il existe 35 races différentes : il y a les races à viande et les races à lait.

Voici quelques races : la Normande, la Red Holstein, la Prim’Holstein, l’Abondance, l’Aubrac, la Betizu, la Brune, la Corse, la Frisonne, la Jersiaise, la Limousine, la Marine, la Montbéliarde, la Nantaise, la Salers, la Simmental, la Tarentaise et l’Urt.

L’été

Pendant la belle saison, les vaches sont au pré. Elles y broutent l’herbe. Quand les vaches rentrent sous le hangar, on leur met de l’ensilage et des granulés.

Naissance des veaux

La gestation dure 9 mois comme un être humain. Une fois par an une vache donne naissance à un veau. On dit qu’elle vêle. Le vêlage à lieu à n’importe qu’elle saison.

Le petit veau vient juste de sortir du ventre de la vache. La vache vient de vêler.

Il nous arrive de trouver le matin une vache accompagnée de son veau qui est né pendant la nuit. Parfois, la naissance se fait dans le parc en plein air. Nous aidons très rarement les taries (deuxième vêlages) mais nous aidons souvent les génisses (premiers vêlages).

L’hiver

L’hiver, les vaches ne vont pas dans les prés. Elles restent dans le hangar ou dans le parc. Elles sont nourries de foin et de paille qu’on met dans la mangeoire le matin et le soir, ainsi que maïs et granulés.

Le silo à maïs

Dans la journée, elles peuvent manger aussi le maïs qui est à leur disposition dans leur mangeoire Ce maïs est fauché à la fin de l’été quand il est encore vert : c’est du maïs fourrage. Au moment de la récolte, il est coupé en petits morceaux et fortement tassé avec un tracteur qui fait des va-et-vient sur le tas. Pendant trois mois le maïs fermente mais parfois le maïs pourrit

Tous les matins on doit leur donner à manger.

La trayeuse

Sur cette image on voit une trayeuse des années 1970.
Voici la trayeuse des années 2016. C’est celle de la ferme du GAEC Gouablin, qui élève entre soixante-dix et quatre-vingts Prim’Holstein.

Dès qu’elles ont fini de manger leur ration de mélange, les vaches doivent attendre que la personne soit prête pour les traire.

Les vaches entendent la personne qui prépare la salle de traite. Au bruit elles se sont approchées de la porte et elles la regardent fixement. Elles tendent le cou et meuglent de temps en temps. Quand la personne est prête elle ouvre la porte et appelle les vaches par leur noms. La personne referme la porte derrière elle. Chaque vache et dans un box : c’est une sorte de cage fermée. L’animal n’est pas attaché. C’est là que nous mettons les vaches pour les traire. Comme nous avons huit box de chaque côté nous pouvons en traire seize en même temps. Avec un produit la personne lave les mamelles et les quatre trayons de chaque vache.

Elle branche la trayeuse et pose les tétines aux trayons de la vache. Le lait s’écoule dans un gros tuyau qui emmène le lait dans le tank. Au bout de trois ou quatre minutes, la personne tâte la mamelle. Quand le lait sort pus la personne enlève les tétines de la trayeuse et ouvre la porte du box. Les vaches s’en vont. Huit autres viennent les remplacer.

C’est une pomme qui aspire de l’air pour presser les trayons. Place ton poing presque fermée contre ta bouche et aspire par petits coups. Sens-tu que tes doigts se serrent un peu à chaque fois ? La trayeuse fonctionne en faisant un ronronnement.

Ce tank à lait contient dix-mille litres.
Ces ventilateurs servent à refroidir le lait du tank. Remarquez-vous que celui en haut à gauche tourne ?
La fermière donne à boire au veau du lait.

Au bout de deux jours, le veau ne tète plus sa mère pour le laisser aux fermiers. Pendant quinze jours, il boit du lait de sa mère, mais pas au pis, pour ne pas s’y habituer. Après, il boit du lait en poudre.

Le veau est en train de jouer avec sa mère.
Maintenant les veaux ont des cabanes individuelles, c’est comme leur maison.
Sur cette photo on voit un veau de deux mois. En tout, nous avons sept cabanes à veau.

Sources :

  • BTj n°71 Papa élève des vaches
  • Grand j n°24 Le lait
  • La vache, reine des prés, Mini-patte, Milan Jeunesse
  • GAEC Gouablin

Les chimpanzés et les bonobos

réalisé par Sarah

Le bonobo, à gauche, à droite, le chimpanzé.

1 - Description et répartition sur la Terre

Couleur : il est noir ou brun.

Où habite-t-il ? : en Afrique uniquement

En vert, les zones d’habitat des chimpanzés : de la forêt équatoriale (proche de l’équateur).

Le soir, chaque adulte se construit un nid à la fourche d’un grand arbre, à une hauteur de 6 à 12 m. Il entrelace rapidement des branches et des feuilles. Les jeunes partagent le nid avec leur mère.

Quand il pleut, le chimpanzé se recroqueville le dos voûté, les bras autour des genoux, la tête rentrée.

Ils font leurs besoins à l’extérieur même la nuit, derrière un arbre couché ou une souche. S’ils ont la diarrhée, ils s’essuient les fesses avec une feuille d’arbre !

Après le lever du soleil, ils abandonnent leur nid.

2 - Locomotion

Ils se déplacent avec leurs mains et leurs pattes arrières : ils peuvent marcher à deux pattes (bipèdes), à quatre pattes (tétrapodes) ou se balancer de branche en branche dans la forêt, en s’accrochant par les « mains » ou par les « pieds ».

Leurs pieds ont un pouce opposable, contrairement aux humains.

3 - Alimentation

Les chimpanzés passent huit heures par jour à chercher de la nourriture et à manger. Ils s’installent sur les branches pour manger les fruits qu’ils cueillent ou ramassent au sol.

Ils aiment les jeunes feuilles, les fleurs, les graines, l’écorce, la moelle des arbres.

Ils mangent aussi des chenilles, des larves d’insectes, des abeilles, des oisillons.

Ils chassent des petites antilopes, des lièvres et des petits cochons africains appelés phacochères.

4- Reproduction : comment fait-il des petits ?

Lorsqu’une femelle chimpanzé est prête à l’accouplement, son derrière est rose et gonflé. Elle est en chaleur, les mâles s’approchent. Elle en choisit un. Elle s’éloigne avec lui en forêt pour s’accoupler. Elle peut également s’accoupler avec d’autres mâles au cours de ses chaleurs.

Un petit va se développer dans son ventre pendant 8 mois. La gestation terminée, la femelle s’isole et se cache dans un buisson pour le faire naître tranquillement.

Elle le garde dans ses bras et le fait téter plusieurs fois par jour.

En tétant sa mère, le bébé bonobo regarde sa mère d’un regard plein d’amour.

Au bout d’une semaine, il s’accroche aux poils du ventre de sa mère. Elle mâchonne des aliments, des fruits et des feuilles qu’elle lui donne du bout des lèvres.

À trois mois, les dents du petit commencent à pousser. La maman abrite le petit dans son nid.

À un an, il mange des aliments solides.

5-Ses relations et ses comportements

Ils sont réunis pour échanger, et communiquer.

Le bonobo vit uniquement dans la forêt tropicale de la République démocratique du Congo (en rouge sur la carte au début de l’article). Il se déplace en groupe de trente environ. Il est bipède.

Des bébés bonobos orphelins sont récupérés par des centres pour être soignés, nourris. Plus tard, ils seront relâchés dans la forêt primaire du Congo.
Un bonobo

Il a les plus longues jambes des grands singes. Il ne doit pas être confondu avec les chimpanzés : le bonobo n’est ni coléreux ni violent, il fait preuve de douceur pacifique.

C’est l’espèce de grands singes découverte la plus récemment.

Les grands singes sont nos plus proches cousins, notamment les chimpanzés et les bonobos avec qui nous partageons 98% de notre code génétique.

Sources :

  • BTj n°549, Chimpanzés et bonobos
  • La journée d’un chimpanzé sauvage, de Geza Teleki et Karen Steffy, Bibliothèque documentaire de l’école des loisirs

Les chauvesouris

On peut écrire les chauves-souris, mais la nouvelle orthographe préconisée par l’Académie française depuis 1990 c’est : les chauvesouris.

Étymologie du mot la chauvesouris :

Au début du Moyen-Age les chauvesouris ne s’appelaient pas chauvesouris, elles s’appelaient« chouette-souris » ; en latin, on dit cawa sorix. Vers 1300, ce nom a été déformé en« calvas sorices », ce qui signifie chauve-souris.

1. Description

  • Elle a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Elle a un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré.
  • Elle a 4 membres : c’est un tétrapode.
  • Elle a des poils et des mamelles : c’est un mammifère.

Couleurs : grise, noire, marron et blanche.

Cette chauvesouris sommeille.

Les chauvesouris vivent jusqu’à 20 ans.

Une chauvesouris se repose au soleil.

Chez nous les chauvesouris les plus communes mesurent 8 cm environ.

Il existe environ 1 000 espèces de chiroptères (chiroptère, c’est le nom scientifique de la famille des chauvesouris) sur environ 5 000 espèces de mammifères : 1 espèce de mammifère sur 5 est une espèce de chauvesouris !

Il y a 160 espèces de grande taille : les mégachiroptères. Elles mesurent jusqu’à 170 centimètres d’envergure, c’est-à-dire 1m70 les ailes ouvertes. Elles vivent dans les régions tropicales. En Europe, chez nous et partout où il y a une saison froide, les chauvesouris hibernent mais dans les pays chauds elles n’hibernent pas.

Les chauvesouris dorment pendant la journée et chassent pendant la nuit.

Elles hibernent fin novembre, décembre, janvier, février et début mars.

Le cycle annuel de la vie de la chauvesouris adulte.

Habitat :

Elles choisissent un coin noir et des fissures sombres pour y faire leurs perchoirs. Chacune peut utiliser des douzaines de perchoirs. Beaucoup de chauvesouris vivent dans la forêt : un arbre creux, un trou de pivert, ou un tronc abattu sont de bons refuges. Les chauvesouris vont aussi dans des arbustes où il y a de petits insectes.

Cette chauve souris hiberne seule.

Elle dort le jour et chasse la nuit. On dit que c’est un animal nocturne.

2. Locomotion

La forme des ailes détermine le type de vol : vol battu, vol plané, vol piqué.

La chauvesouris se déplace en volant, en battant des ailes : c’est le vol battu. Ces battements sont plus ou moins amples et puissants selon la forme des ailes. Ils sont parfois entrecoupés de planés, voire de piqués comme ceux de la nocturne commune.

Cette chauvesouris va chasser les insectes.

Leurs ailes leur permettent de s’équilibrer et de changer de cap. Les chauvesouris qui ont une membrane caudale s’en servent pour freiner. Également rapides au sol, elles peuvent grimper aux arbres ou escalader un mur avec leurs griffes puissantes.

À la fin de cet article (dernière photo), vous pourrez voir une image des os de l’aile de la chauve-souris comparés à ceux de notre main, et à celle de la patte de la taupe et de la nageoire de la baleine. Cette comparaison est une des preuves que les mammifères partagent tous un ancêtre commun.

3. Alimentation

Les chauvesouris mangent de tout : insectes capturés au cours de la nuit, fruits, légumes, graines, et même parfois de souris ou de lézards, poisson, grenouilles et autres petits animaux. Elles sont omnivores.

Ce régime alimentaire conditionne une grande partie de leur biologie : l’écholocation pour se diriger dans l’obscurité et l’hibernation en absence d’insectes.

Pour chasser, la chauve-souris pousse de petits cris, les ultrasons, si aigus que l’oreille humaine ne les perçoit pas. Les cris de la chauve-souris se réfléchissent sur les insectes et reviennent à ses oreilles comme l’écho d’une voix dans un tunnel.

Cet ingénieux système, appelé écholocation, lui permet de repérer ses proies.

En rouge, ultrasons émis par la chauvesouris. En bleu, les ultrasons émis par la chauvesouris reviennent vers elle après avoir « tapé » dans une proie, par exemple ici un papillon de nuit.

Dévoreuse de grenouilles : avec ses lèvres à franges, la chauve-souris à lèvres à franges mange surtout des grenouilles.

Elles distinguent le cri d’une délicieuse grenouille de celui d’un crapaud venimeux.

Ces chauvesouris hibernent en faisant une grappe pour se tenir chaud.

4. Reproduction

L’automne est le temps des accouplements. Durant cette période, les mâles émettent des odeurs fortes et des chants pour séduire leurs partenaires.

Le printemps est le temps des gestations :pendant près de six mois, jusqu’au début du printemps les femelles gardent leur petit dans leur ventre.

La colonie de mise bas, appelée nurserie ou nourricerie, s’installe dans un gîte adapté à chaque espèce :

  • grotte chaude et sèche ou un grenier chaud de grand volume et tranquille pour les grands rhinolophes et les grands murins,
  • lambris de façade orientée sud ou ouest pour les pipistrelles communes.

C’est là que les femelles mettent au monde leur unique petit, plus rarement deux, entre la fin mai et la mi-juillet.

À sa naissance le nouveau-né est nu et aveugle. Les mères le lèchent, le réchauffent et l’allaitent durant trois semaines à un mois. À la fin de la première semaine, le jeune perd ses dents de lait et quinze jours après, des poils gris recouvrent son corps. En général, les bébés sont regroupés dans la zone la plus chaude de la nurserie organisée comme une crèche. Lorsqu’une mère part chasser, elle peut s’absenter plusieurs heures, voire une nuit et une journée complète ; les autres femelles prennent alors en charge le bébé.

Quand une mère regagne la nurserie, elle reconnaît son petit parmi tous les autres, à son cri et à son odeur.

Les femelles assurent l’élevage de leur petit : elles lui apprennent à voler puis à chasser dans l’obscurité. Au bout de cinq semaines, le jeune est autonome et après deux mois il a atteint la taille adulte. Au bout d’un an ou deux selon les espèces, les jeunes pourront à leur tour procréer.

5. Ses relations et ses comportements

Les chauvesouris vivent en société.

Prédateurs

Dans les villes et les villages les chats sont les meilleurs chasseurs de chauvesouris.

Certaines chouettes cohabitent avec les chauvesouris… et en croquent une de temps en temps !

Certains pythons d’Australie se cachent sous les nurseries des chauvesouris, se régalant des bébés qui en tombent.

Dans les grottes ou les maisons, celles qui sont haut perchées dans les fissures sont à l’abri, mais celles qui restent près du sol peuvent être happées par des renards, des martres ou des rats.

SOURCES :

  • BT Les chauves-souris d’Europe n°1076
  • Une chauve-souris, collection « Les yeux de la découverte », Gallimard

Une année, nous avons trouvé une chauvesouris dans la classe

L’étoile de mer

réalisé par Emi et Esteban

1- Description : quelle est son apparence ?

L’étoile de mer a une bouche : c’est un animal.

Elle a un squelette dans la peau : c’est un échinoderme.

L’étoile de mer existe depuis très longtemps, comme le prouve ce fossile qu’Evan a apporté.
Cet oursin a 5 parties comme l’étoile de mer.
Cet oursin est mort, quand ils sont vivant ils ont plein de piquants.

Il existe environ 1800 espèces d’étoiles de mer. Elles sont souvent brunes, rouges, orangées, ou rose.

Elles mesurent entre 7 et 30 centimètres de diamètre.

Cette étoile de mer vue de dessus mesure 7 cm d’envergure.
C’est une étoile de mer séchée qu’Emi a offerte au musée de la classe.

Des milliers d’espèces animales et végétales habitent le récif. Certains animaux y trouvent refuge et s’y développent.

2 -Locomotion (Comment se déplace-t-elle ?)

Les étoiles de mer se déplacent grâce à une centaine de petits pieds, appelés podions, situés sous les bras.

On voit bien ses podions sur cette vue de dessous.

Ces podions, terminés par une ventouse, permettent de ramper sur les surfaces abruptes.

3- Alimentation - Que mange-t-elle ? Comment se procure-t-elle sa nourriture ?

Les étoiles de mer se nourrissent de palourdes, d’huitres et d’escargots. Avec leur podions, elles ouvrent les coques des plus grandes proies.

Certaines espèces absorbent la nourriture par la bouche, située sous le disque central.

D’autres sortent leur estomac par la bouche pour ingérer directement leurs proies.

4- Reproduction

Les étoiles de mer ne s’accouplent pas : les mâles rejettent dans l’eau de mer des millions de spermatozoïdes, tandis que les femelles libèrent des quantités d’ovules. Les spermatozoïdes fécondent les ovules en pleine eau, et donnent un œuf, d’où naitra plus tard une petite larve en forme de Tour Eiffel appelé pluteus, qui se métamorphosera pour devenir une étoile de mer adulte.

5- Prédateurs

Son plus curieux prédateur est la crevette arlequin : cette petite crevette tropicale ne se nourrit que d’étoiles de mer et rien d’autre.

Avec ses pinces, elle vient couper un bras de l’étoile de mer vivante, puis l’emporte pour aller la manger un peu plus loin. Si l’étoile de mer a de la chance, elle pourra s’en aller, car la crevette ne la tue pas, et son bras pourra repousser plus tard.

Les étoiles de mer ont la faculté de s’automutiler sacrifiant un de leurs bras qui repoussera sans problème, même si la repousse est parfois imparfaite : les bras ne sont pas toujours de la même taille.

Cette étoile de mer a eu 2 bras coupés : ils sont en train de repousser.

Sources :

  • Bibliothèque de Travail Junior BTJ n°435 : Méduse, coraux et anémones de mer
  • Bibliothèque de travail BT n°679 : L’aquarium marin

Les suricates

réalisé par Elodie

1. Description

  • Il a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Il a un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré.
  • Il a 4 membres : c’est un tétrapode.
  • Il a des poils, et des mamelles : c’est un mammifère.
  • Espèce : mangouste
  • Famille : viverridés

Taille : Il ne mesure que 30 cm.

Poids : de 600 à 900 g.

Couleur : Son poil très épais et serré. Ainsi il protège efficacement le suricate des morsures de serpents. Sa couleur sable offre un précieux camouflage.

Habitat : Les suricates vivent dans un terrier à plusieurs.

Le territoire du suricate, c’est le désert du Kalahari en Afrique. À première vue, on dirait une terre morte. Mais en réalité, il fourmille de vie, surtout en sous-sol.

Pourtant ce minuscule mammifère réussit à vivre parmi les rapaces les chacals et les serpents dans un terrible désert africain, le Kalahari. Quel est donc son secret ?

Locomotion

Les suricates se tiennent souvent assis sur leurs pattes arrière et appuyés sur leur queue. Ils courent à quatre pattes, et savent grimper aux buissons pour surveiller les aigles et les autres prédateurs.

Quand ils sont en sécurité, les suricates adorent jouer et faire des galipettes.

Ils ont un corps fait pour le fouissage : ils peuvent fouiller dans le sable car leurs oreilles se ferment automatiquement pour empêcher le sable d’entrer, leur tête et leurs corps sont fins et allongés : c’est parfait pour se faufiler dans les petits trous. Leurs pattes antérieures sont armées de griffes de 15 mm qui creusent comme des pioches.

Alimentation

Pour boire, l’eau contenue dans ses proies lui suffit. Les 3/4 de sa nourriture sont des insectes : larves, scarabées, araignées. Mais ces précieux insectes se cachent dans le sol. Alors il faut creuser.

Reproduction

Jusqu’à un mois, les bébés restent à l’abri dans le terrier. Un adulte les garde pendant que leur mère part se nourrir pour produire du bon lait. Le baby-sitter lui ne mangera rien de la journée ! À deux mois, les petits suivent la tribu à la chasse. Mais ils ont toujours un aîné près d’eux qui les surveille.

Relations et comportements

Le désert du Kalahari est rude, il fait très chaud l’été. Pour échapper à leurs prédateurs, les aigles et les chacals, les suricates surveillent les alentours de leur terrier à tour de rôle : on les appelle les sentinelles du désert. Quand aucun ennemi n’est visible, le suricate de garde pépie sans arrêt pour rassurer les autres. Quand un ennemi arrive, il pousse soudainement un cri strident.

Les suricates vivent en famille. Ils se relaient pour chasser et pour garder les petits.

Source :

  • Images doc n° 142 : Les suricates guetteurs du désert

Nous avons ensuite cherché ensemble si nous connaissons d’autres mammifères qui vivent en société comme les suricates : nous avons pensé aux marmottes, aux singes babouins, aux troupeaux d’herbivores (gnous, buffles, zèbres…), aux lions, aux gorilles, …

Ne tuez pas d’orvet !

Réalisé par Maëlwenn, qui a trouvé cet orvet dans son verger. Complété par Zachari, qui a trouvé lui aussi un orvet mort dans son jardin.

La tête et le corps vus de dessous.
La tête vue d’en haut.
La tête vue de face.
La tête vue de l’intérieur : on remarque au centre la colonne vertébrale.
Le corps vu de l’intérieur : on remarque également au centre la colonne vertébrale.
On voit bien les écailles.

DESCRIPTION

Vous pensez que c’est un serpent mais en fait c’est un lézard.

À cause de ça, il se fait beaucoup tuer. On croit que c’est serpent alors on le tue pour qu’il ne nous morde pas alors qu’il n’a même pas de dents.

Sa tête est petite, à museau conique et arrondi. L’extrémité de sa queue est arrondie comparée à celle du serpent.

La coloration est très variable en fonction de l’âge, du sexe et des variations géographiques. La couleur du dos varie du jaune au rougeâtre, parfois bleuté, noir uni ou présentant de grandes bandes sombres.

La longueur du mâle est de 30 à 40 cm, atteignant presque 50 cm exceptionnellement. La longueur de la femelle est de 50 cm. Le mien mesurait 24 cm : c’était sûrement un petit de la dernière portée née cette année.

Il a une langue de serpent.

Il a comme nous une paupière pour pouvoir cligner des yeux, contrairement aux serpents qui ont comme un voile par-dessus les yeux.

Il mange des insectes.

REPRODUCTION :

Sa ponte est de 5 à 20 œufs. Les œufs sont des sortes de sacs constitués d’une membrane translucide et souple, que les petits brisent dès la naissance.

PS de Maëlwenn : mon frère Axel et moi avons eu tellement peur que nous l’avons tué… alors je l’ai rapporté à la maison pour le montrer à la classe, mais quelqu’un m’a dit que c’était un orvet, et non un serpent. Alors nous avons fait des recherches et nous avons compris que ce n’était pas un serpent, mais bien un lézard !

Le dauphin commun

exposé réalisé par Marine et Lola

1-Description

  • Il a une tête une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Il possède un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré à squelette osseux.
  • Ses ancêtres avaient 4 membres avec des doigts, et un corps recouvert de poils. Il a des mamelles : c’est un mammifère.
squelette dauphin-Lola et Marine

Évolution : L’ancêtre du dauphin étais le mésonix. Il avait des poils, quatre pattes. Il ressemblait à un grand chien. On pense qu’il a été repoussé dans la mer par les dinosaures, puis il a évolué : le corps s’est allongé, les pattes arrière ont disparu et une nageoire caudale (=queue) est apparue, les pattes de devant se sont transformées en nageoires pectorales, une nageoire dorsale est apparue sur le dos du dauphin, ses narines se sont déplacées sur son crâne : c’est devenu l’évent.

Coupe de la peau d’un dauphin-Marine et Lola

Le dauphin commun mesure de 1,50 mètres à 2,50 mètres et pèse environ 75 kilogrammes. Le grand dauphin peut dépasser 3 m et pèse de 200 à 300 kg.

2 - Alimentation

Ont-ils des dents ? Les dauphins ont des dents, entre 90 et 280 selon les espèces.

Que mangent–ils ? Poissons, maquereaux, sardines, mulets, anchois …

Sonar et reproduction du dauphin-Marine et Lola

3- Reproduction

Avant l’accouplement, le mâle et la femelle jouent ensemble quelquefois pendant une heure ; ils nagent ensemble côte à côte, se courbent, posent leur tête sur le cou de l’autre, tournent. La dauphine porte son petit dans son ventre pendant 11 à 12 mois. Généralement elle ne fait qu’un seul petit mais comme chez les humains, il y a parfois des jumeaux. C’est la nageoire du petit qui sort la première. Dès que le petit est né, sa mère le pousse avec son nez vers la surface pour qu’il absorbe de l’air sinon il coulerait et se noierait. Souvent la mère est aidée par une autre dauphine pour pousser son petit. A la naissance, un petit dauphin commun pèse une douzaine de kilos.

L’allaitement dure normalement jusqu’à 16 mois. Mais il peut parfois se prolonger jusqu’à 2 ans. Le lait est riche en matières grasses aussi le petit dauphin grandit et grossit vite. Les mamelles de la dauphine sont situées sous le ventre, une de chaque côté du sexe. La dauphine se couche légèrement sur le côté pour allaiter son petit. Celui-ci n’a pas besoin de sucer, il lui suffit de tenir le mamelon dans sa bouche et des jets de laits arrivent régulièrement.

4 - Le dauphin et l’homme

Le dauphin ne s’attaque jamais à l’homme. C’est ainsi que sur une plage un dauphin s’était lié d’amitié avec une fillette ; il passait entre ses jambes la soulevait et la promenait sur son dos.

Sauvetage d’un dauphin échoué-Lola et Marine

SOURCES :

Les belettes

réalisé par Clara

DESCRIPTION

  • Elle a une bouche et des yeux : c’est un animal .
  • Elle a un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré .
  • Elle a 4 membres : c’est un tétrapode .
  • Elle a des poils et des mamelles : c’est un mammifère .

La femelle est plus petite que le mâle : elle mesure de 16 à 19 cm de long et pèse de 45 à 75 g.

Le mâle peut atteindre la longueur de 25 cm et le poids de 130 g.

Le pelage de son corps est brun-roux sur le dos, clair sur le ventre, une limite en zigzag entre les deux.

La queue, qui mesure de 3 à 6 cm de long, est de couleur brune.

La belette, avec son corps mince, souple et allongé, peut se glisser facilement dans les galeries de taupes et de rats des champs.

Au bout d’un long cou, la petite tête de la belette ne dépasse pas 2 cm de large. Elle porte deux oreilles courtes, deux yeux vifs de couleur foncée en arrière du nez. Son fin museau noir est pourvu, à son extrémité, de deux narines et de longues moustaches.

Le cri de la belette est perçant, aigu. Elle émet aussi des crachements pour intimider un ennemi. Comme moyen de défense la belette possède sous la queue deux petites glandes qui émettent un liquide à l’odeur très désagréable.

LOCOMOTION

La belette se déplace presque toujours en bondissant.

Sinon elle marche à quatre pattes.

Les pattes

Les pattes de la belette sont courtes, mais celle de derrières sont un peu plus longues et plus musclées que celle de devant. La belette se dresse souvent sur ses pattes arrière pour observer les alentours : cette position, dite de chandelier, est courante chez de nombreux autres mustélidés comme l’hermine, la fouine ou la martre.

La belette se met en position de chandelier, comme cette hermine.

Chaque patte porte cinq griffes. La belette utilise ses griffes pour saisir ses proies et pour grimper aux arbres. Elle se déplace presque toujours en bondissant vers l’avant le dos fortement courbé. Sous chaque griffe, la belette a des pelotes comme les chats.

ALIMENTATION

Les proies La belette chasse essentiellement les petits rongeurs comme les souris, les rats, les mulots et les campagnols. Quand les rongeurs se font rares, la belette se nourrit de petits oiseaux, de taupes et même de jeunes lapins de garenne. Parfois elle prend des œufs dont elle aspire le contenu.

Les dents

Les crocs de la belette sont redoutables. Lorsque la belette bondit sur une proie, elle la mord à la nuque avec ses quatre canines très pointues. Ces dents, appelées crocs, sont de véritable armes qui infligent des morsures mortelles.

La belette protège son territoire en montrant ses crocs.

La chasse

La belette vit et chasse sur toutes les terres fréquentées par les petits rongeurs. En une seule nuit, la belette peut parcourir deux kilomètres. Elle se déplace avec prudence, flairent à droite et à gauche. Elle s’arrête souvent, se dresse en chandelier, tendant le cou pour observer autour d’elle. Puis elle se faufile agilement à travers les herbes et les buissons, dans les galeries souterraines des taupes et des souris. Son acharnement à traquer les rongeurs empêche ceux-ci de se multiplier trop rapidement dans les terres cultivées où ils peuvent causer d’importants dégâts. La chasse terminée, la belette se cache dans un trou d’arbre ou de mur, ou dans un terrier de rongeur. L’hiver, elle s’introduit parfois dans les écuries et les granges des fermes voisines.

La belette est mignonne parce qu’elle mange comme nous : avec ses pattes antérieures.

REPRODUCTION

La belette fait son nid dans une de ses cachettes (comme l’écureuil, la belette a plusieurs nids) à l’aide de mousse et d’herbe sèche. Au printemps, les belettes naissent après avoir été portées 35 jours environ dans le ventre de leur mère : ils sont nus, aveugles et pèsent moins de 4 g. Les portées sont de 4 au maximum.

Les petits de la belette pèsent moins de 4 grammes à la naissance.

La femelle les nourrit du lait de ses mamelles pendant un peu plus d’un mois.

La belette met ses petits dans un endroit sûr.

Les petits grandissent très vite et sont capables dès 7 mois de quitter leur mère et de se débrouiller seuls. À l’âge d’un an, ils peuvent se reproduire à leur tour. La femelle peut élever deux ou trois portées dans l’année et avoir ainsi jusqu’à une douzaine de petits. La belette peut vivre jusqu’à 8 ans.

SES RELATIONS ET SES COMPORTEMENTS

La belette ne vit pas en société comme les fourmis, les abeilles, et les loups. Ses prédateurs sont l’aigle royal, la buse variable, le grand-duc d’Europe ainsi que les chouettes effraie et hulotte. Chez les mammifères, le renard et le chat.

SOURCES :

Les éléphants

réalisé par Laura J

1. Description

  • Il a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal .
  • Il a un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré
  • Il a quatre membres : c’est un mammifère.

Il est facile de distinguer les éléphants.

  • Les premiers, ceux d’Asie, mesurent environ 2,50 m à 3,50 m à l’épaule ; ils ont la peau foncée, les oreilles petites et arrondies et leurs défenses (seuls les mâles en ont) sont longues, droites et dirigées vers le bas. Ils n’ont qu’un seul « doigt » au bout de la trompe.
Les éléphants d’Asie sont comme des véhicules : les personnes montent sur son dos avec des sacs. Ces gens s’appellent des « cornacs » : ils dressent les éléphants à transporter des troncs d’arbres.
  • Les éléphants des savanes (d’Afrique) sont plus grands : ils mesurent plus de 3 m à l’épaule. Ils ont la peau grise, de grandes oreilles triangulaires et leurs défenses (mâles et femelle) sont recourbées vers le haut. Leur crâne est plat. Ils ont deux « doigts » au bout de la trompe.
Voici les zones d’Afrique où vivent les éléphants.

L’éléphant d’Afrique vit à l’état sauvage dans les forêts, comme au Zaïre ou au Gabon, ainsi que dans la savane (vaste région herbeuse des régions tropicales, parsemée de quelques arbres et pauvre en fleurs), comme au Tchad ou au Soudan.

  • Poids : de 4 à 7 tonnes.

2. Locomotion

Les éléphants vivent en petit groupes de huit à douze individus, comprenant uniquement les femelles et les jeunes éléphanteaux. Ces troupeaux appelés aussi hardes, se déplacent en suivant toujours le même chemin. Les mâles adultes se tiennent à l’écart et ne rejoignent-le troupeau qu’à l’occasion de l’accouplement.

À la tête de chaque harde, se trouve la femelle la plus expérimentée. Respectée de tous, dotée, semble-t-il, d’une extraordinaire mémoire, c’est elle qui conduit le troupeau vers les pâturages et les points d’eau.

Lorsqu’elle hume une odeur suspecte lui révélant qu’un danger menace le troupeau, elle avertit les autres en frappant fortement son corps avec ses oreilles. Les éléphants se rassemblent alors en un groupe compact. On dit qu’ils se rangent « en hérisson » .

Les éléphants paraissent faire preuve de beaucoup de solidarité les uns envers les autres : à plusieurs reprises, des zoologistes ont observé des éléphants essayant de relever et de porter secours à un des leurs malade ou blessé.

3. Alimentation

Régime alimentaire : herbivore ; il lui faut environ 200 kilos de végétaux et 160 litres d’eau par jour.

Les éléphants adultes peuvent passer entre 18 et 20 heures par jour à rechercher leur nourriture qui se compose essentiellement d’herbes, de feuilles et de racines. Ils se régalent aussi parfois de fruits mais, lorsqu’ils ne trouvent rien d’autre, ils mangent également des écorces et du bois.

Chaque jour, 300 kilogrammes de nourriture sont nécessaires pour rassasier (=satisfaire entièrement la faim) ces gros mangeurs !

Pour broyer les végétaux, les éléphants se servent de leurs quatre grandes molaires qui ont une particularité assez étonnante elles sont remplacées par d’autres au fur et à mesure qu’elles s’usent. Ainsi pour chacune de ses molaires, l’éléphant en possède trois en réserve dans l’os de sa mâchoire. Grâce à ce phénomène, les scientifiques arrivent à estimer l’âge des éléphants.

Les molaires des éléphants sont énormes puisque chacune d’elles peut atteindre 30 cm de long sur 8 cm de large et peser plus de 4 kg !

Grâce à leur trompe, les éléphants peuvent se saisir des branches qui se trouvent en hauteur.

Un éléphant boit environ 80 litres d’eau par jour. Il ne peut pas rester plus de 3 jours sans boire.

4. Reproduction

Un seul petit par portée ; l’éléphante le porte dans son ventre (c’est la gestation) pendant 20 à 22 mois ; c’est le mammifère qui a la plus longue période de gestation.

Elle donne naissance généralement à un seul petit tout les quatre ans environ ; il pèse 100 kg déjà à la naissance ! Les jumeaux sont assez rares.

Comme la femelle reste debout pour accoucher le bébé éléphant commence sa vie… par une chute brutale. Heureusement, pour donner naissance à son petit la mère choisit un coin de la savane où l’herbe épaisse amortira le choc. Après lui avoir enlevé la membrane (peau très mince et très souple) dans laquelle il était enveloppé lorsqu’il se trouvait dans son ventre, la mère aide le jeune éléphanteau à se mettre debout. Puis elle le guide vers ses mamelles qu’il a parfois des difficultés à atteindre.

L’allaitement dure entre 36 et 48 mois (de 3 à 4 ans).

L’éléphanteau grandit très rapidement. Pour sa mère qui passe la plus grande partie de la journée à chercher de la nourriture, il devient difficile de surveiller cet enfant curieux et turbulent. Aussi, tous les jeunes du troupeau sont rassemblés et chacune des femelles les garde à tour de rôle.

Les éléphantes sont d’excellentes mères : elles s’occupent de leurs enfants avec beaucoup de soin alors que les mâles ne participent pas du tout à l’éducation des jeunes.

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Même pour se déplacer, les jeunes restent près de leur mère.

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Vers l’âge de 3 ou 4 mois, l’éléphanteau commence déjà à utiliser sa trompe pour s’emparer lui-même des herbes et des feuilles. S’il s’éloigne du troupeau ou si sa mère est capturée ou tuée, le jeune éléphanteau devient une proie facile pour les lions ou pour les autres grands fauves.

Un jeune éléphanteau d’Afrique dans la savane cherche de la nourriture.

Vers l’âge de 12 ans, les jeunes mâles quittent définitivement le troupeau et partent vivre seuls, alors que les femelles restent toute leur vie dans le troupeau.

5. Ses relations et ses comportements

Après avoir bu, les éléphants s’aspergent la tête puis le corps pour se rafraichir. Lorsqu’ils le peuvent, ils se couchent même complètement dans l’eau, ne laissant dépasser que l’extrémité de leur trompe !

Le bain semble vraiment être un moment de récréation pour petits et grands !

Les éléphants se réunissent pour faire leur toilette.

Attentivement surveillés par leur mère, les jeunes s’ébattent comme des fous. Ils se roulent d’un côté puis de l’autre, pulvérisent de l’eau en tous sens, se bousculent, se grimpent les uns sur les autres et éclaboussent bruyamment les plus âgés.

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Lorsque les fleuves ou les marigots (bras morts d’un fleuve) ont des berges argileuses, les éléphants, une fois sortis de l’eau, aiment bien se vautrer dans la boue. Ils se débarrassent ainsi des parasites qui restent prisonniers de la croûte que forme la boue en séchant.

Cette toilette ne saurait se terminer sans un bon shampoing sec !

Dans certaines régions, les éléphants absorbent de la terre fine et s’en pulvérisent tout le corps, au moyen de leur trompe… à tel point qu’on ne reconnaît même plus leur couleur initiale.

Ainsi les éléphants du Tsavo, au Kenya, ont parfois une belle couleur ocre !

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Relations avec l’homme

Pour arrêter l’extermination des éléphants, une réglementation internationale a été mise en place en 1989 : elle interdit totalement le commerce de l’ivoire.

Malheureusement, 105 pays seulement ont signé cette convention. Il demeure donc certains États, particulièrement en Asie, qui importent encore de l’ivoire venu d’Afrique.

Pour fournir ces pays, des braconniers continuent de massacrer les éléphants en Tanzanie, au Kenya…

Des réserves naturelles ont été créées dans de nombreux pays africains ; elles couvrent parfois d’immenses territoires où les animaux vivent entièrement en liberté. Ainsi, le parc du Tsavo au Kenya, d’une superficie de 23000km², est aussi grand que 4 départements français !

Dans les parcs naturels où ils sont protégés, les éléphants se reproduisent bien. Leur nombre augmente alors rapidement, ce qui pose aussi des problèmes importants. En effet, si la réserve est clôturée, les éléphants ne trouvent plus suffisamment de nourriture. Par contre si elle ne l’est pas, il est arrivé que des éléphants saccagent les cultures se trouvant aux abords du parc.

La création de réserves naturelles, la mesure de protection internationale et la substitution de l’ivoire par une matière végétale permettront peut-être de sauver les éléphants.

Mais chacun de nous peut également agir en refusant d’acheter des objets en ivoire.

Sources :

  • Grand, fort et sage, l’éléphant, Découverte Benjamin
  • BTj L’éléphant

Nous avons un article qui parle des espèces, notamment des espèces d’éléphants.

La buse variable

Réalisé par Emi

1. DESCRIPTION

  • Elle a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Elle a un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré.
  • Elle a des plumes : c’est un oiseau.

La buse variable est ainsi appelée car son plumage varie d’un individu à un autre, allant du blanc au brun foncé en passant par le roux.

Une buse variable aux ailes déployées.

Elle est plus grosse que l’épervier : elle mesure environ 50 cm de longueur pour une envergure de 110 à 120 cm. Son corps est massif ; sa queue large et courte porte de fines barres noires ou rousses.

Ses pattes jaunes se terminent par des doigts courts armés de serres bruns noirâtres.

Environ 50 000 buses variables vivent aujourd’hui en France.

Le vol de la buse est lourd. Avec ses ailes larges en forme d’arc, sa queue également large et plate, elle prend appui sur l’air et plane en tournoyant. Elle fréquente les milieux cultivés ou les régions d’élevage.

2. LOCOMOTION

Les plumes de l’extrémité de ses ailes s’orientent différemment selon les courants d’air. Ainsi, elle se déplace sans fatigue et peut voler très longtemps.

Parcourant tout son territoire, la buse vole longtemps à la recherche d’une proie.

3. ALIMENTATION

N’étant pas assez rapide pour chasser les oiseaux en vol, ses proies sont plutôt des rongeurs, des petits lapins ou des grenouilles.

Elle les repère de son perchoir ou en vol plané, en décrivant de larges cercles ! Elle se précipite alors, les ailes à demi repliées. La buse variable se nourrit aussi d’animaux morts.

L’étendue du territoire de chasse des rapaces varient selon les régions, l’abondance des proies et le nombre de jeunes à nourrir.

Les rapaces jouent un rôle important dans l’équilibre des milieux naturels. Les animaux blessés, âgés ou malades sont pour eux des proies bien plus faciles à capturer.

Le hérisson écrasé au milieu de la route, dont le corps va se décomposer, ou le lapereau mort de myxomatose peuvent être la cause d’épidémies pour les animaux sains et même parfois pour les hommes.

En faisant disparaître ces cadavres avant qu’ils ne deviennent dangereux, les rapaces constituent une protection efficace pour la santé de l’ensemble des espèces vivantes. En chassant les petits rongeurs destructeurs des cultures ainsi que les pies et les merles qui s’attaquent aux vergers, les rapaces rendent un grand service à l’agriculture.

4. REPRODUCTION

  • Période de ponte : d’avril à juin
  • Nombre d’œufs : 2 à 4 mais un seul petit survit
  • Durée d’incubation : 33 à 38 jours
  • Temps passé dans le nid par les petits : 50 à 55 jours

5. SES RELATION ET SES COMPORTEMENTS

Il y a quelques années, certains rapaces étaient en voie de disparition. Les hommes étaient les principaux responsables de cette situation, essentiellement à cause de la chasse et de l’utilisation des pesticides.

La construction des autoroutes, la multiplication des lignes à haute tension, la suppression des haies et des bosquets et d’une manière générale, la modification du milieu naturel ont également entraîné la disparition de nombreuses autres espèces animales.

Depuis 1969, les rapaces sont protégés par la loi. Il est en particulier interdit de les chasser, de les capturer ou de les transporter morts ou vivants.

Le cri de la buse ressemble à un miaulement haut perché, on dit qu’elle piaule.

SOURCE  :

BTJ Faucons, Buses et éperviers n°394

L’écureuil

réalisé par Clara

1. Description

L’écureuil cherche la nouriture.
  • Il a une tête une bouche et des yeux, c’est un animal .
  • Il a un squelette intérieur et un crâne, c’est un vertébré .
  • Il a quatre membres, c’est un tétrapode .
  • Il a des poils et des mamelles, c’est un mammifère .

Un écureuil peut mesurer jusqu’à 20 cm. Il est recouvert de poils roux, gris et blancs ; parfois c’est seulement son ventre qui est blanc. Le poids de l’écureuil varie de 250 g à 400 g.

L’écureuil à une tête fine légèrement allongée, elle porte deux petites oreilles pointues avec des poils à l’extrémité ; ces poils peuvent disparaitre l’été.

Ils ont de longues moustaches qui mesurent environ 6 cm.

Il existe à peu près 75 espèces d’écureuils, réparties dans le monde, sauf à Madagascar et en Australie. Le plus connu est l’écureuil roux, celui de nos forêts, qui habite l’Europe occidentale.

Cet écureuil se repose.

Un est moins connu, l’écureuil géant de l’Inde, dont la taille est voisine de celle de la martre.

Il existe également des écureuils volants : ils ont une peau (membrane) qui relie leur patte avant à leur patte arrière, et ils se lancent du haut des arbres.

Où habite-t-il ?

L’écureuil possède parfois trois ou quatre nids où il passe la nuit et s’abrite par exemple de la pluie.

2. Locomotion

L’écureuil sait bondir. Ses pattes de derrière (on les appelle les pattes postérieures) permettent à l’écureuil de bondir. En effet, l’écureuil ne sait ni marcher ni trotter mais se déplace toujours par petits bonds plus ou moins rapides. Les pattes de devant (ou pattes antérieures) lui servent de mains ; c’est avec elles qu’il porte les aliments à sa bouche.

Un écureuil mange.

Ses pattes postérieures sont plus longues et plus puissantes que ses pattes antérieures.

L’écureuil va sauter.

L’écureuil grimpe très vite aux arbres même les plus lisses, ses griffes s’accrochant à l’écorce. En effet ses quatre pattes se terminent par des griffes longues, recourbées et pointues. Celles de derrière en ont cinq et celles de devant quatre.

3. Alimentation

L’écureuil se nourrit essentiellement des fruits des arbres de la forêt : noisette, gland, châtaigne et pomme de pin qu’il décortique pour en sortir les graines. L’écureuil mange également des champignons. Mais le plus ennuyeux, c’est qu’il lui arrive aussi de dévorer des bourgeons et, à la saison des nids, de manger les œufs ou les oisillons.

Ses réserves

L’hiver, l’écureuil n’hiberne pas comme le fait l’ours ou la marmotte, il ne quitte guère son nid, dormant une bonne partie de la journée mais il continue à se nourrir.

Heureusement, l’écureuil est prévoyant. L’été, il fait des provisions pour l’hiver : il met des champignons à sécher, accrochés à des branches, il cache des quantités de noisettes, glands, châtaignes un peu partout dans les nids, les creux des troncs ou bien il les enterre ; mais l’hiver venu il ne se rappelle pas toujours où il a caché ses provisions…

La tête de l’écureuil.

4. Reproduction

Pour recevoir les petits la femelle construit un nid en forme de boule, appelé hotte ; ce nid ressemble à celui de la pie ; parfois d’ailleurs, il s’agit d’un vieux nid de pie ou de corneille que la femelle écureuil se contente de réparer et d’aménager, en tapissant l’intérieur de mousse et de poils.

Maman écureuil met bas deux portées par an de 3 à 5 petits qui naissent nus et aveugles. Ils pèsent alors de 10 à 15 g et ont une membrane qui relie les pattes antérieure aux flancs ; cette membrane disparaît par la suite. Les écureuils volants la conservent toujours. La mère allaite ses petits puis peu à peu leurs montre comment chercher leur nourriture.

5. Ses relations et ses comportements

L’écureuil a beaucoup d’ennemis : la martre qui est aussi agile que lui et le poursuit dans les arbres, la fouine, le faucon, et bien sur l’homme, les forestiers notamment qui les considèrent comme nuisibles et aussi certains chasseurs. De plus une maladie a fait disparaitre un grand nombre d’écureuils et nous en rencontrons plus rarement.

Source :

• BTj L’écureuil n°45

Le héron

réalisé par Clara et Emi

1. Description

Il a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.

  1. Il a un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré.
  2. Il a 4 membres : c’est un tétrapode.
  3. Il a des plumes : c’est un oiseau.
Le héron cendré s’apprête à voler.

Le héron cendré mesure environ 90 cm et peut atteindre le poids de 2 kg, ses ailes atteignent 1,80 m d’envergure.

Les plumes des épaules et du dos sont d’un beau gris-bleu. La tête blanche porte une touffe de plume noire appelé aigretté qui retombe sur la nuque. Les oiseaux ayant de longues pattes vivant près de l’eau comme le héron sont appelés échassiers.

2. Locomotion

Le héron se déplace en volant ou en marchant.

Les pattes Les pattes du héron ont chacun 4 doigts, 3 vers l’avant et 1 vers l’arrière. Ses longues pattes brunes lui permettent de marcher sur les fonds vaseux sans trop s’enfoncer.

Le vol Le héron cendré vole lentement, le cou replié et les pattes étendues vers l’arrière.

Le héron cendré vole lentement.

3. Alimentation

Le héron se nourrit surtout de poissons et d’anguilles, mais il mange également des grenouilles, des petits mammifères, des reptiles, des crustacés, des insectes, des oisillons…

Immobile, le cou rentré, le héron attend qu’un poisson passe à sa portée. Détendant alors vivement son corps, il le harponne avec son bec. Il pêche aussi en marchant lentement, de l’eau jusqu’au haut des pattes. Dès qu’il repère un poisson, il le saisit avec son bec puis le projette en l’air avant de l’avaler entier, la tête la première.

Après avoir ramolli ses proies dans son tube intestinal, le héron rejette les poils et les os sous forme de boulettes comme les chouettes hulottes : ce sont les pelotes de réjection.

Le héron se nourrit principalement de poissons.

4. Reproduction

Les héronnières

Dès février, les hérons se réunissent dans les arbres, au bord de l’eau. Les colonies, appelées héronnières, comprennent plusieurs dizaines de couples.

Les mâles délimitent le futur emplacement du nid : ils s’y perchent, dressent le cou et la tête pour intimider les femelles, ils crient de façon répétée « Yelp ! Yelp ! »

Quand la femelle s’approche, les cris et les claquements de bec se font plus doux. Après des salutations et des révérences, les mâles offrent une branchette à leur femelle. Cette parade nuptiale précède l’accouplement.

Le nid

Le couple de héron construit son nid dans un grand arbre. Parfois, il sépare et agrandit un nid de l’année précédente. La femme dispose les branches et les roseaux que lui apporte le mâle. Elle tapisse le fond avec des herbes et des racines. Le nid terminé mesure près de 1 mètre.

Le héron vit très près de l’eau.

La ponte

En mars, la femelle pond en moyenne quatre œufs de couleurs bleu pâle, pesant environ 60g chacun. Les deux parents couvent à tour de rôle pendant vingt-cinq jours. Ils surveillent sans arrêt les œufs qui attirent d’autres oiseaux comme les chouettes.

Les petits

Les petits éclosent vers mars.

Au moment de l’éclosion, les héronneaux sont couverts d’un duvet gris.

Pour les nourrir, les deux parents avalent et commencent à digérer leur proies, des poissons ou des grenouilles, puis les régurgitent. Au début, les petits prennent la nourriture amollie dans leur bec des parents. Ensuite, les parents la déposent dans le nid.

Pesant environ 40 g à la naissance, les héronneaux atteignent 1,5 kg cinquante jours plus tard ! À deux mois, ils sont capables de s’envoler. À deux ans ils pourront à leur tour se reproduire.

5. Ses relations et ses comportements

La migration

Le héron cendré est généralement sédentaire. Mais, l’hiver, il lui arrive de quitter les régions où le gel rend la pêche impossible. Il s’envole alors, de nuit, vers l’Espagne ou l’Afrique. Il ne reviendra qu’aux beaux jours.

Les prédateurs

Le héron cendré peut vivre vingt-cinq ans. Sa grande taille le protège des prédateurs comme les rapaces. Pourtant, en raison de l’action de l’homme sur l’environnement, bien des hérons ne vivent trois ou quatre ans. En effet, en abattant les arbres, en canalisant les cours d’eau et en asséchant les marais les hommes réduits le milieu de vit du héron. De plus, la pollution est néfaste à tous les oiseaux aquatiques qui avalent des proies contaminées par l’eau ou les plantes des rivages pollués.

La protection nécessaire

Grâce à l’interdiction de la chasse et à la protection ou la création de nombreuses zones humide, la population des hérons cendrés augmente dans certaines régions. Ainsi, en France, le nombre de couples a quadruplé en quinze ans : on en recensait 4 500 en 1974 en 1989.

De nos jours la population a décuplé : maintenant il y a 40 000 hérons environs en France.

Source

BTJ HERON ET CIGONES n°384

Le castor

réalisé par Aline et Pauline

1. DESCRIPTION

Le castor vit toujours près de l’eau.
  • Il a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Il a un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré.
  • Il a 4 membres : c’est un tétrapode.
  • Il a des poils et des mamelles : c’est un mammifère.

Le castor est un petit rongeur des pays froids, qui a une large queue plate écailleuse et des pattes palmées.

Il mesure en moyenne 1,2 m, dont 33 cm de queue.

Ses pattes intérieures mesurent 13 cm de long et ses pattes postérieures mesurent de 11 à 15 cm de long et 10 cm de large.

Sa queue plate ressemble à une pagaie.

Son épaisse fourrure marron recouvre le corps massif et ses courtes pattes.

Il pèse de 12 à 30 kg.

Le castor est dans de la vase.

Il existe : le castor d’Eurasie, qui est présent dans certaines régions d’Europe et d’Asie ; le castor d’Amérique se rencontre dans le Nord du continent ; le castor du Canada…

2. Où habite-t-il ?

Il habite dans l’eau, près des berges, dans une hutte que toute la famille construit.

Une hutte est faite à partir de branchage recouverte de boue. La hutte du castor possède deux entrées, toujours immergées.

Une hutte de castor au Canada.

L’une étroite et peu visible, et placée plus haut permet à ses habitants d’aller et venir ; l’autre, plus large, sert à la livraison du bois.

3. LOCOMOTION : Comment se déplace-t-il ?

Il se déplace à la fois sur terre et dans l’eau. Ses grosses pattes arrière palmées en font un bon nageur.

4. ALIMENTATION

Il se nourrit d’herbe et de feuilles au printemps et en été, d’écorces et de brindilles en automne et en hiver (s’il n’hiberne pas).

À la différence des autres mammifères (et comme les autres rongeurs : lapins, lérots, cobayes, …), les dents des castors (deux incisives sur chaque mâchoire) poussent en permanence.

Ils passent donc beaucoup de temps à ronger des objets durs pour les user.

Les entailles faites par les castors sont impressionnantes !

Si leurs dents deviennent trop longues, les castors ne peuvent plus s’alimenter et meurent.

5. REPRODUCTION

Les castors s’accouplent dans l’eau. La première fois, la mère n’en fait qu’un mais par la suite, elle peut en avoir jusqu’à cinq ou même six petits. Les petits viennent au monde généralement au printemps, en avril ou en mai. Les bébés naissent avec des poils et ils tètent pendant un mois à six semaines.

La mère apprend à ses petits comment se nourrir. Les jeunes castors quittent leurs parents vers deux ans et demi ou trois ans pour fonder une famille à leur tour. Ils peuvent vivre jusqu’à cinquante ans.

Y’a-t-il encore des castors en France ?

Autrefois, les castors étaient très nombreux en France, mais ils furent d’abord chassés pour leur fourrure, pour leur chair et aussi pour le castoreum (substance huileuse que le castor dépose aux limites de son territoire : on s’en sert pour fabriquer des médicaments).

Le castor est aussi chassé pour tous les dégâts qu’il fait. Il avait disparu de France, mais maintenant il est protégé. Il est interdit de le chasser, de le capturer ou de le tuer.

Sources :

  • BTj n°36
  • Encyclopaedia universalis junior (tome 2)
  • La classe : Animaux

Les lapins

réalisé par Inès

1. Description

Un lapin gris
  • Il a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Il a un squelette intérieur en os et un crâne : c’est un vertébré.
  • Il a 4 membres avec des doigts : c’est un tétrapode.
  • Il a des poils et des mamelles : c’est un mammifère.

Enfin, c’est un lagomorphe : il a 4 incisives sur chaque mâchoire. Il ronge avec ses incisives, on dit que c’est un rongeur fonctionnel. Mais il n’appartient pas à la famille qu’on appelle « rongeurs ».

Avec le lièvre il forme la famille des léporidés.

Il a deux grandes oreilles, et une petite queue touffue. Son pelage épais lui tient bien chaud.

Son odorat très développé lui permet de sentir le danger. Ainsi le lapin renifle constamment pour s’assurer, grâce à son odorat, qu’il n’y a pas d’ennemi dans le voisinage.

Les grandes oreilles du lapin sont comme des radars. Elles bougent en suivant la direction du son. Elles peuvent entendre jusqu’au moindre petit bruit.

Taille : entre 50 et 70 cm de long

Poids : 1,5 kilogramme environ.

Les couleurs des lapins sont variées : blanc, noir, roux, gris, marron…

Un dessin réalisé par Manon

Il existe plusieurs d’espèces de lapin, par exemple : lapin commun, lapin nain, lapin des neiges, lapin de garenne, lapin bélier, lapin de Bourgogne, lapin géant des Flandres et lapin papillon…

2. Locomotion

Le lapin marche rarement, pour se déplacer il fait des bonds. Il saute en se servant de ses pattes de derrière comme si c’étaient des ressorts. À l’aide d’une seule poussée de ses pattes arrière, il peut sauter vraiment loin.

Quand il court, son arrière-train frétille. En l’air, le lapin peut même se tourner et changer de direction

Un saut de lapin.

3. Alimentation

En captivité, ils mangent :

  • du chou,
  • des épluchures de légumes et de fruits,
  • des feuilles de salade,
  • du persil,
  • des topinambours,
  • des betteraves coupées,
  • du foin,
  • de l’orge,
  • du blé,
  • du maïs,
  • du pain rassis,
  • des herbes :surtout du pissenlit sauvage, du séneçon, des coquelicots,
  • des carottes,
  • des épinards,
  • des granulés spéciaux pour les lapins,
  • des fraises,
  • des ronces,
  • des châtaignes,
  • des glands,
  • des feuilles,
  • des noisettes… et ils boivent de l’eau.

Lorsqu’ils sont sauvages, les lapins se nourrissent de plantes et certains peuvent commettre beaucoup de dégâts. Actif surtout la nuit, il se nourrit principalement d’herbe mais détruit aussi les récoltes de céréales, les racines et les jeunes pousses d’arbre.

Un lapin qui est dans la nature.

Ils ont quatre incisives à la mâchoire supérieure et deux à la mâchoire inférieure, qui poussent toute leur vie. Ils rongent sans cesse afin que leurs dents ne deviennent pas trop longues.

4. Reproduction

Le lapin mâle s’accouple avec la lapine et elle fait de 2 à 14 petits.

La mère arrache ses poils du ventre pour faire un nid, elle l’ouvre s’il fait chaud et remet plus de poils quand il fait froid pour réchauffer ses petits.

À la naissance, les lapereaux sont aveugles et démunis.

Les lapereaux à la naissance n’ont pas de poils.

Les petits boivent le lait de la maman pendant 28 jours.

Les lapereaux après quelques jours
Le lapereau de 8 jours

5. Ses relations et son comportement

Le lapin baisse la tête et creuse un trou dans le sol à l’aide de griffes solides et pointues. Ensuite, il se glisse à l’intérieur et l’arrange ici et là. Enfin, son terrier est prêt. Le lapin peut s’y reposer et y dormir en sécurité.

Les lapins sauvages vivent dans des terriers dans les champs, les lapins domestiques vivent dans des clapiers (une cage grillagée).

Le lapin est un animal solitaire, qui se cache des prédateurs : s’il le peut, le lapin va se cacher dans un terrier.

Pour se laver, il se lèche le corps : c’est un animal très propre.

Le lapin est le seul animal du monde à avoir été domestiqué en France.

Prédateurs : proie de la belette, du renard, du chat sauvage et du chien, le lapin est également chassé par l’homme pour sa chair et sa fourrure.

SOURCES :

Le blaireau

réalisé par Émilien

1. Description

  • Il a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Il a un squelette intérieur, et un crâne, c’est un vertébré.
  • Il a quatre membres, c’est un tétrapode.
  • Il a des poils, il a des mamelles, c’est un mammifère.

Ses mensurations :

  • de la pointe du nez au bout de la queue, il mesure 93 cm.
  • Tour de taille : 73 cm.
  • Encolure : 40 cm.

Il semble ne pas avoir de cou.

  • Hauteur au garrot : 31centimètres.
  • Sa queue très touffue mesure 21 centimètres.
Un blaireau adulte : on voit bien ses griffes puissantes.

Son poids : de 7 à 12 kg.

Les galeries

Le terrier d’un blaireau comprend de nombreuses galerie qui s’entrecroisent. Des sorties de secours sont creusées parfois à plus de 100 mètres de l’entrée principale. Il peut creuser son terrier jusqu’à 10 mètres de profondeur. Souvent, les renards utilisent d’anciens terriers creusés par les blaireaux, parce que les terriers des blaireaux sont très bien faits, et très confortables.

2. Locomotion

Quand il a peur, le blaireau peut courir jusqu’à 30 km/h !

Le blaireau n’est pas un bon coureur. Lourd et gras, il s’essouffle vite.

Les pattes de devant :

Elles mesurent 20 cm. Elles se terminent par 5 doigts armés de griffes longues de 4 à 5 cm recourbées comme des sabres, tranchantes et dures. Elles servent à creuser le terrier.

Les pattes de derrière :

Elles portent également 5 doigts mais les griffes sont bien plus courtes (1 à 2 cm). Les griffes ne sont pas rétractiles. À la base de chaque doigt on trouve des pelotes rugueuses, et en arrière une pelote bien plus grosse, arrondie, et une autre pelote triangulaire.

3. Alimentation

Le blaireau mange beaucoup de choses : il est omnivore.

Il mange :

  • des insectes : grillon, bousiers (il retourne les bouses de vache pour les capturer) ;
  • des lapereaux, des campagnols (rats des champs) ;
  • des oiseaux ;
  • des œufs ;
  • des vers de terres ;
  • des vers blancs ;
  • des taupes ;
  • des serpents, en particulier des vipères dont il ne craint pas la morsure ;

Il éventre les nids d’abeilles pour gouter le miel, les nids de guêpes pour se régaler du couvain ( c’est-à-dire les œufs de guêpes).

Il fouille les potagers pour déterrer navets et carottes ;

il mange les fruits tombés : cerises, pommes, prunes, châtaignes, myrtilles, mûres…

Il irait même jusqu’à secouer les arbres.

4. Reproduction

Le blaireau s’accouple entre le mois de février et le mois d’avril.

Le mâle et la femelle blaireau forment un couple durable : ils se reproduiront ensemble toute leur vie.

La femelle donne naissance à deux ou trois petits après les avoir portés dans son ventre une soixantaine de jours.

Une mère blaireau et son jeune.

Les petits, aveugles et sourds, sont couverts de poils blancs et gris.

Ils ouvrent leurs yeux à trois semaines.

Un jeune blaireau.
Jeunes blaireaux en train de jouer…sous l’oeil attentif de leurs mère.

5. Ses relations et ses comportements.

Le blaireau vit en solitaire.

Les ennemis sont rares, mais renards, loups et hiboux grand ducs s’attaquent aux jeunes.

Les prédateurs des adultes sont les loups, les hiboux, les renards et les hommes (volontairement par les chasseurs, involontairement par les automobilistes).

Source :

  • BTj n°104 : Le blaireau

Nous savons que les hommes utilisent un blaireau pour se raser : c’est un outil pour faire mousser la mousse à raser avant de se raser, il était fait en poil de blaireau à l’origine.

Les otaries

Réalisé par Maélys et Elodie

1.DESCRIPTION

  • Elle a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Elle a un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré.
  • Elle a 4 membres : c’est un tétrapode.
  • Elle a des poils et des mamelles : c’est un mammifère.
À la différence des phoques, les otaries possèdent de petites oreilles externes bien visibles sur cette otarie à fourrure de Namibie.

Elles se distinguent des phoques par leur oreille externe (les phoques ont de simples trous) et par leurs nageoires qu’elles plient pour marcher sur terre.

POIDS : L’otarie peut atteindre le poids de 300 kg. Il existe des otaries bien plus grosses encore.

TAILLE : Selon les espèces, les bébés otaries mesurent de 65 cm à 1 m de long selon les espèces. L’otarie est le plus petit des mammifères marins.

ESPÈCES : Il y a une douzaine d’espèces d’otaries. On compte 34 espèces de phoques, d’otaries et de morses.

C’est la famille des pinnipèdes : ce mot vient du latin pinna nageoire, et pedis, pieds.

Chez les otaries à crinière, les mâles sont beaucoup plus gros que les femelles.

Habitat : Les otaries sont plus fréquentes dans l’hémisphère Sud. Quelques unes vivent en Californie.

2. LOCOMOTION

Les phoques et les otaries ont colonisés même les mers polaires. Excellents nageurs, ils se déplacent sur le sol à demi dressés sur leurs nageoires.

Les otaries se déplacent facilement sur le sable ou sur les cailloux. Elles se mettent debout, dressées sur les pattes-nageoires et leur ventre ne touche presque pas terre ! Elles ne rampent pas, elles marchent, et même vite ! Elles se déplacent sur terre avec plus d’agilité que les phoques. Leur cou plus long, est aussi plus mobile.

Les otaries nagent à l’aide de leurs membres antérieurs, plus développés que les membres postérieurs. Chez les phoques, c’est au contraire la nageoire de la queue la plus puissante.

Les otaries sont d’excellentes nageuses. Quand elles ont trop chaud, les otaries flottent sur l’eau, toutes nageoires dehors.

Les otaries sont spectaculaires dans les zoos : les humains dressent les otaries car elles aiment jouer.

3. ALIMENTATION

Les otaries vont pêcher des poissons,des poulpes, des homards, des seiches, des calmars, du krill (de toute petites crevettes) ou des pieuvres.

Elles trouvent toute leur nourriture dans la mer.

4. REPRODUCTION

Les phoques et les otaries cohabitent sans problème avec les membres de leur espèce en dehors de la période de reproduction.

Quand vient la saison des amours, les mâles se battent pour conquérir plusieurs femelles. Une fois son harem constitué, chaque mâle délimite un territoire à la fois sur terre et en mer, à l’intérieur duquel il ne tolère aucun autre mâle. Ce territoire, assez limité, voisine avec les territoires d’autres harems.

Chez les éléphants de mer, les plus gros des phoques, les harems peuvent compter jusqu’à un mâle pour cent femelles !

Le lion de mer, comme d’autres phoques et otaries, aboie. Ces aboiements ne servent pas qu’à intimider. Les femelles aboient aussi pour appeler leur mâle lorsqu’elles sont importunées par de jeunes prétendants ou pour retrouver leurs petits égarés sur la plage.

Un bébé otarie.

5.PRÉDATEURS

Le grand requin blanc et le requin-tigre.

SOURCES

  • BTJ : phoques, morses et OTARIES
  • WAKOU : n°28 Pour les petit curieux de nature
  • LA classe animaux
  • BTJ : A la découverte des îles Kerguelen

Les manchots empereurs

réalisé par Maélys et Laura G

1 - Description

  • Ils ont une tête, une bouche, et des yeux : ce sont des animaux.
  • Ils ont un squelette intérieur et un crâne : ce sont des vertébrés.
  • Ils ont un squelette d’os : ce sont des ostéichtyens.
  • Ils ont 4 membres : ce sont des tétrapodes.
  • Ils ont des plumes : ce sont des oiseaux.

Taille  : Le manchot empereur est le plus grand de tous les manchots, le mâle adulte peut mesurer 1,20 m et peut peser 45 kg.

Couleur  : noir et blanc, le manchot royal est le second en grandeur, il mesure de 90 à 95 cm.

Le manchot Adélie mesure environ 45 cm pour un poids de 5 kg.

Différentes espèces :

  • manchot royal
  • manchot empereur
  • manchot macaroni
  • manchot de Magellan
  • manchot du Cap
  • gorfou royal
  • manchot des Galápagos
  • manchot de Humboldt
  • gorfou sauteur
  • gorfou Slater
    17 espèces manchots : on les distingue grâce à leur tête et à leur taille.
  • manchot à jugulaire
  • manchot papou
  • manchot Adélie
  • petit manchot bleu
  • manchot des Antipodes
  • Gorfou de Victoria
  • Gorfou des îles Snare

Cela représente une quinzaine d’espèces différentes !

Où vivent-t’ils ?

Tous les manchots vivent dans l’hémisphère Sud.

Les manchots de Magellan sont très nombreux. Ils nichent dans des terriers, aux îles Falkland et sur la côte sud-américaine.

Le manchot du Cap est le seul représentant africain. Il niche sur des îles près du cap de Bonne-Espérance.

2 - Locomotion

Ces manchots surfent mieux que les humains. Ce sont des manchots à jugulaire. Peut-être en les regardant, les humains ont eu l’idée du surf ?

Le manchot est un excellent nageur et un bon plongeur. Et contrairement aux autres oiseaux, les manchots ne volent pas. Mais ils marchent. Des heures !

3 - Alimentation

Les manchots se nourrissent de poissons, de calmar et de krill. Ils vont chercher leur nourriture en pleine mer.

Manchots royaux. Sous l’eau, les manchots « volent » comme les oiseaux.

4 - Reproduction

Voici comment les manchots empereurs se reproduisent :

Les manchots empereurs arrivent en Antarctique fin février et s’accouplent en avril. Dès leurs arrivées sur les lieux de ponte, les manchots cherchent un partenaire. Ils se dressent, tendent le cou et frottent leur tête sous leurs ailerons. C’est le rituel, la parade amoureuse.

Puis les couples se forment et les manchots lancent chacun leur chant : un code précieux à mémoriser pour se retrouver dans l’immense colonie.

Une colonie impressionnante de manchots royaux.

Pendant un mois, les couples paradent. Ils se font des courbettes et des vocalises.

Accouplement de manchots empereurs.

Deux semaines après l’accouplement, la femelle pond un œuf sur ses pattes. Puis elle le confie au père pour qu’il le couve. L’opération est délicate : l’œuf roule de l’un à l’autre avant d’être installé par le mâle sous son ventre. Il est au chaud, caché sous un repli de peau. L’œuf va être installé au chaud contre la plaque incubatrice : une zone sans plumes, bien irriguée.

Dans l’œuf se développe le poussin. Mais s’il est abandonné, il meurt gelé.

Après ce travail, la femelle, qui a beaucoup maigri en 50 jours, elle doit retourner en mer se nourrir. Les femelles quittent donc la colonie pour rejoindre la mer. Elles reviendront en juillet.

Au bout de 65 jours, la coquille de l’œuf se brise, laissant apparaître un petit poussin gris et blanc. Le poussin est né sur les grosses pattes de son père. Il reste protégé sur les pattes durant un mois et demi. Goulu, il réclame à manger deux ou trois fois par jour.

À son retour, la femelle lance son cri particulier pour retrouver son partenaire. Une fois le couple reformé, elle récupère son poussin. Elle va le nourrir avec une bouillie de poisson stockée dans son gosier.

Une fois le bébé échangé du mâle à la femelle, le couple se sépare de nouveau pendant un mois. Le mâle retourne en mer pécher. Il a faim, car il n’a rien mangé depuis quatre mois.

Les manchots empereurs se déplacent aussi en glissant sur le ventre.

En septembre, le poussin commence à résister au froid. Les parents le laissent sans protection sur la banquise et partent pêcher en mer.

Le duvet du poussin est maintenant assez épais pour qu’il puisse se réchauffer seul.

Pendant les trois mois et demi suivants, les parents se relaient pour revenir nourrir les poussins, une fois par semaine. Les parents reconnaissent leur petit à son cri, dont ils se souviennent dès le premier jour.

Les poussins se serrent les uns contre les autres pour se tenir chaud et se protéger des prédateurs. Laissés seuls, les jeunes vivent en crèche. C’est dur, car il fait très, très froid et le blizzard est terrible. Souvent, ils se mettent en tortue, comme les soldats romains.

Pour se protéger du froid, les manchots empereurs se serrent les uns contre les autres. Ils font la « tortue ».

Quand ceux qui sont à l’extérieur ont trop froid, ils changent de place avec les autres.

Blizzard : vent glacial qui souffle au Canada et dans le nord des Etats -Unis, souvent accompagné de tempêtes. Immobiles sur la banquise, les manchots affrontent des vents violents pouvant atteindre 250 km/h.

Toujours nourri par ses parents, le jeune manchot de quatre mois a bien grandi, mais il a encore son plumage de bébé. Progressivement, le duvet du poussin fait place aux plumes lisses, noir ou blanches, de l’adulte. Les adultes aussi doivent muer chaque année pour garder un plumage impeccable.

Avant de pouvoir nager dans l’océan glacé, le jeune manchot doit changer de plumage. Il a une drôle d’allure : c’est la mue.

Son épais duvet gris est remplacé par des plumes rigides. Impossible pour le vent de les soulever, car elles sont placées les unes sur les autres comme les tuiles d’un toit. La protection est efficace ! Dessous, plusieurs sortes de duvet laineux servent de couette bien chaude. Ils vont pouvoir pêcher.

Début décembre, les jeunes sont prêts à quitter la colonie. Ils ont 5 mois, mais ils ne pèsent que 10 kg. Il leur faut manger du plancton et des calmars. L’été, le voyage est plus court jusqu’à la côte, car partout la banquise se brise : c’est la débâcle.

Les jeunes passeront une année complète à s’engraisser dans la mer avant de revenir sur la glace. Drôle de vie pour ces oiseaux !

Les jeunes manchots seront adultes entre 3 et 8 ans selon le sexe.

Colonie de manchots empereurs en déplacement.

Pendant l’hiver polaire, ils reviendront, eux aussi, là ou ils sont nés.

5 – Prédateurs

En pleine mer, les manchots ont comme prédateurs l’orque et le phoque-léopard. Mais les adultes sont en sécurité sur la terre ferme. Par contre, les poussins peuvent être attaqués par un oiseau, le skua.


Sources :

  • Le manchot, drôle d’oiseau - collection Mini patte Milan
  • Bibliothèque de Travail Junior BTJ n°485 : Les manchots
  • Grand J n°55 : Le manchot empereur

Les manchots vivent dans les régions polaires de l’hémisphère Sud, les pingouins dans les régions polaires de l’hémisphère Nord.

Les phoques

réalisé par Thaïs

1- Description

Le phoque a des oreilles, des yeux, des narines et moustaches : c’est un animal.

Les oreilles des phoques sont de simples petites ouvertures. Elles se ferment dès qu’elles sont dans l’eau. Cela n’empêche pas les phoques de percevoir les ondes sonores.

Les scientifiques supposent que les phoques repèrent leurs proies à l’aide de leur ouïe, de leur vue et de leurs moustaches très sensibles. Celles-ci enregistrent les vibrations provoquées dans l’eau par le moindre mouvement : un poisson, un crustacé qui se déplace… Ces moustaches jouent aussi un rôle important lors des contacts entre femelles, mâles et jeunes d’une même espèce.

La vue des phoques est meilleure dans l’eau qu’en dehors. Elle leur permet de se diriger même quand la lumière est très faible.

Les narines, comme les oreilles, se ferment dès que les phoques plongent. Ils doivent revenir à la surface pour respirer. Les jeunes remontent toutes les quinze minutes, les adultes, toutes les 30 minutes environ.

Quand la glace recouvre l’eau, les phoques creusent des puits d’aération à l’aide de leurs griffes ou de leurs dents.

Le phoque du Groenland a creusé un puits pour respirer.

Les phoques peuvent vivre jusqu’à l’âge de 35 ans. À 6 ans, ils deviennent adultes.

Ils mesurent alors en moyenne 1.60 m de long et pèsent de 100 à 200 kg.

2- Locomotion

De très bons nageurs : ils semblent maladroits hors de l’eau ! Car les phoques, comme les morses et les otaries, se déplacent en prenant appui sur leurs nageoires. Cela nous donne l’impression qu’ils rampent lourdement.

En revanche, ces pinnipèdes sont parfaitement adaptés à la nage. La forme de leur corps permet de glisser rapidement dans l’eau. Les otaries nagent à l’aide de leurs membres antérieurs, plus développés que les membres postérieurs.

Nous pouvons voir le squelette du phoque.

Chez les phoques, c’est au contraire la nageoire de la queue la plus puissante. Ils utilisent leurs nageoires antérieures pour se diriger.

Les pinnipèdes nagent en général à la vitesse de 5 km/h, mais peuvent faire des pointes de 30 km/h.

3- Alimentation

Généralement, les phoques se nourrissent de poissons, de crevettes, de calamars et de crustacés. Ils avalent la majeure partie de leur nourriture sans la mâcher, tout en déplaçant dans l’eau.

Le régime alimentaire varie selon les espèces, mais il est carnivore. Le Phoque du Groenland, par exemple, se nourrit de harengs, de cabillauds, de morues et de crevettes.

Le phoque crabier, malgré son nom, ne se nourrit pas de crabes ! Son régime compose principalement de krill : ce sont de toutes petites crevettes. Pour en avaler de grande quantité, le phoque absorbe de l’eau de mer, puis la recrache tout en retenant le krill avec ses dents.

Le phoque léopard se nourrit non seulement de poisson et de krill, mais aussi de pingouins et de jeunes phoques d’autre espèces. Les phoques sont eux-mêmes la proie d’autre animaux comme les ours polaires et les requins.

4- Reproduction

Les bébés phoques du Groenland : la naissance des bébés phoques dure moins d’une minute. Les bébés passent d’un seul coup du ventre de leur mère, où il fait 37°C, à la banquise où a température descend en-dessous de 0°C ! Les bébés n’ont pas encore de graisse pour se protéger du froid.

Ils ne font que dormir, se réveillant uniquement pour se nourrir, ce qui économise énergie et chaleur.

Chaque bébé n’est nourri que par sa propre mère, qui le reconnaît à son odeur. Un orphelin meurt rapidement de faim.

Les petits du phoque sont aussi appelés des blanchons.

Le lait des femelles est très riche en graisse, si bien que les bébés grossissent 2 kg par jour. Au contraire, les femelles perdent 3 kg par jour durant l’allaitement !

Trois semaines après les naissances, les mères disparaissent pour aller s’accoupler avec les mâles, laissant les petits se débrouiller seuls.

Les blanchons (les petits du phoque, à fourrure blanche) sont déjà recouverts d’une bonne couche de graisse de 5 cm d’épaisseur. Seuls sur la glace, ils se mettent à gémir et à crier, puis ils s’endorment. Pendant deux semaines, les bébés restent sans manger ni boire, blottis les uns contre les autres. Enfin, affamés, ils se décident à plonger dans l’eau pour se nourrir de crevettes…

En été, les bébés ont perdu leur beau manteau blanc. Ils effectuent leur première migration pour rejoindre les adultes déjà arrivés sur les territoires de chasse du Nord. 20 à 30% d’entre eux n’atteignent pas leur but : ils sont dévorés par les prédateurs.

5- Ses relations et ses comportements

La vie des phoques du Groenland : les migrations

Les phoques du Groenland passent dix mois en mer et seulement deux mois sur la banquise, pour se reproduire et pour muer.

Les phoques du Groenland vivent deux mois par an sur la banquise.

Ces phoques effectuent l’une des plus longues migrations connues du monde animal. Ils parcourent chaque année plus de 5000 km, des eaux arctiques jusqu’au golfe du Saint-Laurent au Canada. C’est là que les femelles donnent naissance aux bébés. On ne sait pas exactement comment les phoques trouvent leur chemin. Sont-ils guidés par les vents dominants ou par des courants marins ? Les migrations leur permettent en tout cas de trouver d’énormes quantités de poissons.

Leur principal prédateur, hormis l’homme, est l’orque, grand cétacé de 5 à 9 mètres de long.

Comme chez tous les mammifères, le corps des pinnipèdes doit rester à température constante. Dans l’eau glacée, c’est leur épaisse couche de graisse et de fourrure qui leur permet de conserver la chaleur.

Pour supporter une température élevée, les pinnipèdes maintiennent leur pelage humide, soit en se baignant fréquemment, soit en restant sur le sol mouillé. Ils cherchent à s’abriter du soleil dans des grottes et mènent la plus grande partie de leurs activités de nuit.

Voici un jeune phoque crabier. Contrairement aux otaries, les oreilles ne sont pas visibles.

SOURCES :

Rédaction d’un documentaire sur le CHEVAL

La classe de CE2-CM1 s’est engagée dans la rédaction d’un livret documentaire à destination des enfants qui sera imprimé par l’ICEM-Pédagogie Freinet : une BTj, ce qui veut dire un numéro de la Bibliothèque de Travail Junior. Elle est accompagnée dans ce chantier par une classe de l’école de Brevans, dans le Jura. La revue sera distribuée dans toutes les classes de France abonnées.

Dessins d’observation : le cheval

Lors de la visite du centre équestre local, « Les sabots de Villecartier », dans la forêt de Villecartier, nous avons dessiné une jument, Calicot, en l’observant de notre mieux pour que nos dessins soient les plus précis possibles.

Charlotte
Sterenn
Victor
Shanice
Théo Pe
Emma
Lisa
Elzéar
Matis
Nora
Léa
Mélody
Théo Pa
Malo
Maho
Zoé
Violette
Marine

Les ancêtres des chevaux

article rédigé par Sterenn et Léa

Les ancêtres du cheval

Le premier cheval du monde s’appelait Eohippus et faisait environ 35 cm. Il avait 4 doigts aux pieds avant et 3 doigt aux pieds arrière. Il vivait en Amérique il y a 50 millions d’années. Après Eohippus, de nombreuses espèces se sont succédé, de plus en plus grandes et avec de moins en moins de doigts : Mesohippus (50 cm, 1 unique doigt à chaque pied) Merychippus (1 m), Pliohippus (1,20 m) et enfin, Equus caballus (1,30 m), le cheval actuel. Entre temps, d’autres espèces ont disparu.

Le cheval tel qu’on le connait aujourd’hui est apparu en Amérique il y a 4 millions d’années. À cause du réchauffement les arbres ont poussé à la place des prairies, mais les chevaux n’aiment pas les arbres. Ils ont donc disparu de cet endroit, ils ont migré par le détroit de Behring, qui était à sec, vers l’Asie.

Fuir est le meilleur moyen d’échapper aux fauves. À condition d’être un coureur rapide et puissant, capable de galoper sans obstacles jusqu’à l’horizon ! C’est pourquoi les ancêtres du cheval ont choisi de vivre dans la steppe.

article en cours de rédaction

Description du cheval : son corps, ses déplacements

article réalisé par Joséphine, Charlotte, Matis et Théo Pa

Voici une description du cheval qui respecte la classification utilisée par les biologistes pour classer les animaux en fonction de ce qu’ils ont en commun avec les autres animaux :

1 - La classe des MAMMIFÈRES

  • Il a une tête, une bouche et des yeux : c’est un animal.
  • Il possède un squelette intérieur et un crâne : c’est un vertébré.
  • Il a un squelette osseux.
  • Il a quatre membres avec un doigt au bout (ses ancêtres avaient plusieurs doigts au bout).
  • Il a un corps recouvert de poils. Il a des mamelles : c’est un mammifère.

2 - Les principales parties du corps du cheval

Voici Les parties du corps du cheval les plus importantes :

  • la tête,
  • les oreilles,
  • les naseaux (= les narines),
  • les yeux,
  • la bouche ( = la gueule)
  • l’encolure, recouverte par la crinière et le toupet de crins sur la tête,
  • le garrot,
  • le poitrail,
  • le dos
  • le ventre,
  • les flancs
  • la croupe,
  • la queue,
  • les épaules,
  • les jambes (= les pattes), ou les membres, à l’avant les antérieurs, à l’arrière les postérieurs,
  • et les sabots.

On ne dit pas « patte » ni « gueule » pour les chevaux car les humains sont très reconnaissants aux chevaux de les avoir tant aidés tout au long de leur histoire.

On dit que le cheval est "la plus noble conquête de l’homme".

3 - Les allures : comment le cheval se déplace

La plupart des chevaux ont 3 allures : le pas, le trot et le galop. Alexandra nous a expliqué que le trot est en 2 temps, et le galop en 3 temps.

article en cours de rédaction

Le langage des chevaux

article rédigé par Joséphine

Le cheval parle essentiellement avec son corps. Il utilise peu les hennissements, mais cela ne veut pas dire qu’il ne communique pas avec le hennissement.

Les oreilles du cheval servent aussi à communiquer :

  • s’il a les oreilles dressées cela veut dire qu’il est intéressé, intrigué.
  • s’il a les oreilles plaquées sur l’encolure, c’est qu’il a peur.
  • s’il a les oreilles plaquées sous la ligne de l’encolure, c’est mauvais signe, cela veut dire qu’il est en colère.
  • s’il a les oreilles tombantes cela veut dire qu’il est heureux, tranquille.

Pour dire qu’il est content ou se soumet le cheval mâche.

Dès que le cheval se sent en danger, il fuit en courant (trot, galop) : on dit qu’il a le réflexe de fuite, il a une mentalité de proie.

Quand un cheval demande à un humain, ou un cheval, d’être son « leader » (guide, chef) il baisse la tête.

Les races de chevaux

rédigé par Luna, avec l’aide de sa maman et de sa maitresse, pendant le confinement : un exploit !

On peut distinguer 3 types de chevaux : les poneys, les chevaux de traits (ou chevaux lourds) et les chevaux de selle. Dans chaque catégorie, nous avons choisi quelques races emblématiques, dont des races françaises.

Les poneys

La définition officielle d’un poney est qu’il mesure moins de 1,48 m au garrot pour les compétitions, mais de manière générale un poney est plus trapu, il a une crinière plus épaisse…

Il existe de nombreuses races de petits chevaux, comme le Mérens, dont l’appellation cheval ou poney peut changer en fonction des modes ou des besoins.

Le Shetland

C’est un des plus petit poneys (1 m environ au garrot). Il servait à tracter des charriots ou des wagons dans les mines de charbon. Aujourd’hui, on le trouve souvent dans les poneys-clubs !

Le Fjord

Il mesure moyenne de 1 m 35 à 1 m 55. C ’est un poney norvégien très polyvalent, cela veut dire qu’il sert à tout : il peut être monté aussi bien qu’attelé. Sa robe est toujours de couleur isabelle, avec un trait noir qui court de sa tête à sa queue, on appelle ce trait une « raie de mulet ».

Le Falabella

Il mesure environ 65 cm au garrot : c’est le plus petit cheval du monde. On ne peut pas le monter !

Le Poney français de Selle

Grand poney sportif, il sert principalement à faire du saut d’obstacles.

Le Mérens

C’est un grand poney pyrénéen très ancien, toujours noir. Avant on l’utilisait dans les champs, dans les montagnes. Il est très polyvalent.

Les chevaux de trait

Un cheval de trait a beaucoup de puissance de traction à l’avant. Bien sûr, sa croupe sert beaucoup, mais son poitrail aussi. Un cheval de trait tracte fort grâce à son épaule courte.

Le Percheron

C’est une race qui vient du Perche (en Normandie). Il a une encolure musclée, une large poitrail et mesure 1 m 70 au garrot. Il est docile et gentil. Le percheron est le cheval de trait le plus populaire de monde, il y en a jusqu’au Japon !

Le trait breton

Il est originaire de Bretagne. C’est la race qui compte les plus grand nombre de chevaux de trait en France.

Le comtois

Le Shire

Il mesure au moins 1 m 80 au garrot, c’est le plus grand de tous. Il est de robe noire et de long poils recouvrent ses sabots. Il est élégant et puissant. Le Shire est magnifique cheval d’attelage, encore utilisé couramment au Royaume-Uni.

Les chevaux de selle (ou chevaux de sang, ou chevaux légers

Les chevaux de selle ont une grande puissance dans l’arrière-train, on dit que ce sont des « tractions arrière ». On dit qu’un cheval de trait tire tandis qu’un cheval de selle pousse. Ces chevaux servent à faire toutes les catégories d’équitation : obstacle, dressage, courses, randonnée…

L’Appaloosa

Particulièrement adapté aux randonnées en raison de son endurance et de sa résistance. C’est un cheval robuste, qui a été « créé » par les Américains pour sa robe est tachetée, très originale.

Le Camargue

Le camargue est petit cheval de selle rustique à la robe grise. Son origine est la Camargue, au sud de la France. On l’utilise pour le travail du bétail et pour l’équitation de loisir car c’est un cheval calme.

Le Pur-Sang anglais

C’est un croisement de juments de race anglaise avec un étalon arabe. C’est le cheval le plus rapide au monde. Il est musclé, à poils ras et brillant. On le voit sur tous les hippodromes pour les courses hippiques.

Le Pur-Sang arabe

Le Selle français

Le Pur race espagnol

ARTICLE EN COURS DE REDACTION

Les soins aux chevaux

Nora a rédigé ce texte toute seule en confinement : un exploit !

Quand on a la responsabilité d’un cheval, il faut essayer de se mettre à sa place, de penser comme lui, pour lui offrir des bonnes conditions de vie.

L’environnement idéal pour un cheval tient en 3 choses :

  • une alimentation saine et suffisante (dans la nature, le cheval mange 13h par jour),
  • de l’espace pour se déplacer le plus possible (pour rester en bonne santé : chez Alexandra, les chevaux sont toujours au pré quand ils ne travaillent pas),
  • et des amis, si possible des chevaux (on dit que le cheval est un animal grégaire).

On peut aussi prendre soin de son corps.

Les sabots

Comme les sabots du cheval sont en corne, tous les deux mois (environ) le maréchal-ferrant doit les couper, comme on coupe les ongles, et changer les fers. Les fers sont cloués sous les sabots pour les protéger de l’usure due aux sols durs.

Les dents

Tous les deux ans, le dentiste passe pour limer les dents du cheval, car il peut s’abîmer l’intérieur de la bouche avec des petites surdents à cause de l’usure irrégulière des dents.

Le pelage

On le brosse régulièrement pour enlever le poil mort, surtout au printemps.

Nourriture

Le cheval mange de l’herbe, du foin (herbe séchée), de l’orge, de la luzerne et de l’avoine… Chez Alexandra, nous avons préparé un goûter pour les poneys avec des carottes, du sucre, de l’huile, du pain, des granulés, de l’orge et de l’avoine : ils étaient ravis !

Sur le plan affectif

Le cheval a besoin de beaucoup de récompenses pour apprendre, il faut le traiter avec amour.

Nora : premier jet pour Les soins aux chevaux
Nora Les soins aux chevaux