réalisé par Maélys

La Guyane est un département français et une région française d’outre-mer situé dans le nord-est de l’Amérique du Sud entre le Suriname et le Brésil.

Elle mesure 84 504 km2 de superficie sa population est d’environ 190 000 habitants.

Le paysage des plages de la Guyane est surtout composé de palmiers.

Cayenne est la préfecture et la plus grande ville, avec environ 55 000 habitants. En plus du français, on y parle aussi des langues indiennes. Le département est limité par le massif de Tumucumaque au sud et par les fleuves Maroni à l’ouest et Oyapok à l’est.

En Guyane, ils ont plein de régimes de bananes, du cacao, etc.

Découverte en 1604 et colonisée par la France, la région passe à l’Angleterre et la Hollande (1667). Les Français la reprennent en 1677, tentent de l’assécher, puis ils y exilent les prisonniers politiques de la Révolution française (entre 1794 et 1805) et rétablissent l’esclavage en 1804. Administrée par le Portugal (de 1809 à 1814) et recolonisée par la France, elle est ruinée par l’abolition définitive de l’esclavage en 1848.

Elle abrite le célèbre bagne de Cayenne entre 1852 et 1949. Elle devient un département d’outre-mer en 1946 et une région d’outre-mer en 1982.

De l’avion, nous voyons la Forêt amazonienne.

Couvert de forêts à 98 %, il bénéficie d’un climat équatorial. La température moyenne est de 26°. Il y a deux saisons : une courte saison sèche (de fin aout à mi-novembre) et une longue saison humide. Il y pleut beaucoup, surtout dans la partie nord. La forêt guyanaise est peuplée d’animaux protégés qui ont tous un rôle très important.

Dans la forêt équatoriale, on peut rencontrer de nombreuses espèces :

  • des oiseaux comme les aras, les toucans,
  • des reptiles comme les caïmans, les tortues, les iguanes,
  • des mammifères comme les agoutis : ce sont de gros rongeurs vivant en forêt
  • dans les rivières vivent des poissons comme les coumarous, les poissons-roches…

Les abattis

Ce département est peuplé d’Indiens semi-nomades.

Indiens Wayanas qui transportent du manioc.

En Guyane, il n’y a ni champ, ni pré. Chaque année, les familles amérindiennes choisissent un coin de forêt, coupent les arbres et le sous-bois et brûlent les troncs d’arbres. Ils libèrent ainsi un espace nommé « abattis » qui leur sert à cultiver des fruits et des légumes : ananas, manioc, patates douces, bananes…

Au bout d’un an ou deux, la terre devient pauvre, les familles doivent chercher un nouveau lieu pour préparer un nouvel abattis. En quelques années, la forêt va repousser à la place de l’ancien abattis.

Les enfants amérindiens

Ils vivent avec leur famille dans la forêt, le long des fleuves ou des rivières. Ils vont à l’école en pirogue. En classe, ils portent le calimbé (costume traditionnel : tissu rouge qui passe entre les jambes et qui est tenu par une ceinture très mince) en signe de respect pour le maitre.

Après l’école, ils vont pêcher et chasser des animaux sauvages.

La Guyane d’hier : le bagne

De 1852 à 1946, la France a utilisé un bagne en Guyane pour y enfermer les condamnés, voleurs, criminels de toutes sortes.Le bagne était installé à Cayenne, à Saint-Laurent du Maroni et sur les Iles du Salut : ile du Diable, ile Royale et ile Sant Joseph. Le bagne était une prison sans vrais barreaux : les bagnards travaillaient dur toute la journée, sous la menace du fouet et avaient les pieds enchaînés. Ils menaient une vie extrêmement difficile. La nuit, ils étaient attachés à leur paillasse.

S’ils s’évadaient, ils mourraient noyés dans les marécages ou dévorés par les animaux sauvages. Il n’y avait pas de salut pour les bagnards.

En Guyane Papillon était le seul homme à être arrivé à s’évader du bagne.

La Guyane d’aujourd’hui : le centre spatial de Kourou

Le centre spatial de Kourou, qui gère le programme Ariane, a permis le développement de Cayenne.

La Guyane est aussi un endroit très technologique : c’est de là qu’une fusée va décoller.

Kourou est un centre spatial sur le littoral de la Guyane. Sa situation est exceptionnelle : il se trouve presque sur l’équateur, c’est là que les fusées prennent le plus d’élan pour décoller, donc elles consomment moins de carburant. En plus, si le décollage ne réussit pas, la fusée ne peut pas s’écraser sur une grande ville et tombera dans la mer ou dans la forêt.

Les buraux, et la fusées Ariane.

C’est de ce centre spatial que les fusées Ariane décollent, et bientôt les fusées russes Soyouz.

L’orpaillage

La Guyane est réputée pour son or. C’est en 1885 qu’on en trouva pour la première fois. Il y existe de l’or primaire (dans la terre) et de l’or alluvial (dans les rivières).

SOURCES :

  • FTj n°14
  • BTj Les Indiens Wayanas n° 361
    couv361
  • Album photo familial

Je suis allée en Guyane quand j’avais environ 3 ans. Pouvez-vous me voir sur les photos ?

Eh ! Pssst ! C’est mon papa qui a fait le bagnard pour la photo !